Voici ce que un quart de cuillère de gingembre fait à votre corps
Le gingembre, plante aux multiples vertus, est utilisé depuis des siècles en raison de ses grandes propriétés médicinales. Ses effets sur la santé sont nombreux et les chercheurs continuent toujours de lui trouver de nouvelles vertus. D’ailleurs, une nouvelle étude publiée dans International Journal of Food Sciences and Nutrition vient de révéler que le gingembre […]
Le gingembre, plante aux multiples vertus, est utilisé depuis des siècles en raison de ses grandes propriétés médicinales. Ses effets sur la santé sont nombreux et les chercheurs continuent toujours de lui trouver de nouvelles vertus.
D’ailleurs, une nouvelle étude publiée dans International Journal of Food Sciences and Nutrition vient de révéler que le gingembre peut être un traitement efficace pour la prévention du diabète et à ses complications.
Une autre étude publiée dans American Diabetes Association’s own journal Diabetes Care a récemment prouvé que le gingembre est efficace à 100% pour prévenir le développement du diabète de type 2 chez les pré-diabétiques.
Dans une étude intitulée « L’effet de la consommation du gingembre sur l’indice glycémique et certains marqueurs inflammatoires chez les patients atteints de diabète de type 2 » 70 diabétiques de type 2 ont été suivis pour évaluer l’effet de la consommation du gingembre sur leur indice glycémique, le profil lipidique ainsi que certains marqueurs inflammatoires communs associés au diabète.
Les participants à cette étude ont été répartis en deux groupes : le premier recevait 1600 mg de gingembre, le deuxième 1600 mg de placebo par jour pendant 12 semaines. Plusieurs critères ont été surveillés : le niveau de sucre dans le sang, les lipides sanguins, la protéine C réactive, la prostaglandine E2 et le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFa).
À la fin de cette étude, les chercheurs ont constaté que le traitement au gingembre réduisait significativement les paramètres suivants par rapport au groupe placebo :
• Glycémie à jeun
• HbA1C connu sous le nom d’hémoglobine glyquée : elle mesure les dommages causés par le sucre sur les globules rouges dans le corps.
• L’insuline
• HOMA (mesure du modèle d’homéostasie) – qui mesure la résistance à l’insuline et la fonction des cellules bêta (les cellules pancréatiques qui produisent l’insuline).
• Triglycérides
• Le cholestérol total
• Protéine C-réactive (CRP) – un marqueur de l’inflammation
• Prostaglandine E2 (PGE2) – un marqueur de l’inflammation
• Aucune différence significative du HDL, LDL et TNFa entre les deux groupes.
À la suite de tous ces résultats, les chercheurs ont conclu que le gingembre améliore la sensibilité à l’insuline et à quelques fractions lipidiques, réduit la protéine C-réactive (CRP) et la prostaglandine E2 (PGE2) chez les diabétiques de type 2. Par conséquent, le gingembre peut être considéré comme un traitement efficace pour la prévention des complications associées au diabète.
Quelle est la bonne dose de gingembre qu’il faut utiliser ?
Dans l’étude, les participants ont reçu deux doses de 800 mg deux fois par jour, livrés, par voie orale en prenant des capsules. Ils ont donc pris 1,6 gramme, l’équivalent d’un quart de cuillère à café de gingembre. Il n’est donc pas nécessaire de prendre plus car le risque est d’obtenir un effet inverse.
Cette posologie à respecter est valable pour toutes les épices et il faut donc veiller à connaitre le bon dosage. À titre d’exemple : le romarin. Une étude scientifique a prouvé qu’à faible dose (750 mg) cette plante améliore les fonctions cognitives alors qu’une dose plus élevée (6000 mg) les brouillent.