Un agresseur essaye de violer une femme qui hurle devant les passants à la gare

Publié le 12 septembre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

C’est une histoire abominable. En pleine gare, un homme a tenté de violer une femme devant tous les passants qui se rendaient à la gare. Cette agression a été filmée par les caméras de surveillance d’une banlieue chic de New-York. La victime avait 25 ans et des passants ont tenté d’intervenir.

Des images de crime qui glacent le sang. C’est ce qu’on vu les new-yorkais de passage à la gare. Relayés par nos confrères de l’antenne locale de CBS News, c’est la vidéo d’un viol au vu et au su de tous à Manhattan. Cette femme hurlait mais personne n’a essayé de l’aider.

Un crime effrayant

Ce crime a été commis dans la banlieue chic de Manhattan, l’Upper East Side. Dans une vidéo horrifiante, nous pouvons voir un homme qui tente d’agresser sexuellement une femme sur une plate-forme de métro. Un crime terrible auquel sont intervenus plusieurs passants en tentant de lui crier dessus. La femme a été livrée à elle-même malgré tout pendant cette tentative criminelle, sans pour autant se défendre agressivement. Contrairement, à d’autres personnes victimes de viol.

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Une filature criminelle

Si ce crime a eu lieu sans aucune intervention physique des passants, l’enquête a fait état d’une violence hors du commun. Et pour cause, ceux qui ont découvert le déroulé de cette agression ont fait part d’un véritable acharnement physique de l’agresseur sur la victime. C’est vers 11 heures du matin, un samedi, que Jose Reyes, un homme 31 ans de la banlieue du Bronx, a tenté de violer une femme au métro de l’Upper East-Side, une zone huppée de la capitale. Il a alors suivi sa victime de 25 ans hors du wagon F et l’a attaquée sur le quai de la gare de Lexington Avenue/63rd Street.

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Des passants ont filmé la scène

Selon le rapport de la police, certains passants ont vu la tentative de viol et ont tenté de lui crier dessus afin qu’il relâche sa victime. Un comportement citoyen a également eu lieu puisque certains témoins oculaires ont filmé la scène pour pouvoir identifier le criminel. « Certains bons samaritains nous ont aidé avec des vidéos pour voir son visage et cela nous a été d’une grande aide » a déclaré Rodney Harrison, le chef des détectives. Puis de continuer : « D’autres personnes lui ont crié dessus pour qu’il s’arrête et je pense que cela a également été utile pour l’effrayer ».

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Le criminel a été arrêté

Reyes a été arrêté après minuit par la police. Le lieu de l’arrestation : aux environs de Lexington Avenue et de la 105th Street après un conseil de Crime Stoppers. Grâce à la reconnaissance faciale, les autorités ont pu l’arrêter et aujourd’hui il est inculpé pour viol, agression et harcèlement. Le violeur est un criminel multirécidiviste puisqu’il avait été arrêté 14 fois. Un passif criminel qui ne l’a pas arrêté face à ses pulsions d’agresseur sexuel.

Le viol : une épreuve destructrice

Pour les victimes, le viol peut être à l’origine d’une véritable fêlure de la psyché. En cause, pour la grande majorité, une agression sexuelle peut provoquer un sentiment de honte qui peut entraver les démarches de résilience comme la poursuite en justice ou la thérapie par la parole.

La dépression et les tentatives de suicide peuvent également découler de cet évènement traumatique stigmatisé. Ce tabou empêche la personne violée d’exprimer ses sentiments face à ce dernier parfois en raison de la culpabilité. Une amnésie post-traumatique peut également survenir empêchant la victime de se remémorer l’agression. C’est pour cette raison qu’il est indispensable que la victime bénéficie d’un accompagnement thérapeutique pour encourager la résilience et aider aux démarches judiciaires pour réparer cette blessure qui ne peut jamais être oubliée.

Il est également important d’éduquer le public à détruire la culture du viol pour ne pas davantage culpabiliser les victimes et ainsi les aider dans leur reconstruction. Des remarques telles que « Comment étais-tu habillée » ou d’autres questions sur les circonstances de l’agression briment les victimes et les empêchent d’en parler ouvertement.