L’horloge de l’apocalypse a été avancée : il reste désormais seulement 89 secondes jusqu’à la « fin du monde »

Imaginez une horloge géante dont les aiguilles avancent inexorablement vers minuit, le symbole d’un point de non-retour. Cette horloge n’est pas qu’une simple métaphore : elle représente le degré de menace qui pèse sur l’humanité. En 2025, les scientifiques ont choisi de la rapprocher encore un peu plus de la catastrophe, fixant son avancée à 89 secondes avant minuit. Mais pourquoi cette décision, et quels dangers menacent notre monde ?
L’horloge de l’Apocalypse, c’est quoi exactement ?
Créée en 1947 par le Bulletin of the Atomic Scientists, l’horloge de l’Apocalypse vise à alerter l’opinion publique sur les menaces existentielles qui pèsent sur notre civilisation. À l’origine, elle mesurait principalement le risque d’une guerre nucléaire dans le contexte de la guerre froide. Mais au fil des décennies, son champ d’analyse s’est élargi :
- Les conflits géopolitiques et nucléaires
- Le changement climatique et les catastrophes environnementales
- Les avancées non maîtrisées de l’intelligence artificielle et des biotechnologies
- Les pandémies et les menaces biologiques
Ainsi, cette horloge sert de baromètre mondial du danger, chaque ajustement représentant un signal d’alerte sur l’état du monde.
89 secondes avant minuit : pourquoi une nouvelle avancée en 2025 ?
Jusqu’en 2023, l’horloge était déjà au plus proche du désastre, affichant 90 secondes avant minuit. Pourtant, en 2025, les scientifiques ont choisi de réduire encore ce délai d’une seconde, un symbole fort qui reflète l’intensification des crises mondiales.
Une montée en puissance des armes nucléaires
Les grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine…) renforcent leur arsenal nucléaire, tandis que les accords de désarmement s’effritent. Plusieurs conflits impliquent des États dotés de ces armes de destruction massive, augmentant les risques d’escalade incontrôlée.
Une crise climatique hors de contrôle
L’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée, et 2024 a prolongé cette tendance alarmante. Sécheresses, incendies, tempêtes : les catastrophes naturelles se multiplient, tandis que les engagements pour réduire les émissions de CO₂ restent insuffisants.
L’essor non régulé de l’intelligence artificielle
L’IA progresse à une vitesse vertigineuse, mais sans cadre réglementaire clair. Son potentiel destructeur – désinformation massive, cyberattaques, automatisation militaire – inquiète de nombreux experts, qui appellent à un contrôle plus strict.
De nouvelles menaces biologiques
Les pandémies récentes ont révélé la vulnérabilité des sociétés face aux crises sanitaires. Avec les avancées en biotechnologie, le risque de virus manipulés ou d’épidémies incontrôlables devient une menace bien réelle.
L’horloge de l’Apocalypse : simple symbole ou véritable alerte ?
Contrairement à une idée reçue, cette horloge ne prédit pas une catastrophe imminente, mais elle reflète le niveau de risque global auquel nous sommes exposés. Plus elle se rapproche de minuit, plus les dangers s’intensifient.
Cependant, ce n’est pas une fatalité. L’horloge peut reculer si des progrès significatifs sont réalisés :
- Des accords internationaux pour limiter les armes nucléaires
- Une accélération des mesures pour freiner le réchauffement climatique
- Une régulation efficace des nouvelles technologies
- Une coopération mondiale renforcée face aux crises sanitaires et géopolitiques
Loin d’être un simple symbole, l’horloge de l’Apocalypse est un signal d’alarme, un rappel urgent de la nécessité d’agir. Reste une question essentielle : allons-nous l’écouter à temps ?