Oui, il existe 4 formes de pénis dans l’univers

Publié le 28 janvier 2020
MAJ le 26 novembre 2024

La célèbre chanson de Pierre Perret louait déjà la diversité en matière de sexe masculin. « Le vrai, le faux, le laid, le beau… » Autant d’adjectifs pour créer une ode fédératrice au pénis, qui revêt plusieurs formes et caractéristiques. Si l’industrie pornographique fait souvent la part belle à la verge aux dimensions flatteuses et érigées, la nature en est heureusement tout autre. Plusieurs formes courantes caractérisent ce membre phallique, des descriptions qui risquent de déculpabiliser des hommes qui peuvent trouver leur pénis « étrange ». Rassurez-vous, messieurs, votre pénis et on ne peut plus normal. Mieux encore : il fait partie du catalogue établi par un expert de la question. Eclairages.

Le culte du pénis droit et légèrement voûté a longtemps fait partie des canons de beauté corporelle. N’en déplaise aux puristes, ce membre sexué attribué à la virilité revêt de nombreuses formes et caractéristiques. Un expert les a également dénombré à 4 types de verges. Un recensement qui rassure à l’heure où les hommes peuvent parfois prendre pour modèles des formes irréalistes et hautement démocratisées dans l’industrie pornographique. Découvrez les 4 types de pénis les plus courants que vous pouvez rencontrer.

Un sujet d’inquiétudes

Ce sont des questions qui reviennent souvent chez les hommes parfois persuadés qu’un pénis normal est légèrement incliné et ressemble à celui des stars du milieu pornographique. Pourtant, la vérité est tout autre. Toutes les formes sont dans la nature et sont susceptibles d’apporter du plaisir sexuel. David Schusterman, un chirurgien urologue, a apprivoisé la question et a réussi à recenser les formes de pénis les plus courantes. 

1-     Le penché

Observer une courbe légère sur son pénis est tout à fait normal et n’a rien à voir avec une quelconque malformation s’il s’agit d’une forme naturelle. A l’inverse, si le membre commence à s’incliner, il est nécessaire de son inquiéter et de consulter un médecin. « Si l’angle varie entre 30 et 60°, cela peut être le signe d’une maladie de Peyronie, une condition qui affecte la verge » alerte le docteur. A défaut, il s’agit d’un pénis normal qui possède une forme partagée par de nombreux hommes.

2-     Le grand arbre

Cette forme se distingue par une différence de dimensions entre la verge et le gland, d’où l’appellation de l’« arbre ».  Le pénis se caractérise donc par un sommet proéminent mais ne représente pas de danger et est même plutôt commun parmi la gent masculine. 

3-     Le courbé

Cette forme atypique de pénis se caractérise par une courbure du membre. Inutile de s’inquiéter puisque ce dernier n’est pas jugé comme anormal. Le docteur Schusterman n’en démord pas et l’attribue à une particularité anatomique. « Il y’a un ligament suspenseur qui maintient votre pénis à votre bassin qui le suspend vers le haut » précise-t-il. La courbe est caractérisée par une inclinaison de 5 à 10 degrés et est une forme commune à la gent masculine.

4-     La grosse tête

Similaire au grand arbre, cette forme se caractérise également par la proéminence du gland en comparaison à la verge, mais sans bout pointu. Semblable à un champignon, le sommet du pénis est plutôt arrondi et dépasse de la tige. Seulement, pas de quoi s’inquiéter selon le chirurgien urologue. « Un pénis sur 5 de ceux que j’ai vus sont comme cela » explique le spécialiste.

Comment avoir une sexualité épanouie ?

Si la forme et les mensurations du pénis peuvent être considérées comme des garants d’une vie sexuelle harmonieuses, il en est tout autre. La qualité d’un rapport va au-delà de critères de mensurations. La communication est en un premier lieu la pierre angulaire d’une bonne connexion corporelle entre les partenaires. Savoir être à l’écoute du corps, apprivoiser le plaisir, apprendre à guider vers l’orgasme, autant d’habitudes qu’il est bon de déployer pour avoir une sexualité saine qui favorise l’épanouissement de chacun. Une bonne entente entre partenaire est également la résultante d’un dialogue suffisant sur la question, des réserves aux fantasmes. Mais une sexualité satisfaisante ne dépend pas entièrement du partenaire puisqu’elle résulte également de soi. Il s’agit principalement d’être au fait de son plaisir, de ses zones érogènes, de son rapport à l’autre et à sa propre sexualité. Un apprentissage d’expression du désir est primordial pour une harmonie entre les partenaires.