Le corps stock le stress et cela affecte vos émotions

Publié le 18 août 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Aujourd’hui, le stress fait indéniablement partie de notre quotidien. Il découle de facteurs aussi diverses que variés et finit à terme, par mettre le corps à bout. Car oui, bien que la nature d’un stress soit mentale, sous certaines conditions, il déteint sur le corps.

Il est assez étonnant de constater que les émotions que vous ressentez et les idées « noires » que vous cultivez, impactent directement votre santé physique.

Sean Grover, psychothérapeute et rédacteur pour Psychology Today, présente les corrélations physiologiques de ces émotions, lesquelles nous ne devons pas refouler. Des schémas récurrents ont pu être observés.

La colère affecte le bas du dos

Le bas de votre dos vous fait particulièrement mal tandis que vous ressentez souvent de la frustration. Selon l’étude de Sean Grover, cela est bien normal. Les colères réprimées se manifestent au niveau de la zone basse du dos.

Il faudrait alors faire en sorte de transformer le caractère destructeur de la colère en quelque chose de constructif. Plus facile à dire qu’à faire nous diriez-vous, mais cet effort de canalisation positive s’avérera gratifiant tant sur le plan personnel que social. Ces étirements peuvent également vous aider à soulager les douleurs du bas du dos.

La peur affecte l’estomac et les intestins

Votre ventre vous fait mal et cela arrive parfois, voire souvent quand vous avez peur. D’ailleurs, les enfants ne disent jamais qu’ils sont angoissés, ils disent qu’ils ont mal au ventre. C’est en général, une réaction corporelle à un conflit. Il faut éviter cette tendance à réprimer les peurs en les reconnaissant d’abord. Ensuite verbalisez-les devant une personne en laquelle vous avez confiance.

Les blessures émotionnelles affectent le cœur et la poitrine

Le psychothérapeute explique cette douleur en faisant référence à l’une de ses patientes. Malgré des examens médicaux, aucune cause psychique à ses symptômes n’a été trouvée. Mais dès qu’il lui a demandé si elle a été blessée par une personne qu’elle aimait, elle a simplement souri tout en acculant la question. Pourtant, lorsqu’elle elle a évoqué la fin de sa dernière relation quelques séances plus tard, elle a éclaté en sanglots.

Persister à ignorer ses blessures trop longtemps est clairement nocif. Le besoin de pleurer et d’accepter sa propre tristesse ne doit aucunement être refoulé. Et bien sûr, la douleur au niveau de sa poitrine avait disparu.

La perte de contrôle affecte les maux de tête

Le besoin persistant de contrôle peut mener à un burnout et des maux de tête lancinants. Le désir de contrôler exacerbe les soucis du quotidien.

Il faut donc savoir lâcher prise, accepter ce que vous ne pouvez pas changer et contrôler et développer une pratique de pleine conscience. Ces techniques de respiration de yoga peuvent également vous aider à soulager rapidement les maux de tête.

Les fardeaux et responsabilités affectent le cou et les épaules

Les douleurs au cou peuvent survenir quand vous supportez trop de responsabilités. Si la douleur est localisée au niveau du cou ainsi que des épaules, le fardeau est encore plus lourd. 

Les ressentiments affectent les niveaux d’énergie 

Votre corps subit les affres du ressentiment quand par exemple vous vous focalisez sur ceux qui vous ont fait du tort. Cela vous empêche de vivre l’instant présent et d’en obtenir les avantages.

Accorder le pardon ou passer à des relations plus épanouissantes vous fera le plus grand bien.

Le traumatisme provoque l’engourdissement

Le souvenir d’un événement traumatique est à la fois accablant et douloureux. S’il n’est pas traité, il se loge dans votre corps. L’impossibilité de faire confiance à autrui est une des nombreuses conséquences de ce trouble.

La première chose à faire pour s’en libérer est de reconnaître le pouvoir qu’il exerce sur vous et de demander de l’aide.

L’anxiété provoque des difficultés respiratoires

Réprimer une grande tristesse peut mener à des symptômes tels que des difficultés respiratoires, une crise de panique ou une sensation d’étouffement. L’anxiété peut générer tous ces troubles.

Pour le psychothérapeute, retenir ses larmes est comparable à la retenue de sa respiration. Ainsi, libérer la tristesse bloquée revient à inhaler une dose d’oxygène frais.

L’oppression provoque des problèmes de voix et de gorge

La tendance à réprimer ses émotions alors que vous ressentez le besoin de parler est corrélée à l’oppression. Celle-ci peut avoir été vécue pendant l’enfance où vous ressentiez qu’il était dangereux de vous exprimer. Résultat, cela se traduit par des problèmes de voix et de gorge. 

Des alternatives sont proposées par le spécialiste. Lire de la poésie à voix haute, écrire ses pensées, favoriseraient la capacité à avoir confiance en soi.

La crise de conscience provoque l’insomnie

Que ce soit en période de stress ou au contraire, en période de croissance personnelle significative, une anxiété se ressent. La perte de sommeil peut ainsi résulter de ces changements. Pour le Dr Sean, l’insomnie est souvent associée à la peur de l’inconnu

Communiquer ses craintes à un ami en qui vous avez confiance peut vous aider à s’abandonner aux bras de Morphée.