Un couple de lesbiennes ampute le pénis de leur fils parce qu’elles voulaient une fille

Publié le 9 juin 2021
MAJ le 26 novembre 2024

La maltraitance infantile est un fléau mondial qui touche de nombreuses victimes dans le silence le plus complet. Cette maltraitance désigne toute forme de violence qui a des conséquences sur le développement physique, psychique ou psychologique de l’enfant. Dans cet article, découvrez l’histoire d’une mère au Brésil qui a tué son fils avec l’aide de sa maîtresse avant de lui couper les parties génitales.

En France, on recense un enfant qui décède tous les cinq jours suite aux violences perpétrées par ses propres parents. La maltraitance infantile est considérée comme un fléau sociétal qui est souvent vécu à huis clos et cause des dégâts irréversibles dans certains cas. Envahis par un sentiment de honte, de peur ou encore de déni, l’enfant soumis à une forme de violence a souvent du mal à parler de sa souffrance. Au Brésil, un couple d’homosexuelles a amputé les parties génitales d’un enfant avant de le tuer. 

Un drame abominable

Cette tragédie s’est déroulée à Sao Paulo, le 17 juin, rapporte le quotidien espagnol El Mundo. Une femme de 27 ans, prénommée Rosana Candido, et sa petite amie de 28 ans, Kacyla Pessoa, ont tué Rhuan Silva, un enfant de 9 ans. La victime n’est autre que le propre fils de Rosana. Selon le média, l’enfant a été poignardé au moins douze fois pendant qu’il dormait. D’après les autorités brésiliennes, un an auparavant, les femmes ont amputé ses parties intimes. En réalité, les femmes voulaient avoir une fille. L’aversion de ces femmes pour le sexe masculin les a poussées à couper le pénis du petit garçon en utilisant des “outils rudimentaires”, ont-elles confié. Ces dernières ont d’abord habillé l’enfant avec des vêtements de fille, puis lui ont laissé pousser les cheveux avant de lui donner un prénom féminin. Mais Rhuan a eu du mal à accepter ces changements et s’est rebellé en manifestant sa colère à l’âge de 9 ans. Pour se venger, Rosana et Kacyla ont commis l’irréparable. Elles ont poignardé l’enfant durant son sommeil puis ont brûlé une partie de son corps. Le reste du corps a été dissimulé dans une valise qui a été jetée dans les égouts et dans deux sacs à dos que les agents de police ont retrouvé dans le domicile du couple. 

Lorsqu’elle a dû répondre de ses actes, Rosana a déclaré aux agents que Rhuan était un fardeau pour leur relation amoureuse. En sus, elle ressentait de la “haine” pour son fils parce qu’il lui rappelait son père, qui lui aurait fait subir une violence domestique quelques années auparavant. 

La violence infantile peut avoir diverses conséquences

Si les violences physiques et sexuelles sont médiatisées, la maltraitance parentale est souvent tue. Pourtant, frapper, faire du chantage, humilier ou gifler son enfant sont autant de gestes qui peuvent avoir des répercussions physiques, psychologiques et sociales.

D’après une étude, la violence à l’égard de ses propres enfants est fréquente chez les parents qui ont connu des antécédents de privation ou des abus durant leur enfant. En sus, outre leur détresse psychologique, les enfants qui subissent des violences rencontrent des troubles du développement. Souvent, ils sont confrontés à un stress important qui peut altérer leur immunité et leur système nerveux. Peur, anxiété, comportement sexuels à risque, agressivité, trouble du comportement alimentaire, consommation de drogues encore dépression sont autant de séquelles qui peuvent perdurer à l’âge adulte. Parfois, ces maltraitances peuvent mener à des répercutions encore plus graves.