5 raisons pour lesquelles votre vagin est douloureux après un rapport sexuel et voici quoi faire

Publié le 15 janvier 2018
MAJ le 26 novembre 2024

La vie sexuelle se découvre à travers les âges, s’expérimente et est parfois semée d’embûches. En effet, il arrive que dans cette découverte du plaisir, les hommes ainsi que les femmes soient confrontés à des troubles physiques, au niveau du pénis ou du vagin.

En effet, bien que l’anatomie humaine soit bien faite, les rapports sexuels peuvent être douloureux. D’ailleurs, il est fréquent que les femmes ressentent des douleurs au vagin mais quelles en sont les causes et comment faire pour les éviter ? Pour vous aider, voici 6 raisons pour lesquelles vous ressentez des douleurs vaginales et que faire pour les éviter.  

Les 5 raisons pour lesquelles votre vagin est douloureux après le sexe

  1. Le manque de lubrification

L’une des principales causes de douleurs vaginales durant et après un rapport sexuel est le manque de lubrification. Chaque femme produit différentes quantités de lubrifiant naturel et beaucoup de raisons expliquent ce manque comme l’âge, certains médicaments, des naissances antérieures ainsi que des blocages psychologiques. Au-delà des sensations amoindries durant l’acte sexuel, le manque de lubrification associé au frottement du pénis peut causer des microlésions du vagin et le rendre plus vulnérable aux infections. 

Que faire ? 

Tout d’abord, il convient d’utiliser un lubrifiant naturel, comme l’huile de noix de coco (lors de rapports sans préservatifs car cette huile est incompatible avec ces derniers), durant l’acte sexuel ainsi qu’après afin de réhydrater la zone. En outre, ne lésiniez pas sur les préliminaires afin d’augmenter votre excitation sexuelle et donc votre capacité de lubrification. 

  1. Les atouts masculins de votre partenaire

Il arrive que votre partenaire sexuel soit très bien doté ce qui peut provoquer des douleurs à la suite du rapport sexuel, notamment s’il opte pour une pénétration trop profonde et un rythme de croisière trop rapide. 

Que faire ? 

En premier lieu, il convient d’utiliser une bouillotte afin de soulager immédiatement la partie douloureuse. Ensuite, pour éviter à nouveau ces douleurs, misez sur les préliminaires qui permettent de lubrifier le vagin. En outre, veillez à utiliser des positions sexuelles qui offrent un angle de contrôle à votre partenaire pour que la pénétration soit moins profonde. 

  1. Les frictions intenses

Bien que les frictions entre le sexe de votre partenaire et votre vagin soient agréables, si elles sont trop intenses, cela peut causer un inconfort, notamment s’il y a un manque de lubrification.

Que faire ? 

Si votre vagin fait vraiment mal ou est enflé après le rapport sexuel, mettez un ou deux glaçons dans un gant de toilette épais puis sur l’extérieur de vos sous-vêtements pendant 10 à 15 minutes. Toutefois, pour éviter ce type de douleurs, prenez les mesures adéquates afin de bénéficier d’une bonne lubrification. Des préliminaires de longue durée permettent généralement de résoudre le problème ainsi que le fait de commencer doucement et lentement la pénétration.

  1. Le latex

Certaines personnes sont allergiques, ou sensibles, au latex. C’est pourquoi, des douleurs peuvent être ressenties après un rapport sexuel avec un préservatif. Cela s’explique par l’irritation du vagin par cette matière.

Que faire ? 

Premièrement, pour apaiser les douleurs, utilisez l’astuce des glaçons en veillant à bien les mettre sur vos sous-vêtements et pas directement en contact avec le vagin pour évite d’irriter davantage ce dernier. Enfin, après avoir parlé de vos doutes à propos d’une allergie ou d’une sensibilité probable au latex avec votre gynécologue, veillez à utiliser d’autres types de préservatifs qui ne contiennent pas de latex dont les préservatifs féminins.

  1. Les infections vaginales

Si vous ressentez un inconfort qui va au-delà d’une légère démangeaison, c’est-à-dire de fortes démangeaisons, des brûlures ou des pertes blanches anormales, il se peut que vous souffriez d’une infection vaginale. Il peut s’agir d’une mycose, d’une vaginose bactérienne ou encore d’une infection sexuellement transmissible. 

Que faire ? 

Évitez un auto-diagnostique et veillez à consulter votre médecin traitant. En outre, pour réduire le risque d’infection, il convient d’utiliser un préservatif et de respecter certaines règles de base, comme le fait d’aller uriner après un rapport sexuel afin de diminuer le risque de développer une infection urinaire. Par ailleurs, respectez le pH de votre flore vaginale en proscrivant les douches vaginales intensives à base de gel intime et préférez un rinçage à l’eau claire.