5 signes précurseurs du cancer du côlon

Publié le 21 septembre 2017
MAJ le 26 novembre 2024

Le cancer du côlon ou cancer colorectal est le troisième type de cancer le plus répandu en France. Il s’agit également de la deuxième cause de décès par cancer. Il est difficile de le détecter lors de ses premiers stades de propagation puisque les symptômes ne semblent pas alarmants à première vue. Ainsi, la plupart de ces signes précoces sont ignorés et lorsque le cancer est finalement diagnostiqué, il est malheureusement souvent trop tard. Pourtant, plus tôt il est dépisté, plus grandes seront les chances de guérison

Voici 5 symptômes précoces du cancer du côlon mais que les gens ignorent en général :

1. La fatigue

Le cancer du côlon provoque une sensation de fatigue constante puisque les cellules cancéreuses consomment énormément d’énergie et il peut également provoquer une perte de sang. Si malgré le fait que vous dormiez suffisamment et mangiez sainement, vous ressentez toujours de la fatigue, il serait préférable de consulter un médecin.

2. Des crampes abdominales

On a souvent tendance à ignorer les crampes d’estomac puisqu’elles peuvent être associées à un grand nombre d’affections non cancéreuses et surtout à des douleurs passagères dues à un mauvais transit ou autres. Cependant, ces crampes peuvent être le signe de quelque chose de beaucoup plus grave donc, à l’avenir, prêtez-y attention !

3. Des selles irrégulières

En général, les gens prêtent peu attention à leurs selles. Cependant, leur fréquence, consistance, couleur et apparence en disent long sur votre santé et indiquent même si vous souffrez ou non d’un cancer du côlon.

4. Une perte de poids soudaine

N’ignorez pas non plus l’appel à l’aide de votre corps, si vous perdez soudainement beaucoup de poids sans aucun changement de votre mode de vie ni alimentation, rendez-vous immédiatement chez votre médecin pour en connaitre la raison.

5. Une présence de sang dans les selles

Ne soyez pas gêné de parler de ce genre de problème à un spécialiste et n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin aussitôt que possible. Les selles noires ou un saignement du rectum peuvent être dus au cancer colorectal.

Comment réduire le risque de cancer du côlon

– Privilégiez une consommation régulière de fruits, de légumes et de céréales pour améliorer la qualité de votre système digestif et ainsi réduire les risques de cancer.

– Faites du sport  de manière assidue et régulière et tachez de rester actif

– Essayez de maintenir un poids équilibré

– Évitez de fumer ou de boire de l’alcool

– Éviter de manger de la charcuterie et diminuez votre consommation de viande rouge.

Que dit la science ?

Selon de récentes études, consommer des noix réduirait de plus de 40 % le risque de rechute du cancer du côlon. Pour ce faire, il faudrait en consommer environ 60 grammes (deux à trois poignées) par semaine. Cependant, tous les oléagineux ne se valent pas. Par exemple, la cacahuète ne semble pas fonctionner aussi bien que les fruits à coque qui sont donc à privilégier.

Une autre étude indique qu’une alimentation riche en pruneaux pourrait réduire le risque de ce cancer. Les chercheurs ont constaté que les consommateurs de pruneaux possédaient plus de bactéridies, des bactéries bénéfiques à l’intestin, et avaient moins de foyers de diverticules anormaux. D’autres études ont déjà souligné l’importance d’un régime végétarien ou d’un régime riche en piment pour protéger du risque du cancer colorectal. 

Le régime végétarien

Un régime végétarien riche en poisson et en crustacés diminuerait le risque de cancer du côlon de 43 %. Cependant, ce risque varie selon le type de régime végétarien suivi. Par exemple, un régime de type végétalien, sans œufs et sans produits laitiers, réduirait le risque de 16 % seulement.

Le régime riche en piment

La capsaicine présente dans le piment déclencherait une réaction protectrice contre le risque de cancer colorectal. Ce composant actif du piment semble capable de tuer certaines cellules cancéreuses. En effet, lors d’une étude, des chercheurs ont injecté cette substance dans les cellules prostatiques cancéreuses de souris et 80 % de ces cellules ont été détruites, tandis que les cellules saines sont restées intactes. De plus, la capsaicine a permis de prolonger la durée de vie des souris de plus de 30 %.

Cependant, il ne faut pas oublier que le risque de cancer du côlon n’est pas uniquement lié au régime alimentaire. Il dépend également des facteurs génétiques.