Cuba a découvert le vaccin contre le cancer ! Plus de quatre mille personnes ont déjà été guéries grâce à lui !

Publié le 15 janvier 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Le cancer est malheureusement devenu la maladie la plus commerciale et la plus rentable ! Cette maladie fait des ravages dans le monde entier fauchant des vies toutes les secondes. Pourtant, les chercheurs ne ménagent pas leurs efforts afin de trouver des solutions à cette maladie.

Il y a 20 ans et avec un budget très maigre, mais avec beaucoup d’enthousiasme, plusieurs médecins et microbiologistes cubains ont commencé des recherches dans ce domaine, le but n’étant pas de gagner de l’argent, mais de trouver une solution efficace contre ce fléau.

CimaVax, un vaccin qui a fait ses preuves contre  le cancer des poumons

Le vaccin a été testé chez 9000 personnes et plus de 100 000 ont été soignées uniquement sur la base de ce médicament, sans chimiothérapie, ni radiothérapie ou chirurgie.

Une fois qu’un pays pauvre comme Cuba parvient à remporter une victoire contre la plus grande maladie de notre époque, pensez-vous que les géants pharmaceutiques acceptent qu’on fasse du tort à l’industrie qui leur rapporte des milliards ?

Il faut d’abord savoir ce qu’est réellement le cancer

Qu’est-ce que le cancer ? Ce dernier se produit lorsqu’un groupe de cellules dans le corps commence à se multiplier « de façon autonome » et à détruire d’autres tissus. Jusqu’à présent, plus de 200 types de cette maladie insidieuse ont été découverts, les types les plus courants étant celui de la peau, des poumons, du sein et du côlon. Mais pourquoi ces cellules prendraient-elles une telle « initiative » de démultiplication ?

Les raisons ont été identifiées selon les experts comme étant :

  • L’interdépendance génétique
  • Le mode de vie : Nourriture pauvre remplie d’OGM, d’ingrédients artificiels, manque de sport et d’activité physique.
  • L’état émotionnel-mental : le stress et sa mauvaise gestion, l’apport de mauvaises émotions, le pessimisme, l’insatisfaction permanente.

C’est suite à ces choses-là que le corps réagit au niveau physiologique en cessant de produire suffisamment d’hormones, des éléments nécessaires pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Selon les docteurs cubains, le troisième facteur est le plus prédominant, c’est celui qui même seul peut mener vers un diagnostic catastrophique et ce, même en l’absence des deux premiers. Dr Fernando Arees dit : « Soyez en colère, mais en un mot, sortez la colère, exprimez-la puis oubliez-la ! Ne vous inquiétez de plus rien d’autre après. »

Les débuts de la découverte

Tout a commencé avec l’expérience que le Dr. Mishach Bordier a faite sur le poison du scorpion bleu. Il a donc utilisé ce dernier pour éliminer les cellules cancéreuses d’un patient. Chose qui a donné par la suite le produit appelé « EscoZul ».
Et ce n’est qu’après qu’aura lieu une nouvelle victoire dans la guerre contre le cancer, grâce à la découverte d’un vaccin anti-cancéreux appelé CimaVax, inaugurant une toute nouvelle catégorie de traitement, appelée « immunothérapie ».

L’immunothérapie stimule le corps en utilisant ses propres forces. Depuis Novembre 2016, après la visite de Barack Obama à Cuba, le vaccin a déjà été testé dans des laboratoires américains et peut-être sera-t-il le premier produit à passer l’embargo imposé il y a plus de 50 ans sur ce petit pays insulaire. Mais en quoi cela consiste-t-il ?

Le fonctionnement du vaccin

Des scientifiques cubains ont isolé une puissante protéine de la méningite qui se trouve dans une autre protéine épidermique, facteur de croissance ou EGF. L’IRF joue un rôle clé dans le contrôle du cancer car il permet aux cellules cancéreuses de se multiplier de façon incontrôlable. Lorsqu’elle est injectée au patient, cette protéine stimule le système immunitaire afin qu’il reconnaisse les cellules cancéreuses malignes et les détruise. On l’appelle un « vaccin » parce que, comme c’est le cas pour des produits similaires, il encourage le corps à éliminer les éléments agressifs et à prévenir leur production par lui-même.

En plus de Cuba, le vaccin peut être légalement acheté en Bosnie-Herzégovine, en Colombie, au Paraguay et au Pérou. Environ 10 000 personnes souffrant de cancer de poumon ont déjà bénéficié de son effet. Pour les cubains, le traitement est gratuit, mais les étrangers doivent se rendre à l’hôpital d’Etat de La Prada, à La Havane. Le traitement global dure environ 8 mois et coûte au total, séjour et traitement compris, à peu près 10 000 euros.