7 astuces pour avoir une partie intime saine

Publié le 17 octobre 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Si votre vagin pouvait sourire, il le ferait... surtout si vous le gardez en bonne santé. Tout comme n'importe quelle partie de votre corps, il faut savoir choisir les produits et les habitudes d’hygiène qu’il tolère le mieux, et rester attentives aux différents signaux qu’il vous envoie pour vous informer des éventuels problèmes dont il pourrait souffrir. Pour vous aider à garder votre partie intime saine et propre, voici 7 astuces à connaître absolument.

Pour mieux prendre soin de votre partie intime, il est important de comprendre comment elle fonctionne. Le vagin est un organe autonettoyant, c’est-à-dire qu’il se nettoie lui-même grâce à des bactéries présentes naturellement à son niveau et qui servent de barrières protectrices pour ses muqueuses. De plus, il est important à noter que les changements hormonaux tels que la puberté, la grossesse ou la ménopause impactent négativement cette défense immunitaire et déséquilibrent le pH naturel de cette zone sensible. Le stress et les médicaments tels les antidépresseurs peuvent également affecter l’équilibre de la flore vaginale, favorisant ainsi l’apparition de problèmes qui, non traités, peuvent affecter la santé sexuelle et la capacité de la femme à procréer.

Comment maintenir la santé vaginale et traiter les problèmes qui affectent la partie intime ?

  1. Portez des sous-vêtements en coton 

Des sous-vêtements en coton sont à privilégier, car ils laissent votre peau respirer et absorbent efficacement la transpiration, contrairement aux matières synthétiques qui peuvent provoquer une transpiration excessive et favoriser la prolifération bactérienne, responsable de mauvaises odeurs. Évitez également de porter des strings pour limiter les frottements et donc le développement des mycoses.

  1. Arrêter les douches vaginales 

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, injecter une solution d’eau dans le vagin pour bien le nettoyer n’est pas une bonne idée. Au contraire, cette habitude détruit une partie de la flore vaginale, ce qui expose le vagin à un risque d’infection plus important.

  1. Attention aux tampons :

Ne laissez jamais un tampon dans votre vagin plus de 6 à 8 heures, au risque de souffrir du syndrome de choc toxique, qui peut vous être fatal. Il faut également éviter de dormir avec un tampon inséré. Pensez à utiliser des alternatives plus pratiques telles que les serviettes.

  1. S’essuyer de l’avant vers l’arrière

Se laver les mains avant tout contact avec votre partie intime et bien nettoyer l’anus de l’avant vers l’arrière après les selles est essentiel pour éviter la contamination du vagin par les bactéries fécales.

  1. Adopter un régime alimentaire sain : 

Une alimentation saine et équilibrée et une bonne hydratation sont essentielles pour la santé globale du corps, y compris celle du vagin. Certains aliments sont très bénéfiques pour assurer la prévention et le soulagement des problèmes liés à la santé vaginale. On citera le yaourt qui, grâce à ses lactobacilles (bactéries), favorise le maintien d’un bon niveau d’acidité dans le vagin et par la même occasion empêche la prolifération des microbes et champignons responsables des infections vaginales.

  1. Choisir soigneusement son savon : 

Généralement, un rinçage à l’eau tiède est suffisant pour nettoyer votre partie intime. Mais si vous ressentez le besoin d’utiliser un savon, privilégier un pain de savon dont le pH est compris entre 4 et 8. Surtout ne l’utilisez pas plus d’une fois par jour, pour éviter d’irriter cette zone sensible et de perturber sa flore.

  1. Des consultations gynécologiques régulières : 

Chaque femme doit avoir son premier examen gynécologique vers l’âge de 21 ans, ou dès les premiers rapports sexuels. Ces consultations doivent être régulières pour prévenir tout déséquilibre et détecter d’éventuels problèmes à leurs débuts et ainsi les traiter de manière rapide et efficace.

Les conseils en plus : Si vous êtes sujettes aux mycoses, évitez les aliments qui sont favorables à la prolifération des champignons, à savoir : les aliments à fort index glycémique : pain, pâtes, céréales du petit déjeuner, gâteaux, pâtisseries, confiture, miel, soda, jus de fruits…, et les aliments riches en levures et en moisissures : viandes et charcuteries fumées, fromages à moisissures, fruits trop mûrs ou secs, melon, noix de coco, arachides, bière, vin, cidre, jus de fruits industriels (pendant une durée minimale de 3 mois).