Les 7 signes qui prouvent que notre taux de sucre dans le sang est trop élevé et pourrait mener au diabète

Publié le 6 janvier 2021
MAJ le 26 novembre 2024

L’hyperglycémie (ou glycémie élevée) se définit par une concentration élevée de sucre dans le sang. Les nerfs, les vaisseaux sanguins et d’autres organes du corps peuvent être endommagés si vous souffrez d’un taux de glucose anormal. Souvent, l’hyperglycémie constitue un danger pour la majeure partie des personnes diabétiques en se traduisant par une insuffisance ou une inefficacité de l’insuline dans le sang. Ne pouvant donc pas entrer dans les cellules à cause du manque d’insuline, le glucose s’amasse dans le sang et augmente le taux de glycémie.

Pour traiter le diabète, la gestion de la glycémie est primordiale, car une fois mal gérée, les conséquences peuvent être graves, allant jusqu’à mettre en péril la vie des personnes qui en souffrent. A jeun, l’hyperglycémie se manifeste par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/ ou 1.10g/l. 

Nous vous présentons ici les causes, les symptômes, les mesures de prévention ainsi que les facteurs de risques liés à l’hyperglycémie. Informations partagées par nos confrères de DoctissimoPasseport Santé, et Healthline.

Causes de l’hyperglycémie

Le taux de glycémie peut augmenter si une personne consomme trop de glucides par rapport à la quantité d’insuline administrée. La glycémie est aussi susceptible d’augmenter en période de stress, en cas de maladie ou dans le cas d’infections. L’absence ou l’insuffisance d’exercices physiques peut aussi jouer en la défaveur de la personne souffrant d’hyperglycémie. Il faudrait donc faire en sorte de se dépenser avec une activité sportive, d’autant plus si la glycémie est élevée et le taux d’insuline est bas.

Symptôme de l’hyperglycémie

  • Urination fréquente : Dans ce cas-ci, la cadence d’urination est telle que le « trop plein » de glycémie se déverse dans l’urine.
  • Une sensation de soif intense : Au fil du temps, la personne ressent plus de soif qu’à l’accoutumé. 
  • Une plus forte sensation de faim : Cette sensation est un signe avant-coureur du diabète. Les cellules se nourrissent de glucose dans le sang, mais si ce processus dysfonctionne, le corps recherche plus de « carburant ».
  • Perte de poids : Bien que les personnes souffrant d’hyperglycémie ont tendance à manger plus, celles-ci perdent du poids de façon inexpliquée. 
  • Trouble de la vision : Une glycémie élevée altère les petits vaisseaux sanguins qui se trouvent dans les yeux. Ceci entraine l’accumulation d’un liquide dans le cristallin de l’œil. Auquel cas, il faut consulter un ophtalmologiste. En effet, en cas de glycémie élevée et prolongée, il existe un risque de cécité.
  • Fatigue : Le sentiment de fatigue se manifeste quand le niveau de sucre est bas. Le glucose se déplace alors de la circulation sanguine vers les cellules du corps.
  • Cicatrisation lente : Des niveaux élevés de glycémie peuvent entrainer une mauvaise circulation sanguine et ralentir la cicatrisation des plaies et autres blessures.  

Prévenir l’hyperglycémie et le diabète de type 2

Chez les personnes à risque, il est important d’effectuer un dépistage du diabète. De plus, il est très recommandé de faire des contrôles réguliers de la glycémie car dans le cas d’un début de diabète, les symptômes ne sont généralement pas visibles.

Ces contrôles sont davantage essentiels aux personnes âgées de plus de 45 ans présentant des facteurs de risque. A titre d’exemple, des antécédents familiaux de diabète.

Aussi, une bonne prévention de l’hyperglycémie passerait  selon la Librairie Nationale de Médecine Américaine, par une pratique sportive soutenue et régulière, une alimentation saine et équilibrée et le maintien d’un poids santé. Ces mesures sont d’autant plus essentielles en cas d’antécédents familiaux de diabète de type 2. 

Facteurs de risque de diabète de type 2

  • Avoir un âge supérieur à 45 ans 
  • Mener un style de vie sans activité
  • Être en surpoids 
  • Favoriser l’alimentation malsaine
  • Avoir des antécédents familiaux de diabète
  • Avoir un syndrome des ovaires polykystiques
  • Aoir des antécédents médicaux de diabète de type gestationnel, de maladies du cœur ou d’accident vasculaire cérébral