Les personnes déprimées utilisent ces 7 mots plus souvent

Publié le 5 février 2025
Les personnes déprimées utilisent ces 7 mots plus souvent

Vous avez sûrement déjà entendu quelqu'un dire « Je suis toujours fatigué » ou « Rien ne me fait envie ». Ces mots, qui paraissent anodins, peuvent en réalité révéler une souffrance profonde. La dépression altère la perception du monde et s'accompagne souvent d'un langage reflétant un sentiment d'impuissance et de désespoir. En repérant ces expressions et en comprenant leur signification, il est possible d'apporter un soutien plus adapté.

Les sept mots que les personnes déprimées utilisent souvent

  1. « Toujours » : une impression d’éternité

Les personnes déprimées ont souvent le sentiment que leur souffrance ne prendra jamais fin. Elles utilisent des phrases comme « Je me sentirai toujours comme ça » ou « C’est toujours pareil ». Ce type de généralisation traduit un blocage émotionnel et un manque d’espoir en l’avenir.

Comment réagir ?

Il peut être utile de reformuler :
« Tu ressens ça aujourd’hui, mais y a-t-il des moments où c’est un peu différent ? »

  1. « Jamais » : une porte fermée à toute possibilité

« Je ne serai jamais heureux », « Personne ne m’aime jamais »… Ce mot marque un pessimisme profond et un rejet de toute possibilité de changement.

Comment réagir ?

Il est important de ne pas contredire brutalement la personne, mais plutôt de l’amener àenvisager d’autres perspectives en douceur :

« Tu as l’impression que ça ne changera pas, mais y a-t-il déjà eu des jours où tu t’es senti un peu mieux ? »

  1. « Rien » : une perte totale d’intérêt

Quand quelqu’un dit : « Rien ne me fait plaisir » ou « Rien n’a d’importance », cela reflète un désintérêt général et une perte de motivation. Ce vide émotionnel est un des signes marquants de la dépression.

Comment réagir ?

Plutôt que de minimiser son ressenti, mieux vaut le reconnaître et l’encourager doucement :

« Il y a peut-être quelque chose que tu aimais avant et que tu pourrais essayer à nouveau, sans pression ? »

  1. « Vide » : une absence de sensations

Dire « Je me sens vide » exprime une perte de connexion avec ses émotions et avec le monde extérieur. Ce sentiment d’isolement peut être extrêmement douloureux.

Comment réagir ?

Une présence bienveillante est essentielle : proposer une activité simple ou être là, sans forcer la discussion, peut déjà faire une grande différence.

  1. « Sans valeur » : une estime de soi en ruine

« Je suis sans valeur », « Je ne sers à rien »… Ces phrases traduisent une profonde dévalorisation de soi.

Comment réagir ?

Il peut être tentant de rassurer immédiatement, mais les phrases comme « Mais si, bien sûr que tu vaux quelque chose ! » peuvent sembler superficielles. Mieux vaut poser des questions ouvertes :

« Tu ressens ça en ce moment, mais y a-t-il un moment où tu t’es senti différemment ? »

  1. « Triste » : une mélancolie persistante

Dire « Je suis triste » peut sembler banal, mais en dépression, cette tristesse est omniprésente et accablante.

Comment réagir ?

Le simple fait d’écouter et de reconnaître cette douleur sans chercher à l’effacer immédiatement est déjà un grand soutien. Encourager à consulter un professionnel et montrer que l’on est présent est essentiel.

  1. « Fatigué » : un épuisement au-delà du physique

« Je suis fatigué » n’est pas juste une plainte contre le manque de sommeil. En dépression, cette fatigue est physique, mentale et émotionnelle.

Comment réagir ?

Plutôt que de simplement conseiller de se reposer, proposer une aide concrète peut être bénéfique :

Accompagnez la personne chez un médecin, proposez une courte marche ou simplement soyez présent.

Comment réagir face à ces mots ?

Entendre un proche exprimer ces sentiments peut être déstabilisant. L’important est de ne pas minimiser son ressenti et d’éviter des phrases comme :

  • « Ce n’est pas si grave »
  • « Allez, pense à autre chose »

Que faire à la place ?

  • Écouter sans juger
  • Reformuler ses propos pour lui montrer que vous comprenez
  • Encourager doucement à consulter un professionnel

Conclusion

Votre présence et votre bienveillance peuvent être un premier pas vers l’amélioration.