Une consommation excessive de glucides augmenterait les risques de démence

Publié le 20 juillet 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Si vous vous intéressez aux régimes, vous devriez savoir que les glucides sont vos ennemis par excellence. D’ailleurs, les scientifiques ont découvert que les glucides, dont les spaghettis et les pâtes, sont des facteurs qui favoriseraient le développement de la démence lorsqu’ils sont consommés en excès comme le rapporte cette étude.

La science a été en mesure de confirmer qu’une alimentation saine est l’une des clés pour une bonne santé mentale ainsi que pour la prévention des maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Aussi, une alimentation riche en glucides peut provoquer un déséquilibre hormonal dans le corps et affecter la production de leptine, d’insuline et d’autres hormones, ce qui impacte négativement la santé mentale et physique. Tour d’horizon sur ces glucides, sources de sucre et de gluten, qui peuvent être à l’origine de maladies graves telles que la démence, surtout lorsqu’ils sont consommés de manière excessive.

Les effets négatifs du sucre

Les sucres rapides que l’on retrouve dans les glucides provoquent un pic glycémique et la sécrétion de l’insuline, permettant de faire pénétrer le sucre dans les cellules pour réduire le taux de sucre sanguin. Toutefois, ces pics d’insuline répétés, pour équilibrer le taux de sucre sanguin, peuvent avoir des effets délétères sur l’organisme : stockage des graisses, diabète, maladies chroniques mais aussi maladies neurodégénératives. Effectivement, comme de nombreuses études l’ont confirmé, des taux élevés de sucre dans le sang peuvent affecter notre santé mentale. Le sucre peut provoquer des changements dans les zones du cerveau, notamment celles pour l’apprentissage et la mémoire. La production d’insuline altérée et constante peut entraîner une détérioration de la capacité d’apprentissage et de mémorisation.

Les effets négatifs du gluten

On le retrouve dans de nombreux produits à savoir les pâtes, le pain et divers produits transformés : le gluten. C’est une protéine présente dans l’orge, le seigle, le blé et d’autres céréales. Cependant, le problème qui se pose avec le gluten est qu’il est difficile à digérer et peut altérer notre santé. En effet, chez les personnes intolérantes au gluten, on constate des troubles digestifs ainsi que des lésions et des inflammations intestinales. Or, d’après une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Brescia (Italie) et de l’Université de Genève (Suisse), les inflammations intestinales sont liées à un déclin cognitif et à des maladies neurodégénératives telles que Alzheimer. Ainsi, le microbiote intestinal serait lié au cerveau. Par conséquent, une mauvaise alimentation et l’accumulation de bactéries inflammatoires pourraient être en cause dans le déclin cognitif.

Comment les glucides affectent notre cerveau ?

Somme toute, les calories que nous recevons des glucides, sous forme de sucre et de gluten, peuvent augmenter le niveau du sucre dans le sang et altérer l’organisme et la digestion, ce qui peut avoir un effet néfaste sur notre cerveau. En effet, selon le Dr David Perlmutter, neurologue, nutritionniste et auteur du livre « Ces glucides qui menacent notre cerveau »,  les effets des glucides sur le cerveau présentent un risque accru de démence qui s’élèverait à 89%.  Ainsi, pour prendre soin de sa santé cérébrale, il recommande de réduire drastiquement le sucre et les glucides, à l’origine de nombreuses maladies, et de se tourner vers une alimentation équilibrée à base d’aliments fermentés (choucroute, kéfir, kombucha, pain au levain, légumes fermentés type cornichons) et d’aliments sources de bons gras (avocat, saumon, maquereau, sardines, graines et noix, huile d’olive, brocoli, épinards). Par ailleurs, il ajoute que le sport, et notamment les exercices aérobies (vélo, course, marche), permettrait de renforcer et de stimuler la production de nouvelles cellules nerveuses.