Une fillette de 4 ans a gardé son frère en vie pendant des jours après le meurtre-suicide de ses parents
Les parents sont des repères pour leurs enfants. Ils sont censés leur servir de modèle de vie et leur préparer un avenir radieux, loin du danger et de l’insécurité. Cependant, lorsque ceux-ci décèdent, c’est un véritable coup dur pour les petits en quête d’orientation, encore plus lorsqu’ils sont en bas âge. Un fait surprenant, rapporté par nos confrères du Dailymail, s’est déroulé dans la ville de Chatsworth. Une petite fille de 4 ans à peine aurait réussi à préserver la vie de son petit-frère pendant plusieurs jours après le décès de leurs parents. Zoom sur cette histoire hors du commun.
C’est en Californie que David Kooros Parsa, âgé de 46 ans, et son épouse Mihoko Koike de 38 ans, ont été retrouvés morts dans leur maison. Selon le Département de Police de Los Angeles, les deux enfants de moins de 4 ans sont parvenus à survivre à la faim et à la soif pendant plusieurs jours, après ce qu’ils considèrent comme un meurtre-suicide des parents.
“Un véritable miraculé”
Selon les dires des autorités policières de Los Angeles, Davis Kooros Parsa se serait tiré une balle dans la tête, après avoir assassiné son épouse. Les deux enfants du couple, une fille et un garçon âgés respectivement de 4 ans et 2 mois s’en sont sortis indemnes.
Selon les rapports des enquêteurs, les deux enfants sont restés seuls pendant plusieurs jours après que leurs parents se soient suicidés. Interrogée par les journalistes de la chaîne américaine Foxla, la capitaine de la police de Los Angeles, Maureen Ryan a qualifié le bébé d’un véritable miraculé, sans oublier de rendre honneur à l’héroïsme de sa grande sœur.
Geste héroïque d’une fillette de 4 ans, après le suicide de ses parents
Selon les médias, ce serait les voisins d’en face, James et Olivia Robinson, qui auraient découvert les enfants.
Le couple se serait inquiété après une visite des policiers le matin même, qui se seraient rendus sur les lieux à la demande d’autres membres de la famille pour une procédure d’assistance sociale, mais sans succès. Accompagnés d’un ami de la famille et d’un serrurier, le couple Robinson s’est alors rendu dans le domicile pour enfin découvrir le drame.
La jeune fille était en piteux état et sentait l’urine. Après l’avoir interrogée par rapport à ses parents, cette dernière a répondu qu’ils étaient en haut et seraient blessés. Les Robinson ont alors appelé les secours qui, après leur arrivée, ont emmené les enfants à l’hôpital pour une observation médicale avant de les confier aux autorités. Marqués par ce sauvetage, les services de police n’ont pas hésité à saluer la bravoure et l’héroïsme de la jeune fille.
Après le suicide : comment aider les enfants ?
Dans son ouvrage “Les enfants en deuil par suicide”, Cécile Paesmans revient sur le traumatisme subi par les enfants, ces derniers ayant besoin d’une attention particulière face à leur deuil. En effet, les réactions de choc et de déni risquent d’être plus intenses pour les petits, la perte d’un proche de manière précoce et violente étant plus difficile à intérioriser. Cela peut donc mener à une réaction différée, notamment des troubles du comportement.
Pour Paesmans, il est donc essentiel d’accompagner les enfants sur le long-terme, car l’entourage minimise parfois les conséquences du deuil chez les plus jeunes. Souvent parce que ces derniers n’ont réagi que de manière brève ou indifférente à l’annonce de la mort d’un parent en raison de leur jeune âge. Il faut alors prendre la peine d’expliquer ce qui s’est passé à l’enfant, de manière honnête mais adaptée à ses capacités d’assimilation et de compréhension selon son âge.
L’accompagnement de l’entourage s’avère crucial pour le développement de l’enfant. Un suivi par des professionnels est également recommandé pour fournir à ce dernier une structure d’échange où il peut s’exprimer et faire le point sur ses émotions.