Un garçon trisomique est violé dans une école par un membre du personnel

Publié le 3 novembre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Les enfants sont des êtres angéliques, qui méritent toute notre attention pour évoluer. Ainsi, ils pourront évoluer et perdurer les connaissances et les valeurs humaines dans le temps. Il est désolant d’entendre que de plus en plus d’enfants sont victimes de maltraitance, sexuelle notamment. Ceci est encore plus révoltant quand il s’agit d’un enfant à besoin spéciaux, sans défense, comme le cas de ce jeune trisomique de 13 ans. Une histoire relayée par nos confrères du DailyMail.

Au-delà de l’anomalie génétique dont ils ont hérité, les enfants trisomiques sont une véritable source de joie. Leur sourire béat ne peut que vous faire croire en un monde meilleur. Il est dur à imaginer qu’il puisse être victime d’une quelconque maltraitance, d’un viol en particulier. Un membre du personnel d’une école spécialisée ne s’en est pourtant pas retenu.

Une école qui se transforme en scène d’horreur 

En Afrique du sud, à Johannesburg exactement, une mère avait pris soin d’inscrire son enfant atteint de trisomie 21 dans une école spécialisée. Une école qui est censée lui fournir tout l’encadrement pédagogique adapté à son cas, pour ainsi assurer son apprentissage. A la fin d’une journée, elle fut inquiète de ne pas trouver son fils à l’endroit où elle venait le chercher d’habitude.

S’en suivit alors une recherche stressante d’une heure avec deux autres professeurs. C’est à ce moment qu’ils rencontrèrent le prétendu “abuseur”. Il semblait paniqué au début comme le décrit la mère de l’adolescent, avant de se rattraper et de leur dire “ qu’il doit certainement être assoupi dans une salle de classe”. Ce qui confirma ses doutes est que l’homme en question a pu trouver le jeune garçon immédiatement après. Il ouvrit une salle qui était fermée à clé, et la victime en sortit immédiatement. A en croire les détails rapportés par la chaîne d’informations locale Sowetanlive, l’adolescent n’avait pas l’air d’une personne qui dormait mais plutôt de quelqu’un qui attendait qu’on lui ouvre la porte. La mère mentionna aussi que son fils avait les yeux rouges, comme s’il pleurait.

Une fois dans la voiture, elle remarqua le comportement bizarre de son fils, d’autant plus qu’une odeur inhabituelle émanait de lui. “ Un peu comme s’il se serait mal essuyé en sortant des toilettes” confie-t-elle. Une fois qu’elle lui retira ses vêtements, elle fut horrifiée de constater les signes marquant d’un abus sexuel. Chose qu’un médecin confirma, son fils a bel et bien été violé. Aussitôt, le suspect a été suspendu en attente d’une investigation, sans pour autant qu’il soit arrêté immédiatement par les autorités.

Comment accompagner un enfant victime d’abus sexuel ?

Un abus sexuel signifie tout acte contraignant qu’il soit verbal, psychologique, visuel et tout contact physique perpétré par une personne sur un enfant, en quête de sa propre stimulation sexuelle ou celle d’une tierce personne. Il est possible que vous ne vous rendiez pas compte que votre enfant, ait effectivement été victime d’abus sexuel. Pour cela, certains signes sont révélateurs :

  • Vérifiez si votre enfant a des blessures : en l’aidant à s’habiller ou à prendre sa douche, il se peut que vous trouviez des traces d’infections au niveau de son organe génital ainsi que des bleus ou des blessures. Il se peut aussi que vous remarquiez qu’il a une difficulté à marcher ou à s’asseoir.
  • Un changement comportemental soudain : il peut se retenir d’uriner, devenir hyperactif, avoir des troubles d’appétit, des troubles de sommeil avec une présence de cauchemars. Il peut aussi développer un comportement destructeur envers lui-même, et chercher à provoquer des blessures de tout genre.

Si avec la présence de l’un ou plusieurs des signes suivants, vous soupçonnez que votre enfant ait été victime d’un abus sexuel. Voici comment vous pouvez agir :

  • Pour encourager votre enfant à se confier, il doit se sentir écouté. Ne le forcez pas non plus à parler, mais vous pouvez lui dire : “ J’ai remarqué que tu as changé dernièrement, s’il y a quelque chose que tu aimerais me confier, je suis là, il n’y a aucune raison d’avoir peur, cela restera entre nous deux “. Ne pressez pas votre enfant à parler, une fois qu’il sera prêt, il se confiera. Il faut y aller doucement.
  • Si votre enfant vous le révèle, essayez malgré la difficulté de la situation, de gérer vos émotions. Comment votre enfant vivra ce traumatisme par la suite dépend de vous. Ainsi si vous vous comportez de façon hystérique, cela le plongera dans l’angoisse et il se sentira comme la cause de votre malheur.
  • Discutez avec votre enfant à propos de la situation sans le forcer, puis complimentez les confidences dont il vous a fait part.
  • Il faut impérativement demeurer discret et n’en informer que les spécialistes concernés pour protéger sa vie privée.
  • Il est aussi impératif d’agir en procédant aux examens médicaux nécessaires et en prévenant la police.