4 choses à ne pas faire au vagin

Publié le 27 avril 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Un vagin en bonne santé est de nature acide et contient des bactéries bénéfiques qui aident à lutter contre les infections et à maintenir une acidité normale. Cependant, des pratiques adoptées par certaines femmes pour l’hygiène vaginale peuvent être plus nocives que bénéfiques pour cette zone sensible. Voici ce que vous ne devez jamais faire à votre vagin !

4 choses qu’il ne faut jamais faire à votre vagin

1. Dites NON aux douches vaginales

La douche vaginale signifie laver le vagin, généralement avec un mélange d’eau et de produits nettoyants. Il en existe plusieurs en vente libre sur le marché qui contiennent des antiseptiques et des parfums, nocifs pour la santé vaginale.

Beaucoup de femmes pratiquent la douche vaginale pour se débarrasser des odeurs désagréables, après leur cycle menstruel, pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (MST) et prévenir la grossesse après les rapports sexuels. Mais les experts de la santé disent que les douches vaginales ne sont bénéfiques à aucune de ces fins.

En fait, les chercheurs ont réalisé plusieurs études sur les douches vaginales et ont conclu qu’elles ne sont pas nécessaires ou bénéfiques et qu’elles sont plutôt nocives, selon une étude publiée en 2008 dans Epidemiologic Reviews.

La douche vaginale peut perturber le niveau de pH du vagin et provoquer une infection. En fait, elle a été associée à des maladies telles que la maladie inflammatoire pelvienne, la vaginose bactérienne et la candidose vulvo-vaginale récurrente. De plus, le vagin s’auto-nettoie naturellement, il n’a donc pas besoin de douche vaginale pour être propre.

2. Pas de piercing s’il vous plaît

Les oreilles percées et le nez ont longtemps été un atout de séduction et une affaire de mode. Actuellement, les femmes se font également percer la langue, les lèvres, leurs sourcils et même leur organe génital.

Le piercing génital est habituellement fait pour l’amélioration des sensations sexuelles. Beaucoup de femmes optent pour ce type de piercing afin de se sentir aventurières, excitantes ou coquines.

Quand il s’agit de piercing génital, les deux zones les plus communes sont le clitoris ou le capuchon du clitoris et les lèvres externes ou internes. Peu importe où le piercing est fait, le vagin est une zone sensible et le piercing peut causer de graves douleurs et des lésions nerveuses.

De plus, il crée une ouverture dans le corps, augmentant ainsi les risques d’irritation de la peau et d’infection.

En outre, faire un piercing vous expose à un risque plus élevé de tétanos, de VIH, d’hépatite B et C, et d’autres MST.

3. Porter des sous-vêtements trop serrés

Les sous-vêtements doivent être confortables et ne jamais être trop serrés. Les sous-vêtements serrés favorisent l’irritation de la peau et les irritations vaginales. Avec le temps, cela peut même causer des poils incarnés, qui peuvent être très douloureux et difficiles à traiter.

En plus de cela, les sous-vêtements serrés vous exposent à un risque accru d’infections à levures, car ils permettent à la chaleur et l’humidité de s’accumuler dans votre zone vaginale, ce qui crée un cadre idéal pour la croissance des bactéries.

Essayez de toujours porter des sous-vêtements bien ajustés et assurez-vous de choisir ceux faits en tissus « respirants », tels que le coton. Les tissus non « respirants » et synthétiques, tels que le polyester et la dentelle, peuvent irriter votre partie intime et même vous exposer à des risques de développer des infections à levures ou bactériennes.

4. Faire attention aux poils pubiens

Enlever les poils pubiens n’est pas une mince affaire. Si vous vous y prenez mal, vous pouvez vous retrouver avec des microcoupures, des poils incarnés et d’autres formes de désagréments dans la zone sensible.

Que vous préfériez le rasage, l’épilation à la cire ou les crèmes dépilatoires, aucune de ces méthodes n’est bonne pour votre peau sensible et encore moins pour votre vagin. Les poils pubiens sont là pour une raison : éviter de contracter des maladies ou infections, ils jouent le rôle de barrage. Leur épilation ou rasage peut également augmenter le risque de contracter une MST.

Une étude de 2012 publiée dans le International Journal of STD & AIDS suggère que l’épilation des poils pubiens peut augmenter les risques de contracter une MST parce que l’élimination des poils affecte la membrane de la peau, ce qui facilite l’entrée des bactéries dans le corps.

Une autre étude publiée en 2014 dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology rapporte que les complications mineures se produisent généralement à la suite de l’épilation des poils pubiens.

Les poils pubiens ont un but. Ils absorbent l’humidité et protègent la région contre les infections, comme l’herpès et les verrues génitales. Donc, au lieu de se débarrasser complètement des poils, il est préférable de les tailler de temps en temps.