Une maman enceinte décède après avoir reçu des analgésiques pour calmer les douleurs des contractions

Publié le 28 novembre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Parfois, une simple erreur de traitement peut mener à une mort soudaine. Découvrez l’histoire de cette maman enceinte à qui l’on a administré des analgésiques. Toute sa famille pleure son décès inattendu après son admission en urgence à l’hôpital. Ce médicament pour lutter contre la douleur causera sa perte.  

Nul ne pouvait s’imaginer que ce moment censé être joyeux allait se transformer en véritable cauchemar pour cette famille. Et pour cause, ils ont perdu cette maman qui devait accueillir un enfant. Malheureusement, un médicament lui vaudra de mourir, comme relayé par Fox13.

maman enceinte

Une maman décède après qu’on lui ait administré des analgésiques. Source : Fox 13

Des médicaments pour calmer les douleurs des contractions

Sabrina de La Rosa, une mère de famille de 3 enfants devait accueillir un nouveau bébé. Elle connaîtra une mort tragique après avoir ressenti des contractions. La raison : les médecins lui ont administré des analgésiques, des médicaments pour apaiser la douleur. Ces derniers lui ont dit qu’après ce traitement, elle devait quitter l’hôpital. Son gynécologue-obstétricien n’a pas émis de réserve quant à la prise d’analgésiques par cette maman avec un bébé à naître. Une erreur fatale qui causera la mort de cette dernière.

Un gynécologue-obstétricien coupable

Jason Helliwell, le médecin en charge du cas de Sabrina a déjà été accusé 32 fois de crime pour avoir fait de fausses déclarations pour obtenir des avantages médicaux. Ce dernier est également en probation pour négligence grave et inconduite sexuelle. La famille de la victime témoigne que la maman avait reçu des analgésiques et que l’infirmière n’a pas donné de détails sur ces derniers. Toujours selon les proches de Sabrina, cette dernière aurait crié de douleur au moment de la piqûre.

Une dose de Fentanyl

Après avoir entendu ce cri, la maman de Sabrina a demandé à la soignante de quel analgésique il s’agissait. Chose à quoi elle a répondu : « Je lui ai donné 100 ml de Fentanyl » Ce médicament fait partie de la famille des opioïdes et est 100 fois plus puissant que la morphine. Pire encore, d’autres analgésiques lui ont été donnés par voie intraveineuse. Après cela, la maman enceinte ne répondait plus à sa famille et les infirmières ont tenté de la réanimer. La mère de la victime de cette erreur médicale fatale a témoigné que les infirmières ne leur ont même pas demandé de changer de pièce pendant qu’elles tentaient de la ramener sa fille à la vie. Si le Fentanyl est fréquemment donné aux femmes enceintes, cette mort reste un mystère. Aujourd’hui, sa famille se demande si ce traitement était la seule option.

Les infirmières ont sauvé le bébé

Après que les infirmières aient tenté de réanimer Sabrina pendant environ 20 minutes, ces dernières ont aidé à pratiquer la césarienne d’urgence pour sauver son bébé à naître. La famille témoigne : « Ils ne l’ont jamais nettoyé une seule fois, il y avait du sang dans toute la pièce. […] Elle était couverte de sang de la tête aux pieds ». La mère ajoute qu’elle a dû demander aux soignantes de nettoyer sa fille pour que tout le monde puisse lui dire adieu.

Jaxx, le bébé souvenir

Malgré cette perte très douloureuse pour cette famille, cette dernière est heureuse d’accueillir le petit Jaxx, sauvé de cette erreur médicale. Il est aujourd’hui heureux et en bonne santé.  Désormais, les proches de Sabrina aimeraient avoir plus d’explications après cet incident. L’hôpital où elle était censée accouché a témoigné de toute sa sollicitude pour son décès tragique. Dans un communiqué, ils ont écrit : « Nos plus sincères condoléances vont à la famille de Sabrina De La Rosa pour leur perte. La mort d’un patient est toujours difficile pour toutes les personnes impliquées. Un dialogue ouvert et transparent entre la direction de l’hôpital et la famille de Sabrina est en cours pour les aider pendant cette période difficile. » Ils ont également ajouté que ce cas était en train d’être étudié et que dans un souci de confidentialité, ils ne donneraient pas de précisions sur les soins administrés à Sabrina. Comme elle, cette maman a été la victime d’une erreur médicale qui ne l’a heureusement pas tuée. Elle a été diagnostiquée à tort avec un cancer et a dû subir une ablation du sein et une chimiothérapie.

Quelles sont les erreurs médicales les plus courantes ? 

Si les erreurs médicales ne conduisent pas toujours à la mort, 50% d’entre elles pourraient être évitées et 1 patient sur 20 en est victime, comme cité dans Femme actuelle. 12% d’entre elles entraînent l’invalidité ou la mort de celui qui les subit. Parmi celles qui sont les plus fréquentes, une mauvaise prescription de traitements inadaptés, des blessures post-chirurgicales ou des erreurs de diagnostic. Les deux dernières concernent la moitié des erreurs médicales. Ces deux enfants ont également été victimes d’une erreur pharmaceutique et en sont morts. Ils se sont fait délivrer du Tramadol au lieu de recevoir un laxatif.