Une dominatrice de 68 ans fait payer 140 euros de l’heure aux hommes pour nettoyer sa maison
La sexualité est un univers de possibles où tous les fantasmes sont dans la nature. Exprimant la profondeur du subconscient, le désir est un phénomène complexe qui peut se matérialiser par des plaisirs cérébraux impliquant des interactions qui se distinguent des rapports sexuels jugés « classiques ». La domination en fait partie et est de moins en moins considérée comme une sexualité déviante. Popularisé par le mummy porn 50 Nuances de Grey, le BDSM est entré dans le langage courant et revêt désormais des aspects ludiques pour sortir des alcôves d’initiés. Cette dominatrice de 68 ans fait payer 140 euros de l’heure aux hommes pour nettoyer sa maison. Ce fantasme hors du commun prend lieu et place dans une « salle de jeux » aménagée par la femme. Un témoignage qui nous est relayé par nos confrères du site britannique The Daily Mail.
Véritable champ mouvant, il arrive que la sexualité se transforme au fil des années et nous révèle des fantasmes qui tirent leur origine de la profondeur de notre subconscient. Jeux de rôles, accessoires, tantrisme sont tout autant de pistes pour atteindre le nirvana à deux. Parfois, les sexualités sortent des sentiers balisés et s’expriment dans la volonté de dominer son partenaire. C’est le cas pour cette femme qui prend plaisir à faire payer 140 euros de l’heure des soumis pour qu’ils puissent nettoyer sa maison.
Un fantasme tardif
Sherry Lever, une femme de 68 ans a découvert son fantasme sur le tard. Après son divorce, la sexagénaire a été initiée aux plaisirs de la domination. Depuis, son désir est stimulé à la vue d’hommes habillés en soubrettes nettoyant sa maison. Pour accueillir ses « esclaves », elle a aménagé une « chambre du fétichisme » et facture ses services 140 euros de l’heure. Et Maitresse Sophia [ndlr : son pseudonyme] ne fournit aucune prestation, bien au contraire, puisqu’elle est payée pour que les hommes puissent faire le ménage chez elle.
Une dualité excitante
Pour la domina retraitée, sa vie sexuelle la stimule par sa dualité. La femme comme les autres le jour troque ses vêtements de ville la nuit pour des costumes aguicheurs en latex. Au début de son cheminement vers la domination, Maîtresse Sophia était opératrice de téléphone rose. Une carrière parallèle que ses enfants soutiennent et acceptent. « Ce n’est pas parce que j’ai plus de 60 ans que je ne peux pas vivre de ma sexualité en portant des vêtements en latex » s’exalte Sherry. Puis de continuer : « Après mon divorce, j’ai perdu toute confiance en moi. Ma fille Amy a pensé que ma reconversion en opératrice était une excellente idée. » Une décision qui l’a orientée vers son nouveau fantasme.
Humiliation
Après avoir embrassé son fantasme de domina, Maitresse Sophia a commencé à recevoir des sollicitations incessantes. Trois mois plus tard, elle a décidé d’accueillir son premier client à son domicile. « J’ai réalisé que j’étais douée pour ça et, en l’espace d’une semaine, les hommes me suppliaient de les humilier. Le jour où j’ai reçu mon premier client il était vêtu d’un habit de soubrette rose et portait des talons hauts » se souvient Sherry. Puis de continuer : « Au moment où il s’est agenouillé pour nettoyer ma cuisine, je me suis sentie tellement vivante » Ce souvenir a été une réelle épiphanie puisqu’aujourd’hui elle est dominatrice à plein temps.
Un arsenal d’accessoires
Dans le placard de Sherry, se nichent des dizaines d’accessoires destinés à assouvir ces fantasmes. Parmi eux : des menottes, des gants en cuir, des masques, des fouets ou encore les vêtements de soubrette qu’elle affectionne tant. Pour embrasser entièrement sa sexualité, elle a aménagé une pièce en véritable maison du désir. « Il y a une cage en métal dans la chambre fétichiste où j’enferme mes esclaves s’ils décident de dormir chez moi » se réjouit Maîtresse Sophia.
La domination : des racines psychologiques
Dans une société qui insuffle que la sexualité doit être dénuée d’agressivité, le fantasme de domination est animé par une volonté de transgression. Cet accord de brutalité consentante est essentiellement cérébral et n’est pas pour autant prisé des personnalités dites « dominantes », bien au contraire. Certaines personnes privilégient cette sexualité pour asseoir leur désir de contrôle en réponse à un souvenir d’oppression. Ce jeu entre adultes consentants nécessite une transparence entre partenaires au sujet de leurs limites. Dans ce cas, un « safe word » (mot d’arrêt) est établi au moment où l’une des personnes n’est pas en accord avec une pratique.