Une femme souffrante du cancer de l’ovaire risque de mourir car « les gens ne donnent plus de sang » à cause du Coronavirus

Publié le 17 juillet 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Le coronavirus s’est accaparé l’attention du monde entier. Cela est légitime puisque c’est la première fois que l’on vit une pandémie d’une ampleur internationale. Le virus a tué des milliers de personnes à travers le monde et pourrait risquer d’en tuer encore plus mais cette fois-ci d’une façon plus indirecte. Maria Ayelen une jeune femme de 32 ans atteinte du cancer de l’ovaire, dans un témoignage poignant et émouvant, explique comment les dons de sang ont chuté à cause de la pandémie du covid-19, ce qui met sa vie en danger. Découvrez le récit de cette histoire bouleversante qui a été relayée par nos confrères du prestigieux journal argentin Clarin

En Janvier 2020, le coronavirus n’était qu’une menace lointaine pour Maria Ayelén Garcia. À 32 ans, la jeune femme est diagnostiquée du cancer des ovaires. Dans une interview réalisée par le quotidien Argentin Clarin, Maria partage un témoignage émouvant qui vise à sensibiliser les gens face à la problématique des dons de sang.

Maria Ayelen Garcia

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Un traitement lourd

Maria est une jeune femme de 32 ans qui a été diagnostiquée du cancer des ovaires en Janvier dernier. Puisqu’un mal ne vient souvent pas seul, Maria souffre aussi d’une embolie pulmonaire. Face à son besoin urgent de traitement, elle est immédiatement hospitalisée à l’hôpital d’Argerich.

De là, elle raconte au quotidien Clarin que son hospitalisation était quelque peu prévisible, en effet sa quatrième séance de chimiothérapie a été plutôt lourde. Les médecins lui ont administré un médicament qui la fatigue. Soucieuse, elle déclare en parlant de sa chimiothérapie : « J’espère que mon corps pourra la tolérer ».

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Du sang et des larmes

Quelques semaines plus tard, le coronavirus se propage à travers le monde entier et rapidement des mesures de confinement sont mises en place un peu partout à travers le globe. Les populations réduisent donc leurs sorties au strict minimum.

Bien que le confinement soit efficace pour tenter de maîtriser la pandémie, cela a un effet direct : Les individus, soucieux de ne pas être touchés par le virus, ont tendance à beaucoup moins faire de dons de sang qu’avant la pandémie. La pandémie a causé une baisse de 80 % des dons de sang en Argentine par exemple.

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Cette baisse met en danger beaucoup de malades comme Maria. Celle-ci déclare : « Ma vie et celle de beaucoup de personnes dépendent de la solidarité des autres » avant d’ajouter : « Mon objectif, c’est de sensibiliser les gens. Bien que nous soyons en pleine pandémie et qu’il faut faire attention au coronavirus, nous pouvons construire une société plus solidaire, empathique et inclusive. Le sang ne peut être fabriqué. Faites un don, nous pouvons avoir besoin d’une transfusion sanguine ».

Le témoignage de Maria donne à réfléchir et nous permet de découvrir une autre facette de la réalité causée par le coronavirus, qui ne touche pas que ceux qui en sont atteints.

Les réserves en dessous du seuil d’alerte

La baisse de don de sang touche aussi la France. En effet et depuis la levée du confinement, les donneurs de sang sont beaucoup moins nombreux qu’avant la crise sanitaire. Pis encore, les réserves seraient en dessous du seuil d’alerte ce qui inquiète les autorités.

Pour cette raison, le gouvernement français invite les gens à faire des dons de sang afin de sauver des vies et d’aider à soigner des milliers de malades. Pour ce faire, il suffit tout simplement d’avoir entre 18 et 70 ans et de peser au moins 50 kg. Sachez toutefois qu’au-delà de 60 ans, il vous faudra l’autorisation du médecin qui sera là pour vous prélever.