Si vos yeux palpitent ou tressautent souvent, cela peut révéler un problème de santé !
Les palpitations des yeux sont des spasmes ou des clignements répétitifs et incontrôlables de la paupière, généralement de la paupière supérieure. Elles touchent souvent les muscles des deux yeux et se traduisent par des mouvements involontaires qui durent quelques secondes, et se répètent pendant quelques minutes. Quelles sont les causes de ce phénomène oculaire ? Même […]
Les palpitations des yeux sont des spasmes ou des clignements répétitifs et incontrôlables de la paupière, généralement de la paupière supérieure. Elles touchent souvent les muscles des deux yeux et se traduisent par des mouvements involontaires qui durent quelques secondes, et se répètent pendant quelques minutes. Quelles sont les causes de ce phénomène oculaire ?
Même si les palpitations oculaires ne durent généralement que quelques minutes, elles peuvent, dans certains cas, être tenaces et s’étaler sur plusieurs jours. En ce qui concerne leur cause, elle n’a pas encore été déterminée avec précision, mais certains facteurs tels que la fatigue, le stress et la consommation excessive d’excitants comme la caféine, le tabac ou l’alcool peuvent y être liés.
Les experts affirment que ce phénomène peut également être lié à certains troubles oculaires tels que la sécheresse, la fatigue excessive, les allergies, une irritation de l’œil ou de sa membrane.
Parfois, vos yeux tressautent sans raison apparente pendant quelques minutes, avant de s’arrêter d’eux-mêmes. Cependant, il existe des cas où ce tressautement est le symptôme d’un trouble neurologique sévère.
Si vous souffrez de l’un des symptômes suivants, il faut immédiatement consulter un médecin :
- Des spasmes qui touchent la totalité des muscles du visage
- Vos yeux commencent à gonfler ou à rougir
- Vous remarquez un écoulement oculaire inhabituel
- Si votre paupière supérieure commence à tomber
En effet, ces symptômes peuvent indiquer que vous développez un blépharospasme ou une sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Gehrig.
Le blépharospasme
Le blépharospasme est un trouble neurologique du tonus musculaire facial. Il provoque des spasmes au niveau des muscles des paupières, ce qui entraîne leur fermeture de manière répétitive et involontaire. Cette fermeture des paupières peut être de courte durée comme elle peut se faire de manière quasi continue. Elle a généralement lieu suite à une activité visuelle intense telle que la lecture, la conduite, l’utilisation d’un écran, l’exposition à une lumière trop vive, etc.
Le blépharospasme atteint les personnes âgées de 50 ans et plus, avec une prédominance de femmes. S’il n’est pas traité à temps, il peut causer la fermeture permanente des paupières ou se propager et toucher d’autres muscles du visage (syndrome de Meige). Mais parfois, il suffit de prendre certaines mesures pour réduire la fréquence du problème et prévenir sa propagation, telles que le port de lunettes spécifiques pendant la lecture ou l’utilisation des écrans, le repos, etc.
D’ailleurs, certaines personnes affirment qu’elles arrivent à contrôler momentanément les tressautements de leurs paupières en baillant, en chantant ou en mâchant.
La maladie de Gehrig
La sclérose latérale amyotrophique, maladie de Gehrig ou encore maladie de Charcot, est une maladie neuro-dégénérative caractérisée par une paralysie musculaire progressive. Elle est due à une dégénérescence des motoneurones du cortex cérébral. Touchant l’ensemble de la musculature squelettique, elle se manifeste par des spasmes musculaires répétés, des crampes, un affaiblissement puis une fonte musculaire.
Même si ses causes n’ont pas été définitivement établies, plusieurs hypothèses ont été avancées :
- Une prédisposition génétique
- Le stress oxydatif qui provoque une mutation de certains gènes
- Un dérèglement des mécanismes de la mort programmée des cellules (apoptose)
- Une exposition prolongée aux métaux lourds et aux pesticides
- Le tabagisme
- Les traumatismes physiques sévères, etc.
Malheureusement, les traitements disponibles pour cette maladie ne permettent pas de la guérir complètement, mais uniquement de ralentir la progression de la paralysie.