Une maman est emprisonnée après avoir défendu sa fille d’une agression
Pour protéger notre progéniture, nous sommes souvent prêts à affronter tous les dangers et ce, jusqu’à mettre sa vie en péril. Quand nous voyons que notre enfant est exposé à un danger, il est presque instinctif de passer à l’action quoiqu’il en coûte. Cette mère en est la preuve vivante. Après avoir surpris sa fille se faire attaquer par un groupe d’adolescentes, celle-ci envisage tout de suite d’en venir aux mains pour la secourir. Seulement, cette mère courageuse a été emprisonnée pour avoir voulu défendre son enfant. Ce témoignage nous est relayé par le site The Epoch Times.
Quand on apprend que notre enfant est exposé à un danger, nous sommes tout de suite envahis par un sentiment de colère et d’injustice. Il est presque instinctif de vouloir aider le fruit de ses entrailles à rester sain et sauf. C’est le cas pour cette mère de famille quand elle surprend un groupe d’adolescentes agresser sa fille. A cause de cette intervention courageuse, cette maman a été punie d’une peine d’emprisonnement.
Une violente altercation
Une mère de 34 ans de l’Etat de Virginie a été emprisonnée pour avoir défendu sa fille lors d’une bagarre. Pendant leur promenade en ville, la mère et sa fille ont été interpellées par une adolescente, elle même accompagnée de sa mère. Les deux jeunes filles ont commencé à se battre. Quelques temps après, d’autres adolescentes se sont jointes à cette violente altercation. Le groupe de jeune filles s’en prenait à la fille de la jeune mère désemparée. Pour les séparer, la mère de 34 ans a aspergé les agresseurs avec une bombe lacrymogène. Selon les autorités, l’altercation tire son origine d’une dispute d’adolescentes qui a duré quelques jours.
Intervention policière
Quelques temps après l’altercation, la police est intervenue. A leur arrivée sur les lieux, les autorités ont remarqué que les jeunes filles avaient peine à respirer à cause de la bombe lacrymogène. Une autre mère a également tenté de mettre fin à la bagarre mais cette dernière avait atteint une ampleur considérable. « Les enfants m’ont dépassé et je n’ai pas pu les empêcher de se bagarrer » a-t-elle déclaré. Une autre mère a confirmé que le groupe d’adolescentes a été aspergé par une bombe lacrymogène, notamment sa fille.
Bombe lacrymogène
Selon les rapports, les autorités ignorent à qui appartenait l’arme blanche. Les mères témoins de la scène ont été indignées par l’intervention de la mère de 34 ans. L’une d’entre elle a déclaré : « En tant que mère, on ne peut pas faire ça a un enfant. Elle ne s’est pas mise à notre place » Les agents policiers ont alors arrêté Rankins. Après son interpellation, la mère trentenaire a été inculpée pour trois chefs d’accusations dont celui de contribution à la délinquance.
Se rendre justice soi-même
S’il n’est pas encouragé de se rendre justice soi-même, nombreux sont les parents qui n’hésitent pas à intervenir en dépit des conséquences auxquelles ils s’exposent. Cependant, une vengeance n’est pas encouragée car elle peut également mettre le parent en souffrance en danger. Pour lutter contre le fléau du harcèlement scolaire et moral, il est nécessaire de demander une aide extérieure qui pourra aider l’enfant à reconstruire sa vie et à lutter contre les séquences liées à ce phénomène. Une aide thérapeutique pourra être envisagée pour aider la victime à exprimer son isolement. Pour prêter main forte à son enfant, il est essentiel d’aviser les équipes pédagogiques si ces intimidations ont lieu dans le cadre scolaire. Souvent, la victime ne sollicite pas d’aide car l’intervention des parents peut être à l’origine de nouvelles brimades.
Harcèlement scolaire : les signes à repérer
En tant que parent, il est souvent difficile de déduire que son enfant souffre de harcèlement scolaire car celui-ci ne peut rien laisser paraître par honte et culpabilité. Observer une situation d’échec scolaire, une détérioration du matériel de classe, un isolement progressif, une appréhension lors des périodes de rentrées sont autant de signes qu’il est nécessaire de communiquer avec son enfant et d’aborder le sujet avec patience et transparence.