Un homme coupe le pénis de l’homme qui a violé sa femme

Publié le 16 mai 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Suite à une colère ou une frustration, il peut être naturel de vouloir porter préjudice à la personne qui nous a causé du tort. Pourtant, se faire justice soi-même, cette réaction émotionnelle qui fait écho à une volonté de vengeance est interdite par la loi. Si la loi du talion tolère et encourage la réciprocité du crime, elle est juridiquement et pénalement répréhensible. Metro relaye qu’en Ukraine, un homme en a malheureusement fait la terrible expérience. 

Jusqu’où pouvons-nous aller par amour ? Voilà un sujet de réflexion qui mériterait beaucoup d’attention. A des degrés différents, nous avons tous besoin de protéger l’être aimé. Parce que son bonheur contribue au notre, mais surtout parce que son malheur retentit outrageusement sur nous. Alors, nous faisons tout ce qui est en autre pouvoir pour assurer son bien-être et faire en sorte qu’il soit en sécurité. Mais que se passe-t-il lorsqu’on perd le contrôle ? C’est là qu’il devient difficile de distinguer la frontière entre le bien et le mal.

Œil pour œil dent pour dent

En Ukraine, un jeune homme de 27 ans, dont l’anonymat sera préservé, rentrait chez lui avant d’apercevoir sur le chemin de son domicile une scène des plus horrifiantes. Dans des buissons à proximité de sa maison, un individu tenait sa femme par la gorge et était en train de la violer. Il s’appelle Dmitry Ivchenko.

Le mari de la victime s’est alors jeté sur son agresseur, l’a frappé sur la tête et s’est saisi de son couteau suisse avant de lui couper le pénis. Le lendemain, l’homme s’est rendu à la police, et Dmitry Ivchenko, qui risque 5 ans de prison a été emmené à l’hôpital et a subi une opération. Le tabloïde rapporte que les médecins n’ont pas confirmé si l’agresseur sera en mesure de récupérer la fonctionnalité de son organe.

Dmitry Ivchenko

Dmitry Spaskin, l’avocat du mari de la victile a expliqué que ce dernier voulait simplement protéger sa femme et qu’il a perdu le contrôle de ses actions. « Il ne réalisait pas ce qu’il faisait », assure l’homme de loi. Aujourd’hui, l’homme qui a vraisemblablement voulu sauver sa femme des griffes de son violeur encourt une peine de prison plus longue que lui.

Interrogées par les médias, de nombreuses résidentes du quartier ont exprimé leur soutien au mari. Pour elles, Dmitry Ivchenko aurait continué à agressé d’autres femmes si son pénis n’avait pas été coupé. Lors de ses déclarations au procureur de la justice, l’agresseur a tenté de justifier son acte en expliquant qu’il avait été largué par sa petite amie une semaine avant l’incident. Il assure qu’il était soul et qu’il n’était pas conscient de ce qu’il faisait.

femme de dmitry

Lorsqu’un proche a été victime de violence sexuelle

Une agression sexuelle, qui peut aller d’un contact sexuel indésirable au viol, perturbe tout le développement émotionnel de la victime. Si cette dernière peut évidemment s’en remettre, elle aura pour cela besoin du soutien infaillible de ses proches.

Si vous êtes dans cette situation, il est important de savoir qu’il n’y a pas de durée « normale » ou d’un déroulement « type » dans le processus de rémission. Les victimes se retrouvent submergées par toute sorte de sentiments. Elles peuvent donc pleurer sans vraiment savoir pourquoi, avoir besoin de la présence constante des autres parce qu’elles ont peur de se retrouver seules ou au contraire préférer s’isoler.

Il est nécessaire de faire preuve de compréhension et, même si vous souhaitez qu’elle aille mieux, ne pas lui imposer qu’elle s’en remette rapidement. Aussi, sachez également que tout comme pour les victimes, vous pouvez vous adresser à plusieurs points d’info qui pourront vous guider et vous aider à mieux gérer la situation.