Un homme sans cœur viole une fillette de 4 ans dans un restaurant Mc Donald’s

Publié le 5 juin 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Selon une enquête Ipsos pour l'association Mémoire traumatique et victimologie publiée en octobre 2019, 130 000 filles et 35 000 garçons sont victimes de viols et de violences sexuelles chaque année en France. Une histoire sordide qui fait froid dans le dos vient s’ajouter à la liste des crimes à l’encontre des enfants de par le monde. Un homme de 37 ans d’Oklahoma aux Etats Unis, aurait violé une fille de 4 ans dans les toilettes d’un Mcdonald's. Ce témoignage qui glace le sang nous est relayé par nos confrères de The Sun.

Joshua David Kabatra

Les chiffres sont alarmants: dans l’Hexagone, 19 700 mineurs ont été victimes de viols et de violences sexuelles en 2016, dont 78 % sont des filles, selon LCI. Les conséquences sont très lourdes surtout sur le plan psychologique, car il s’agit d’un véritable traumatisme affectant à la fois la victime, et son entourage. Les sentiments d’indignation et de colère peuvent perdurer malgré l’arrestation du pédocriminel en cause.

L’histoire de cette petite fille de 4 ans, retrace les mésaventures de la victime tout autant que ses parents. Ceux-là poursuivent un homme, Joshua David Kabatra, âgé de 37 ans qui a violé leur fille de quatre ans dans une salle de bain d’une aire de jeux de McDonald’s, que l’enfant visitait lors d’une excursion organisée par sa garderie.

Les faits

mcdonalds

Selon les déclarations de la police de Midwest City, c’est un employé de la garderie qui a frappé à la porte verrouillée des toilettes lorsqu’il a constaté que la petite fille y avait tardé. A ce moment-là, un homme est sorti en disant qu’il se lavait les mains. La petite fille, qui ne manquait pas de courage, a alors accusé Joshua David Kabatra de l’avoir agressée sexuellement.

Selon The Sun, l’homme a d’abord nié les accusations qui lui ont été adressées en déclarant à la police qu’il voulait simplement vomir dans le lavabo parce qu’il se sentait mal. Il avait même accepté de passer au détecteur de mensonges.

Mais lorsqu’il a appris que la fille allait subir un examen en vue de prouver le viol, il a fini par avouer son crime.

A ce jour, Joshua David Kabatra, est reclus dans la prison d’Oklahoma City, et son dossier ne mentionne pas d’avocat qui souhaiterait le défendre.

Joshua David Kabatra 1

Des parents furieux

Les parents de la victime ont décidé de poursuivre l’école de la petite fille également, puisque cette dernière est demeurée sans surveillance. La garderie a “imprudemment et négligemment laissé la victime” livrée à son agresseur et demandent une indemnisation pour les dommages, les frais médicaux et la détresse émotionnelle.

Du côté des enquêteurs, le chef de la police de Midwest, Brandon Clabes, défend les employés de la garderie qui selon lui n’ont commis aucune faute. Il insiste sur le fait qu’ils faisaient leur travail, et qu’ils ont réagi lorsqu’ils ont vu que la petite fille tardait à sortir des toilettes. Il déclare alors : « La seule personne qui a fait quelque chose de mal est notre suspect qui a commis le crime sur une innocente victime de quatre ans. ».

Mais pourquoi de tels fantasmes ?

20 à 30 % des agresseurs ont eux-même été agressés dans leur enfance. Si ces chiffres sont loin de légitimer la souffrance que les pédocriminels causent à leurs victimes, ils permettent selon le Dr Roland Coutanceau, psychiatre et expert-criminologue auprès de plusieurs tribunaux, de trouver l’origine de leurs fantasmes et de prévenir de tels actes.

Le spécialiste a une explication relayée dans le magazine Psychologies : c’est à l’adolescence, que les complications de passage à une sexualité adulte sont observées, et ces futurs pédophiles restent fixés dans une sorte de pré-puberté.

Le manque de prise en charge de ces troubles est pour lui favorable à la multiplication des actes pédocriminels qu’on peut prévenir car il est possible de travailler sur l’agression subie, l’adolescence difficile et la personnalité problématique, malgré les différences entre les profils.