Une prof mariée âgée de 35 ans a couché secrètement avec un élève de 15 ans

Publié le 9 septembre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Les dangers auxquels sont exposés les mineurs sont nombreux et peuvent même se manifester à des endroits qu’on ne soupçonne que très peu. Kandice Barber, est une enseignante qui a commis l’inconcevable en allant jusqu’à avoir des relations sexuelles avec son élève adolescent âgé seulement de 15 ans, des faits relatés par BBC News.

Dans chaque domaine professionnel, les abus sont présents et l’enseignement ne fait pas exception à cette règle malheureusement. Le fait est que la relation maître-élève est initialement basée sur la confiance, sauf qu’il arrive que cette dernière soit violée si le professeur abuse de son autorité pour humilier l’élève, lui porter préjudice ou l’exploiter dans un quelconque but. Ces circonstances complexifient souvent la résolution du problème puisque les, délits commis sont généralement passés sous silence.

Les conséquences de ces actes sont malheureusement nombreuses mais sont pour certaines, désastreuses. Et ce qui rend les choses d’autant plus dramatiques, c’est que dans un monde où le harcèlement existe partout, l’un des rôles de l’enseignant est de contribuer à la protection de l’enfant ou de l’adolescent par l’information, la sensibilisation mais aussi l’intervention en cas de maltraitance subie par l’élève.

Une enseignante qui aurait jeté son dévolu sur l’un de ses jeunes élèves

Les faits se déroulent dans le comté du Buckinghamshire au Royaume-Uni. Et tout a commencé lorsque Kandice Barber, une institutrice âgée de 35 ans et mariée, a jugé bon de se rapprocher d’une certaine façon de l’un de ses élèves de l’école secondaire où elle exerçait ses fonctions, comme relayé par BBC NEWS.

La relation serait probablement restée secrète si une photo de Kandice où elle exposait ses seins n’avait pas fait le tour de l’école. A partir de cette découverte, le directeur de l’établissement a décidé de se pencher sur la question car il s’est avéré que la photo en question avait été à la base envoyée par la professeure au jeune élève sur Snapchat.

Suite à cela, la « Aylesbury Crown Court » qui était en charge de l’affaire a découvert que l’envoi de la photo n’avait eu lieu que bien après que l’accusée ait eu des rapports sexuels avec l’adolescent, dans un endroit isolé. Elle l’aurait ainsi récupéré en voiture lui expliquant qu’elle voulait bien être en tête-à-tête avec lui dans un endroit discret. Une proposition à laquelle il aurait répondu favorablement, en suggérant les champs.

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Barber avait en premier lieu réussi à faire partie de la liste d’amis du garçon en lui demandant de lui emprunter son téléphone pour une raison banale alors qu’elle avait prémédité de saisir les informations de son compte afin de s’envoyer une invitation sur Snapchat. C’est à partir de là qu’elle a pu garder contact avec lui. Elle lui envoyait visiblement des messages suggestifs, l’incitant à la convoiter jusqu’à ce qu’elle réussisse à coucher avec lui.

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Le cheminement semble être long avant que tous les faits ne soient définitivement établis

A sa première convocation au bureau du directeur à ce sujet, l’adolescent a nié avoir eu des relations sexuelles avec son enseignante. Néanmoins, il finira par divulguer la véritable version des faits. C’était lors d’une rencontre avec un membre de l’équipe de lutte contre la maltraitance des enfants au poste de police d’Aylesbury : « J’ai menti car elle m’avait dit qu’il était possible qu’elle soit enceinte suite à notre relation… J’ai alors commencé à paniquer. J’ai caché la vérité à tout le monde, sauf à mes amis. »

Le garçon, dont l’identité n’a pas pu être rendue publique pour des raisons juridiques a également déclaré : « Elle m’a dit que si je la dénonçais ou que je lui faisais faux bond, elle allait m’entraîner avec elle dans sa chute. Ses propos m’ont évidemment mis en colère et je ne lui ai plus adressé la parole. »

Kandice Barber, de son côté, a nié beaucoup de faits dont elle avait été accusée depuis son arrestation le 12 Mars de l’année dernière. Elle s’était livrée à une assistante sociale au sujet des messages « amicaux » qu’ils s’échangeaient ainsi que sur la photo où on pouvait la voir seins nus. Elle a cependant nié avoir eu des rapports sexuels avec le jeune garçon.

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Le rapport de l’assistante sociale auprès du tribunal fait aussi référence à des problèmes que l’accusée aurait traversés avec son mari, car elle serait tombée enceinte mais qu’elle aurait perdu le bébé avant qu’il n’arrive à son terme.

Mais le fait est que beaucoup d’éléments vont à présent en sa défaveur : la nature malsaine des messages envoyés, la photo mais aussi les menaces proférées à l’encontre de la victime.

Richard Milne, procureur à la Aylesbury Crown Court, explique que dans la juridiction en vigueur en Angleterre et au pays de Galles, peu importent les circonstances, l’enseignant n’est clairement pas autorisé à avoir des relations sexuelles avec un de ses élèves mineurs, le consentement n’est donc pas pris en compte dans ces cas-là.

A l’heure actuelle, la question n’a toujours pas été tranchée par la justice anglaise, mais ce qui demeure sûr c’est que cette histoire assez révoltante devrait nous poser les bonnes questions sur la confiance dans le milieu de l’enseignement et sur les facteurs psychologiques qui peuvent pousser une personne à commettre des actes aussi répréhensibles.