Les vérités que les gens devraient connaitre sur les mères qui ont subi une césarienne
Dans l’imaginaire collectif, les femmes qui ont subi une césarienne souffrent moins car les femmes qui ont accouché par voie basse ont connu plus de douleur le jour J. Pourtant, ces mères se sont exposés à des risques et doivent redoubler de précautions pour se protéger des dangers inhérents à cette opération. Hommage à ces mamans qui ne sont pas toujours comprises dans leur chemin de croix vers la maternité.
Souvent, la césarienne est seulement matérialisée par une cicatrice et n’est pas considérée comme une douleur invalidante les premiers mois après l’accouchement. Pourtant la maman qui fait ce choix (ou non) doit affronter une opération en bloc, parfois seule et sans soutien. Voici trois choses que beaucoup de gens ignorent au sujet de la césarienne. Pour rappel, cette opération consiste à extraire le bébé de l’utérus maternel par le biais d’une incision au niveau du bas-ventre. Selon Doctissimo, près d’un enfant sur cinq naît par césarienne en France. Aujourd’hui elle est vue comme la technique la plus sûre lors de complications au moment de l’accouchement mais n’est pas exempte de risques.
1- Solitude et combat
La femme qui doit subir une césarienne doit faire preuve d’un courage et d’une force de caractère admirable. Comme dans toute opération, il n’existe pas de risque zéro et la future maman doit faire face à l’angoisse des risques inhérents à une opération. Lors de cette intervention, les membres de la famille de la maman ne peuvent pas toujours assister à la naissance et cette dernière doit alors entrer au bloc opératoire seule et armée de sang-froid. La maman affronte cet évènement avec force, par amour et avec l’envie irrépressible de rencontrer la chair de sa chair. Peu de personnes réalisent le courage que cela exige, c’est pourquoi les femmes doivent être fières de cette cicatrice.
2- Un état de semi-conscience
A la différence des femmes qui accouchent par voie basse, celles qui subissent une césarienne ne peuvent pas savoir si tout va bien tant qu’elles n’ont pas quitté le bloc opératoire. De plus, peu de gens savent que l’anesthésie n’endort pas complètement la future maman. Celle-ci ressent à degré moindre les mouvements qui peuvent être invasifs voire traumatiques pour elle. La future maman doit quand même les subir pour que son futur bébé soit en sécurité. Les souffrances de la femme qui subit une césarienne ne s’arrêtent pas à la sortie du bloc opératoire. Elle doit subir une plus ou moins longue période de convalescence tout en s’occupant de son bébé.
3- La période post-opératoire
Tout en s’habituant à une nouvelle vie de maman, celles-ci doivent composer avec la douleur due à l’opération. Cette cicatrice peut amenuiser la mobilité de la mère qui devra faire attention à ne pas faire de mouvements brusques lors des premiers jours. Pourtant ces combattantes affrontent la douleur et les appréhensions de cette nouvelle vie avec grâce et courage. Peu importe les souffrances, tenir son bébé dans ses bras, le regarder dans les yeux et pouvoir le câliner n’a pas de prix. Hommage à ses guerrières qui répondent au doux nom de Maman.
Comment bien se rétablir d’une césarienne ?
Comme expliqué précédemment, la période de convalescence post-opératoire est délicate et la nouvelle maman doit être prudente. Celle qui a subi une césarienne doit faire attention à :
– Ne pas porter d’objets lourds et se reposer suffisamment
– Etre accompagné d’un proche qui pourra vous assister pour les soins de bébé
– Faire attention à la cicatrisation de sa plaie
– Attendre l’accord de son gynécologue avant de reprendre une activité physique
– Attendre un an avant de retomber enceinte