Un enfant refuse de quitter la tombe de ses parents sans savoir qu’ils sont partis pour toujours
Il est vrai que nous, adultes, aimons tellement certaines personnes que nous avons tendance à oublier qu’un jour viendra où elles ne seront plus parmi nous. Mais qu’en est-il de ceux qui perdent l’amour parental dès l’enfance ? C’est exactement ce qui rend l’histoire du petit Arfan, un garçon originaire de Malaisie si émouvante. Il […]
Il est vrai que nous, adultes, aimons tellement certaines personnes que nous avons tendance à oublier qu’un jour viendra où elles ne seront plus parmi nous. Mais qu’en est-il de ceux qui perdent l’amour parental dès l’enfance ? C’est exactement ce qui rend l’histoire du petit Arfan, un garçon originaire de Malaisie si émouvante.
Il ne comprend pas qu’ils sont partis
D’après le New Straits Times, l’orphelin de seulement deux ans aurait perdu ses deux parents dans un terrible accident de moto et aurait eu beaucoup de mal à comprendre qu’ils étaient partis. Selon sa grand-mère, l’enfant appelait sa maman à plusieurs reprises pendant la nuit parce qu’elle lui manquait, jusqu’à ce qu’il finisse par s’endormir. Désormais, c’est la femme qui s’occupera de l’élever aux côtés de son époux, âgé de 60 ans, pour que son petit fils reste proche de sa fille cadette de 25 ans.
Sa grand-mère raconte également que le petit garçon cherchait constamment ses parents après l’accident et semblait triste. Les seuls moments où il semblait un peu plus joyeux correspondaient à l’arrivée d’invités à leur domicile.
Il appelait sa mère à chaque fois qu’il était à la tombe de ses parents
Dans une publication très émouvante, l’oncle d’Arfan, Azuan Shamsuddin, affirme que le petit garçon adore jouer près de la tombe de ses parents : « Aujourd’hui, j’ai emmené Arfan rendre visite à la tombe de mon frère ainsi que de sa mère, car il voulait lui parler. Il essaie de l’appeler à chaque fois. Il avait l’air de ne pas vouloir rentrer à la maison, tout ce qu’il voulait c’était rester assis dans le sable, à jouer… Ne t’inquiète pas Arfan, nous nous reverrons » a écrit l’homme.
Il a même remarqué que contrairement à son habitude, le petit garçon adorait jouer dans le sable alors qu’il ne semblait pas aimer cela près de leur maison. Une tragédie dont Arfan ne réalise peut-être pas encore l’ampleur mais sa famille sera certainement à ses côtés pour l’aider à la surmonter. En effet, le mieux que l’on puisse faire est de prendre conscience de la valeur du temps que nous passons aux côtés de nos proches dans les épreuves difficiles de la vie. Le décès des parents et l’impact sur l’enfant
La mort est une épreuve difficile à surmonter. Notre façon de la vivre dépend d’énormément de paramètres, comme notre perception de la vie, de l’au-delà, de notre passé, du lien qui nous unissait avec l’être perdu. Mais ce n’est pas tout, parce que tout ne s’arrête pas à cette perte, un nouveau cycle de vie débute et avec lui, tout un tas de changements s’opèrent.
Dans le cas de la mort d’un parent, ou des deux, l’impact n’est pas seulement émotionnel, il va au-delà. Comme l’explique la psychologue Murielle Jacquet-Smailovicn, cela transforme la vision de l’enfant qui réalise qu’il ne peut plus vivre dans l’illusion sécurisante qui implique l’invulnérabilité ou l’immortalité de ses parents. Ces répercussions varient d’ailleurs selon l’âge de l’enfant durant la tragédie, sachant qu’il peut être question d’un facteur déterminant pour la suite de la vie de l’orphelin. La tristesse due à la séparation peut ne pas être uniquement liée au manque. Celle-ci peut résulter d’une insatisfaction permanente liée à la relation entretenue avec l’entourage, dont la présence peut être considérée insuffisante car incapable de remplacer la perte des parents. La colère, l’hyperactivité ou encore des troubles du sommeil peuvent également se manifester. Pour autant, le destin d’un enfant sujet à ce deuil reste relatif à chaque individu et de la qualité du lien avec la personne avant son décès.