Une femme est transportée à l’hôpital souffrante d’un AVC survenu alors qu’elle avait un orgasme

Publié le 27 décembre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Si le sexe est essentiellement vécu comme un plaisir pour les partenaires, ce moment privilégié n’est pas exempt d’accidents. Des rapports sexuels vigoureux peuvent être à l’origine d’arrêts cardiaques chez les hommes et provoquer une mort subite. Un accident vasculaire cérébral a failli coûter la vie à une femme de 44 ans quelques minutes avant « l’approche de l’orgasme ». Suite à ses ébats, elle a immédiatement été conduite à l’hôpital où les médecins ont réussi à la ranimer. Le partenaire de la victime a été choqué par la rigidité du corps de sa compagne alors qu’il lui faisait un cunnilingus. Un préliminaire qui aurait pu être fatal pour la quarantenaire. Ce témoignage tragique nous est relayé par nos confrères du site britannique Daily Mail.

S’il s’agit d’accidents extrêmement rares, des ébats sexuels peuvent parfois coûter la vie à l’un des partenaires. Cela a été le cas pour cette femme qui a failli mourir pendant que son compagnon pratiquait le cunnilingus. La quarantenaire a été victime d’un accident vasculaire cérébral mais a été sauvée par les médecins des urgences. Les scanners ont révélé qu’un vaisseau sanguin s’était rompu pendant les préliminaires.

La rupture d’un vaisseau sanguin

Alors qu’une femme était en plein ébat sexuel, une femme a été immédiatement conduite à l’hôpital en raison d’un accident vasculaire cérébral (AVC). La quarantenaire londonienne s’est évanouie alors qu’elle approchait de l’orgasme. Les scanners ont plus tard révélé qu’un vaisseau sanguin s’était rompu durant les préliminaires. Les médecins n’ont pas précisément expliqué les facteurs à l’origine de cet accident mais ont indiqué que des changements de la pression sanguine peuvent causer subitement la rupture des vaisseaux.

rupture de vaisseau sanguin

Un cas d’étude

La femme anonyme a été soignée au West Middlesex University Hospital, en banlieue londonienne. Son partenaire, dont le sexe n’a pas été précisé à ce jour, a remarqué que son corps était « rigide » pendait qu’il faisait un cunnilingus. Les scientifiques ont fait de ce phénomène un cas d’étude puisque le docteur chargé des soins de la quarantenaire a indiqué dans une revue scientifique que la patiente a témoigné de l’approche d’un orgasme avant qu’elle ne perde complétement conscience. Le spécialiste a alors évoqué les particularités de l’hémorragie subarrachnoide.

Une présence de signes vitaux

Avant son admission aux urgences, la femme présentait toutefois des signes vitaux et ressentait une douleur de « 6 sur 10 » en raison d’un mal de tête. Les médecins ont d’abord émis l’hypothèse que la patiente était atteinte de convulsions mais les scanners ont plus tard révélé des saignements à l’intérieur du crâne. Ils ont alors diagnostiqué une hémorragie subarrachnoide avec « peu de saignements ». Dans le rapport mentionné ci-dessus, ces derniers ont admis qu’il existe une corrélation entre l’acte sexuel et l’accident cérébral.

Une corrélation confirmée

Toujours selon le rapport publié par les médecins, des modifications physiologiques s’opèrent lors d’une relation sexuelle. « Des anciennes expériences relatives au coït démontrent que la circulation sanguine et le battement cardiaque augmentent durant l’orgasme » peut-on lire dans le document. Pour soigner la femme, les médecins ont eu recours à une procédure appelée « enroulement endovasculaire » qui consiste à injecter des métaux dans l’artère afin de neutraliser l’hémorragie et la coagulation sanguine. La victime a été soignée pendant deux semaines dans l’établissement et n’a pas subi de séquelles. Selon les médecins, la femme était une fumeuse régulière, une buveuse occasionnelle et souffrait d’asthme. Cette dernière a également été atteinte d’une malaria cérébrale. Toutefois, ces facteurs n’ont pas d’incidence sur cet accident selon les médecins.

Sexe : quels dangers ?

Si le sexe est souvent qualifié d’habitude bonne pour la santé, il existe certains risques accidentels qui peuvent survenir lors du coït et parfois, comme dans ce témoignage, les préliminaires. Parmi eux : la fracture du pénis, la déchirure vaginale et à plus forte raison l’arrêt cardiaque et l’accident vasculaires cérébral. Si pour ces deux derniers dangers il est difficile de se prémunir de ses conséquences, pour les cas de déchirure vaginale ou la fracture du pénis, il est possible de se protéger. C’est dans cette optique qu’il est recommandé d’éviter les rapports sexuels vigoureux dans des positions inadaptées et d’utiliser du lubrifiant dans le cas de sécheresse vaginale.