Une prophétie prédit le prochain pape après la disparition du Pape François 1er

La récente disparition du pape François, à la surprise générale, a réactivé un mystère vieux de près de 900 ans : la prophétie des papes. Ce manuscrit énigmatique, attribué à saint Malachie, intrigue autant qu’il inquiète. Aurait-il vraiment prédit la fin prochaine de la papauté… et bien plus encore ?
La prophétie de saint Malachie : mythe ou vision ?
Selon la tradition, c’est au XIIe siècle que l’évêque irlandais Malachie aurait eu une vision lors d’un séjour à Rome. De cette expérience spirituelle intense serait née une liste de 112 devises latines, chacune décrivant un futur pape à partir de Célestin II, élu en 1143.
Curieusement, cette prophétie serait restée confidentielle jusqu’au XVIe siècle, époque à laquelle elle fut rendue publique… justement quand elle semblait correspondre étrangement aux papes de l’époque. Coïncidence ou manipulation ? Le débat reste ouvert.
François, dernier pape avant l’apocalypse ?
Le décès de François, à l’âge de 88 ans suite à une hémorragie cérébrale, survient à un moment charnière : selon certains interprètes de la prophétie, il ne resterait qu’un seul pape à venir, désigné comme « Pierre le Romain ».
Ce dernier régnerait durant une période de grandes épreuves, jusqu’à la destruction de Rome et l’arrivée du Jugement dernier. De quoi nourrir les spéculations les plus sombres sur la fin des temps, notamment à l’approche de l’année 2027, que certains croyants associent au retour du Christ.
Trois candidats au nom prophétique
Fait troublant : parmi les neuf favoris pressentis pour succéder à François, trois portent le prénom Pierre. Hasard remarquable ou symbole prophétique ? Il s’agit notamment du cardinal Peter Erdő (Hongrie), de Peter Turkson (Ghana) et de Pietro Parolin (Italie), tous des figures influentes au sein de l’Église.
Ce détail suscite un vif intérêt chez les amateurs de prophéties. Car si « Pierre le Romain » est effectivement le prochain pape, cela ferait de lui… le dernier, selon la prédiction de Malachie.
Une prophétie sujette à interprétations
Les premières devises de la prophétie sont étonnamment précises jusqu’au pape Urbain VII (1590). Ensuite, le style devient plus énigmatique, ouvrant la porte à des lectures variées. Pourtant, certains éléments frappent par leur cohérence. Par exemple :
- Jean-Paul II, né lors d’une éclipse solaire, serait identifié comme « De labore solis ».
- Benoît XVI, ancien Olivétain, serait « Gloria olivae », la gloire de l’olivier.
La précision s’atténue au fil du temps, rendant les interprétations plus spéculatives mais toujours fascinantes.
Une fascination moderne pour l’ésotérisme chrétien
Cet engouement n’est pas nouveau. Déjà en 1958, le cardinal Spellman aurait tenté de s’illustrer dans une mise en scène correspondant à une devise prophétique, en naviguant sur le Tibre avec des moutons, évoquant « pastor et nautor » (berger et marin). Ce folklore montre combien la prophétie de Malachie a marqué les esprits à travers les siècles.
Le verdict final approche-t-il ?
Avec la mort de François et la convocation prochaine du conclave, les regards se tournent vers Rome. Le prochain pape sera-t-il ce mystérieux « Pierre le Romain » ? La prophétie s’arrête-t-elle là… ou annonçait-elle une nouvelle phase dans l’histoire de l’Église ?
Qu’on y croie ou non, ce récit ancien rappelle combien religion, symbolisme et imagination peuvent tisser des liens profonds entre le passé et l’avenir.