Cancer : Le cannabis permet de soulager les effets secondaires de la chimiothérapie

Publié le 24 novembre 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Chaque année, l'Institut national du cancer (INCA), publie un rapport « Les cancers en France ». En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer en France métropolitaine est estimé à 210 882 pour les hommes et 173 560 pour les femmes.

Selon le ministère de la santé américain, des études ont montré que le cannabis avait des effet positifs pour la lutte contre le cancer (les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon sont les plus fréquents…). En effet, les vertus du cannabis peuvent aider à soulager certains symptômes du cancer et des effets de la chimiothérapie améliorant ainsi la qualité de vie des patients et ce grâce aux cannabinoïdes, un groupe de substances chimiques qui activent les récepteurs cannabinoïdes présents dans le corps humain et chez les mammifères.

Ces études montrent également que  la marijuana à base de résine de cannabis,  possède des propriétés anti-inflammatoires, redonnerait  l’appétit et soulagerait les spasmes musculaires. Un véritable remède naturel.

Il est maintenant reconnu que la plante de cannabis peut aider de manière naturelle à soulager les symptômes du cancer ainsi que ceux causés par la chimiothérapie: réduction de la douleur, des nausées, des vomissements, amélioration de l’appétit, du sommeil, de la relation avec l’entourage, de l’humeur….

Aux Etats unis, l’usage de la marijuana à des fins médicales est légal dans 23 États dont notamment  le  Colorado, deux autres États envisagent une légalisation à usage médical d’ici 2016. Néanmoins au niveau fédéral, l’herbe est toujours considérée comme une substance contrôlée figurant sur l’annexe 1 (les autres drogues sur l’annexe 1 comprennent l’héroïne, le LSD, l’ecstasy, la méthaqualone et le peyotl).

En 1970, lorsque la loi sur les substances contrôlées a été promulguée, le cannabis a reçu le label du médicament mais avec un «potentiel élevé d’abus» et «aucun usage médical accepté», ce qui n’est clairement pas une description précise selon le chirurgien américain Vivek Murthy. Dans une interview récente sur « CBS This Morning » il a commenté « Nous avons quelques données préliminaires que pour certaines conditions médicales et symptômes, la marijuana peut être utile».

En 2010, le Centre de recherche médicale sur le cannabis (CMCR) a publié un rapport de 14 études cliniques sur l’utilisation de la marijuana contre la douleur. Les études ont révélé que la marijuana non seulement calme la douleur, mais dans certains cas, elle donne de meilleurs résultats que les solutions alternatives.

Une étude publiée en 2010 dans le Journal de l’Association médicale canadienne concluait que seulement trois bouffées de marijuana par jour pendant cinq jours aidaient les personnes souffrant de douleurs nerveuses chroniques à soulager la douleur et à mieux dormir. Actuellement, le cannabis est le plus souvent recommandé en tant que médicament complémentaire.

Les études sur les effets de l’huile de cannabis se limitaient auparavant à des essais indépendants et souterrains qui n’ont pas été approuvés par le gouvernement.

L’huile de cannabis a prouvé à maintes reprises qu’elle était un traitement efficace pour de nombreuses conditions, et ce soutien du gouvernement est un grand pas pour la recherche.

L’utilisation de la marijuana doit toutefois se faire dans un cadre médical et avec un suivi personnel. Seuls les médecins spécialistes sont habilités à la prescrire pour des vertus thérapeutiques. Son usage ne doit en aucun cas se faire par automédication ni au détriment de son traitement par médicaments.