9 mauvaises habitudes qui endommagent le cerveau

Publié le 6 janvier 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Le cerveau qui représente le principal organe du système nerveux est aussi un organe vital du corps.  Sièges des fonctions cognitives et des émotions, le cerveau contribue à réguler de nombreux processus et fonctions dans l’organisme. Il reçoit un nombre important d’informations et possède une liste de responsabilités interminables. En prendre soin est donc essentiel […]

Le cerveau qui représente le principal organe du système nerveux est aussi un organe vital du corps.  Sièges des fonctions cognitives et des émotions, le cerveau contribue à réguler de nombreux processus et fonctions dans l’organisme. Il reçoit un nombre important d’informations et possède une liste de responsabilités interminables. En prendre soin est donc essentiel pour assurer son bon fonctionnement. Seulement, certaines habitudes que l’on adopte peuvent l’affecter, voire l’endommager.

Voici les 9 habitudes qui peuvent endommager votre cerveau :

1 – Sauter le petit-déjeuner :

Le petit-déjeuner est sans doute le repas le plus sauté de la journée. Par manque de temps ou pour réduire son apport calorique dans le but de perdre du poids, les deux raisons restent non-valables ! Sauter le petit-déjeuner est une grosse erreur. Le matin, notre organisme a besoin de nutriments pour pouvoir fonctionner proprement, surtout qu’il en a été privé pendant toute une nuit. Commencer sa journée sans petit-déjeuner, est synonyme à des niveaux d’énergie faibles, ce qui affecte également les fonctions cérébrales.
Selon de nombreuses études et recherches scientifiques, le petit-déjeuner est essentiel pour booster les fonctions cognitives.
Essayez donc de prendre votre petit-déjeuner 30 minutes après le réveil.

2 – Manger d’importantes quantités :

Outre la prise de poids et le ballonnement qui accompagnent la suralimentation, cette habitude peut aussi entraîner des problèmes cérébraux. En effet, consommer d’importantes quantités de nourriture notamment celle qui est riche en sodium, peut causer une hausse de la tension artérielle, laquelle impacte les artères du corps et ceux du cerveau. Quand les parois des artères qui irriguent le cerveau sont endommagées, des plaques se forment dessus et les rendent moins souples. Ceci affecte les cellules nerveuses du cerveau et peut même conduire à un AVC.
Rappelons que l’hypertension est l’un des principaux facteurs de risque d’AVC.

3 – Fumer :

On connait tous les effets du tabac sur la santé, et sur les poumons surtout, mais saviez-vous qu’il peut aussi affecter le cerveau ? En effet, fumer augmente les risques du développement d‘Alzheimer, parce qu’il accélère le déclin cognitif lié à l’âge. Les performances intellectuelles baissent chez les personnes âgées, ce qui peut annoncer le début d’une dégénérescence cérébrale.
Une étude menée par le King’s College à Londres, et publiée dans la revue Age And Ageing, vient corroborer ces faits. Les chercheurs ont démontré que le tabac peut bel et bien favoriser le déclin cognitif et peut même élever les risques de démence.

4 – Consommer beaucoup de sucre :

Le sucre est l’ennemi numéro 1 de la ligne, de la santé, mais aussi du cerveau ! D’après une étude réalisée par l’Université de Californie aux États-Unis, une alimentation très riche en fructose peut ralentir le cerveau, ce qui va impacter la mémoire et les capacités d’apprentissage.

5 -La pollution :

La pollution est un problème auquel nous faisons face au quotidien. L’air extérieur ainsi que celui qui circule à l’intérieur de nos maisons contient beaucoup de substances polluantes qui affectent la santé globale et surtout celle de notre cerveau.
Rappelons que comme l’ensemble du corps, le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner correctement. Seulement, quand l’air est très pollué, il ne peut l’utiliser. Résultat : un manque d’oxygène qui peut causer une baisse des fonctions du cerveau.
Par ailleurs, une étude menée par une équipe de scientifiques anglais de l’Université de Lancaster en Angleterre a découvert que la pollution pouvait « pénétrer le cerveau ». Les chercheurs ont, en effet, découvert la présence de nanoparticules de magnétite dans le cerveau de certaines personnes décédées, ayant souffert de maladies neuro-dégénératives.
Selon les scientifiques, ces nanoparticules qui sont respirées par le nez peuvent atteindre le cerveau et y causer des dommages. Ces dernières pourraient contribuer au développement de maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer

6 – Le manque de sommeil :

Une courte nuit de sommeil affecte l’ensemble du corps, mais tout rentre dans l’ordre quand on reprend de bonnes habitudes. Par contre, quand le manque de sommeil devient fréquent ou permanent, comme c’est le cas des insomniaques, ceci peut causer des dommages irréversibles au cerveau.
En effet, ne pas dormir suffisamment entraine une destruction des cellules cérébrales. D’après une étude réalisée par l’école de médecine de l’Université de Pennsylvanie et menée sur des souris, le manque de sommeil peut causer une perte de 25% des neurones qui jouent un rôle dans le processus de cognition.

7 – Se couvrir la tête pendant le sommeil :

Certaines personnes ont la fâcheuse manie de se couvrir la tête en dormant. Erreur ! Ce geste provoque une réduction d’apport en oxygène, ce qui peut affecter les fonctions cérébrales. De plus, cette habitude augmente les risques d’inspirer d’importantes quantités de dioxyde de carbone.

8 – Faire travailler le cerveau quand on est malade :

Trop travailler lorsqu’on est malade affecte notre santé globale et plus particulièrement notre cerveau. Pour guérir et reprendre ses forces, notre corps et notre cerveau ont besoin de se reposer. Mais quand on les fait travailler, cela peut non seulement ralentir le processus de guérison mais aussi les impacter.

9 – Le manque de stimulation du cerveau :

Le manque de flux d’idées peut causer la régression du cerveau, parce qu’on ne le stimule pas assez. La pensée est essentielle pour la croissance du cerveau et son développement, tout comme le fait d’avoir une vie sociale et des conversations.
Prendre part à des conversations intellectuelles nourrit l’esprit et renforce son efficacité.