Violence contre les enfants : un bébé décède à cause de son beau-père

Publié le 28 avril 2021
MAJ le 26 novembre 2024

C’est une affaire sordide d’agression sexuelle. Il s’agit du viol d’une fillette de 18 mois. La petite fille a subi des blessures et des violences sexuelles qui ont conduit à sa mort. L’auteur de cet acte criminel n’est autre que le petit ami de sa mère.

Ces faits tragiques ont été rapportés par le journal Mirror. Elle s’appelait Sharon et avait à peine 18 mois. Vulnérable et à la merci de son agresseur, la victime a subi de nombreuses blessures mortelles.

La petite Sharon avec sa maman. Source : Mirror

Une agression sexuelle qualifiée de « pure horreur »

Il arrivait à la mère de la petite Sharon de laisser cette dernière de temps en temps mais rarement, sous la garde de son petit ami Gabriel Robert Marincat, âgé de 25 ans. Ce jour-là, comme elle devait aller travailler, elle n’avait d’autres choix que de lui confier son bébé. Mais plus tard, lorsque la grand-mère de la petite Sharon est arrivée au domicile de sa fille, elle a découvert sa petite-fille évanouie avec des traces de vomi sur ses vêtements et semblait avoir subi de graves blessures à la suite de violences corporelles. Elle a donc été emmenée à l’hôpital pour être secourue. Malheureusement, elle a succombé à ses blessures et n’a pu être sauvée.

Gabriel Robert Marincat, le petit ami de la mère de la petite Sharon. Source : newsner

Selon les médias locaux, l’enquête menée par la police a abouti à l’arrestation de Gabriel, le petit ami de la mère de Sharon avec qui il vivait pendant 3 mois. De ce fait, il a été arrêté après qu’il se soit enfui chez sa mère pour se réfugier. La maman de Sharon qui a rompu avec son petit ami suite à cet évènement tragique, n’avait jamais eu de soupçons vis-à-vis de lui auparavant.

La maman n’a jamais soupçonné que son petit ami maltraitait sa fille. Source : mirror

Les résultats de l’autopsie ont révélé que la petite Sharon portait des blessures anciennes et qu’elle a été frappée à plusieurs reprises, sans pour autant avoir reçu des soins ou des traitements. Pour expliquer ces blessures, l’homme a prétendu que la petite Sharon avait tiré un radiateur sur elle et que la blessure ne semblait pas être quelque chose de sérieux puisqu’elle avait commencé aussitôt à jouer. Toutefois, l’équipe médico-légale a exclu l’hypothèse d’un accident et a affirmé que les blessures du petit ange ont été sciemment infligées par son agresseur. Au cours de l’enquête, il a été révélé que la petite a non seulement été agressée sexuellement mais aussi battue violemment et à maintes reprises. Après avoir lu le rapport d’autopsie, le juge a qualifié cette affaire sordide de « pure horreur ». Ces histoires d’agressions sexuelles à l’encontre des bébés sont nombreuses, à l’instar de celle commise par ce père sans cœur qui viole son bébé et le tue.

La violence à l’égard des enfants, un enjeu de santé publique

La section européenne de l’OMS exhorte les gouvernements à redoubler d’efforts pour éradiquer la violence à l’encontre des enfants, comme publié dans PARENTS. Cette action urgente est à prendre en considération au vu des conséquences de ces violences sur la santé de l’enfant aussi bien sur le plan physique que psychologique. Un rapport publié par l’OMS Europe fait état d’un chiffre alarmant d’au moins 55 millions d’enfants qui souffrent de violence au sein de la région européenne. Sans oublier, le meurtre de 700 enfants chaque année dans la région ainsi que les coûts financiers très élevés, pour traiter les victimes de la violence.

Par ailleurs, et selon un article publié dans France bleu, la plupart des agressions sexuelles à l’encontre des enfants sont perpétrées par des personnes proches de la victime. Un cas sur cinq de viol a été commis par un parent ou par un proche de l’entourage de l’enfant et se déroule dans le cadre familial. Selon une enquête menée par IPSOS, l’âge moyen des enfants violentés est de 10 ans et l’étude a permis de démontrer que trois fois sur dix, les enfants ont connaissance que leur agresseur s’en est déjà pris à leur sœur, leur frère ou leur cousin. De plus, l’enquête a révélé que les victimes ont dû subir pendant plus d’un an, la violence et ont dû survivre à ses conséquences tout au long de leur vie sur leur santé mentale et physique ainsi que sur leur vie sexuelle, sociale, familiale et professionnelle.