C’est officiel : Ne pas faire de sport, c’est pire que fumer

Publié le 3 décembre 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Personne n’est sans savoir que maintenir une bonne hygiène de vie impliquant de l’exercice physique régulier associé à une alimentation saine et équilibrée, restent les meilleurs traitements de prévention contre les maladies de toutes sortes et les effets du vieillissement. Que dire donc de son opposé, la sédentarité ? Selon une étude relayée par le Time, celle-ci aurait des conséquences encore plus néfastes que celles de fumer.

Les bienfaits d’une activité physique régulière sont divers et variés et ses vertus agissent aussi bien sur le bien-être moral que physique des individus.

Intervenant autant dans le processus d’amélioration du système cardio-vasculaire, le sport agit également sur le maintien du capital musculaire, osseux et articulaire, il favorise le transit et la capacité pulmonaire, permet la sécrétion d’hormones telle que l’endorphine qui génère la sensation de plaisir, facilite l’évacuation du stress tout en favorisant le sommeil. 

La pratique d’une activité physique est donc salutaire pour le bien-être humain et la préférer à la sédentarité, ne peut être que bénéfique pour la santé en général. 

Une étude met en évidence les conséquences néfastes de ne pas faire de sport

Une étude menée par la Cleveland Clinic aux Etats-Unis et portant sur l’analyse, avec un suivi qui a commencé en 1991 jusqu’à 2014 de 122 007 patients soumis à des tests sur tapis roulant avec pour objectif d’évaluer l’association entre la mortalité toutes causes confondues et l’aptitude cardio-respiratoire chez ceux-ci, a mis en évidence lors de l’analyse des données effectuée du 19 avril au 17 juillet 2018, que la condition cardio-respiratoire est inversement associée à la mortalité à long terme, sans limite maximale d’avantages observés. Une forme aérobique favorisant l’oxygénation et stimulant l’activité cardiovasculaire, était associée à une plus grande survie chez les patients âgés et ceux souffrant d’hypertension.

Le Docteur Jaber, cardiologue à la Cleveland Clinic et auteur principal de l’étude, a qualifié les résultats d’extrêmement surprenant et les a commentés en déclarant que le fait d’être inapte sur un tapis roulant ou lors d’un test d’effort physique a un pire pronostic, en ce qui concerne la mort, que d’être hypertendu, diabétique ou fumeur actuel et que bien évidemment un mode de vie sédentaire comporte des risques mais ne cache pas son étonnement que dans le cas de l’étude précitée, ceux-ci dépassent même les facteurs de risque aussi importants que le tabagisme ou le diabète.

En comparant les sédentaires aux plus performants en exercice, le risque de décès était de 500% plus élevé. Autrement dit, plus une personne fait de l’exercice, plus elle a de chances de vivre plus longtemps et en bonne santé.

La sédentarité – Facteur de risques 

L’inactivité physique est inévitablement liée à un risque élevé de développer ou d’accroitre des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’hypertension et certains cancers.

D’ailleurs une étude réalisée dans le cadre d’un programme de promotion de la santé en entreprise a eu pour objet d’examiner l’étendue de l’inactivité physique et de ses conséquences sur l’aspect du risque cardiovasculaire chez 16 000 employés d’entreprises du canton de Vaud en Suisse.

Au niveau cardiovasculaire, l’appréciation du risque d’accident coronarien peut être reconnue comme plutôt élevée chez les sédentaires par rapport au type de personnes exerçant une activité physique d’au moins 30 minutes, trois fois par semaine. En conclusion, les données analysées, démontrent que la sédentarité est très commune dans le monde du travail et qu’elle s’affilie à une pléiade de facteurs de risques liés à un grand risque cardiovasculaire. 

Une autre étude parue dans le Journal du American Medical Association, démontre qu’un manque d’activité physique pourrait favoriser un risque accru de troubles cardiovasculaires chez les patients atteints de coronaropathie et présentant également des symptômes de dépression. 

La pratique d’une activité physique de façon régulière, est un facteur incontournable permettant la diminution de tous risques sur la santé toutes causes confondues, autant psychologiques que physiques et qui pourrait significativement diminuer et prévenir les risques de développer des maladies cardiovasculaires, du diabète, ou d’autres maladies chroniques.