7 conseils de gynécologues pour protéger le vagin des maladies

Publié le 11 janvier 2020
MAJ le 26 novembre 2024

La zone vaginale est fragile et vulnérable aux bactéries qui peuvent chambouler la flore. En présence de corps étrangers, des mycoses peuvent proliférer et favoriser une sensation d’inconfort et des troubles urinaires. Seulement, pour prévenir les infections et les mycoses, il est utile d’adopter des rituels afin de se parer contre ces risques. Ces habitudes qui peuvent paraitre anodines sont salutaires pour votre santé vaginale. Sans elles, la zone vulvaire et vaginale peut être fragilisée contre les risques et développer des cystites et des infections. Voici 7 gestes à adopter au quotidien pour avoir une meilleure hygiène intime. 

Certaines femmes peuvent pratiquer des toilettes agressives et compromettre leur santé vaginale en usant de produits non adaptés à cette zone vulnérable. De nombreuses habitudes que l’on juge utiles sont pourtant néfastes et peuvent nous exposer aux risques d’infections et de mycoses. Et pour cause, un corps étranger introduit dans notre vagin le fragilise et le rend inapte à produire des sécrétions à même de lutter contre les agressions extérieures. Voici les habitudes à instaurer pour une meilleure santé intime au quotidien.

Comment contracte-t-on une infection vaginale ?

Contrairement à ce que l’on peut communément penser, les infections vaginales ne sont pas exclusivement la cause d’un rapport sexuel non protégé. Parfois, elles résultent d’une mauvaise habitude adoptée qui peuvent fragiliser ces muqueuses. La mycose vaginale est un trouble qui concerne 75% des femmes et est caractérisée par plusieurs épisodes qui peuvent survenir dans l’année. Celle-ci peut résulter d’une infection à candida albicans, des petits parasites naturellement présents dans le vagin.

Cette infection est caractérisée par des pertes liquides, blanches et malodorantes accompagnées de rougeurs et de démangeaisons. Gardnerella Vaginalis est caractérisée par un déséquilibre de la flore vaginale due à la disparition des lactobacilles ainsi qu’une prolifération de bactéries. Cette affection est fréquente chez les femmes sexuellement actives et peut également être un facteur de vulnérabilité aux infections transmissibles en l’absence de traitement. Cette vaginose peut entrainer des brûlures et des pertes malodorantes. Elle peut également être provoquée par l’usage de produits de toilettes au Ph élevé et des douches vaginales agressives.

Voici les habitudes à instaurer pour une meilleure hygiène intime d’après le Dr Jen Gunter 

Pour prévenir les risques liés aux infections non sexuellement transmissibles tels que candida albicans, Gardnerella Vaginalis ou encore le mycoplasme, il est essentiel d’adopter des habitudes saines pour une meilleure hygiène intime.

– Une toilette intime adaptée :  Pour lutter contre la prolifération de bactéries, il est essentiel de laver cette zone correctement. Pour cela, il faut nettoyer la zone vulvaire et anale une à deux fois par jour. Insistez sur les plis et les zones difficiles d’accès. L’eau ne doit pas pénétrer dans le canal vaginal.

– Choisir les bons produits : Pour une meilleure toilette intime, il est nécessaire de choisir un savon au Ph adapté à celui de la peau. Un produit non adapté peut favoriser l’asséchement vaginal et la fragilisation de ces muqueuses. Après la défécation, la toilette devra être opérée de l’avant vers l’arrière. Cette méthode amenuise le risque de contamination par le germe Escherichia coli.

– Un séchage après la toilette : Après le lavage, un bon séchage est de mise. Privilégiez une serviette personnelle exclusivement prévue pour cette zone et insistez sur les plis et le capuchon du clitoris. Le nettoyage doit être délicat.

– Bannir les déodorants intimes : Ces derniers contiennent du parfum et peuvent vulnérabiliser la santé de la vulve.

– Choisir une lingerie adaptée : Les culottes en élasthane et en nylon peuvent fragiliser les muqueuses, et ce, surtout en présence d’humidité. Préférez une lingerie en coton que vous laverez à 60° C. Conserver son maillot de bain mouillé est également un geste à bannir pour prévenir les risques de mycoses et d’infections. Evitez le port prolongé de sous-vêtements serrés.

– Ne pas garder un tampon plus de 4 heures : Cette habitude peut exposer le vagin aux risques d’infections et de contraction de champignons.

– Se laver les mains : Ce rituel avant et après la toilette permet de limiter le risque de contamination par les germes.

Rapports sexuels : une habitude à instaurer

Un geste est indispensable pour prévenir les risques d’infections. Pour chasser les éventuels microbes, il est essentiel d’uriner avant et après les rapports sexuels. Il est déconseillé de se laver en profondeur et de nettoyer l’intérieur du vagin.