« Non à la maltraitance contre les enfants » Une baby-sitter violente ce bébé et indigne les parents

Publié le 11 septembre 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Être parent au sein d’un monde à la dynamique de plus en plus effrénée et exigeante implique une disponibilité de moins en moins évidente pour ses enfants. A cet effet, de nombreuses familles font appel à un(e) baby-sitter pour en prendre soin lorsqu’elles sont surchargés par les tâches du quotidien. Malheureusement, ce choix peut parfois entraîner des conséquences tragiques pour les plus jeunes, notamment si l’enfant est entre les mains d’une personne mal intentionnée. Une histoire désolante relayée par le magazine Inside Edition met en lumière ce fléau.

La victime est le petit Jacob Marbury. Après avoir été confié à un baby sitter, ses parents l’ont retrouvé couvert d’ecchymoses, de tâches inquiétantes et de cicatrices dont l’origine semblait évidente.

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Une nuit qui a tourné au drame

Tout a commencé lorsque les parents de Jacob ont confié sa garde ainsi que celle de sa petite soeur à Markell Hilaire, un ami de la famille. À leur retour, leur fils était en pleurs, affalé seul sur le sol de sa chambre. Pendant ce temps, son baby sitter dormait avachi sur le canapé du salon. Le lendemain, les blessures de Jacob sont devenues encore plus visibles.

Le bébé avait carrément un bleu sous l’oeil. “Tout le côté de son visage était noir et bleu” a révélé sa maman sous le choc. “Son bras était contusionné. Le lendemain, des blessures sont apparues sur son dos. Il avait des hématomes sous son oeil et dans son oeil. Son oreille était couverte d’ecchymoses”.

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« Je suis extrêmement bouleversée, c’est dérangeant pour ce petit bébé innocent. Penser que quelqu’un pourrait lui faire ça » a-t-elle déploré.

La décision de la cour d’appel

Couvert d’ecchymoses et de blessures, le bilan était suffisamment inquiétant pour inculper Markell Hilaire. Pourtant, la cour d’appel aurait abandonné les charges à son encontre sous prétexte que l’enfant ne semblait pas souffrir de douleurs considérables. Une décision qui outré le père de Jacob, ce qui l’a poussé à exprimer sa colère à travers une publication sur Facebook.

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« Après deux mois d’attente, nous venons tout juste de découvrir que les accusations sont abandonnées parce que mon fils d’un an ne peut pas verbalement vous dire qu’il a été maltraité et qu’il n’a pas montré de signes de souffrances ou que cette personne ait ‘intentionnellement’ commis ces actes de violence » a-t-il écrit sur la plateforme.

Son message ainsi que les photos publiées ont été partagés des milliers de fois, poussant les autorités à reconsidérer le cas de son enfant.

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« Cela n’a pas de sens qu’une personne frappe un chien et que la présence de témoins puisse constituer une preuve suffisante contrairement à la violence contre un bébé. Je ne comprends pas pourquoi cette loi est en vigueur » a regretté le père.

Suite à cela, Markell Hilaire aurait plaidé coupable et présenté ses excuses à la famille.

“Cela ne définit pas qui je suis et je n’étais pas dans mon état normal quand j’ai fais cela. J’espère que Jacob va bien et qu’il grandit” a-t-il déclaré au tribunal. En effet, l’homme se serait occupé des enfants alors qu’il était complètement ivre. Il a été condamné à trois mois de prison ferme et à trois ans de liberté surveillée.

Prévenir la maltraitance infantile

Il ne faut jamais faire preuve de mutisme lorsqu’on doute de la violence à l’égard d’un enfant. Pour connaître les mesures nécessaires à la protection des victimes, voici les principaux conseils à suivre :

– Il est important d’informer son enfant que s’il fait l’objet d’une maltraitance, il doit appeler le 119 ou bien communiquer son souci à son entourage, que ce soit son médecin, son enseignant ou tout autre adulte de confiance.
– Si vous soupçonnez qu’un enfant est victime de maltraitances, vous devez appeler le 119 ou contacter l’assistance sociale polyvalente de sa circonscription.
– Il convient de s’adresser directement au procureur de la République si votre constat dépasse le soupçon. Aussi, vous pouvez contacter le service social du Conseil Général ou bien le commissariat.
– Prêtez attention aux signes physiques qui peuvent témoigner d’éventuelles violences, comme les traces de coup, les morsures, les griffures, les hématomes, etc.
– Comme avec les signes physiques, il faudrait aussi prêter attention aux comportements tels que l’agressivité et l’agitation, le repli ou le refus de se déshabiller lors d’activités sportives ou les frayeurs nocturnes.