Le jeûne intermittent a aidé ce médecin à perdre 57 kilos en 18 mois
Pour certains, suivre un traitement ou une diète n’est pas uniquement une question de confort ou d’amélioration de l’aspect physique, mais c’est avant tout une question de vie ou de mort. Puisqu’au-delà d’une certaine limite, le corps a du mal à supporter tous les excès auxquels il est constamment exposé au quotidien, ce qui mène inévitablement à une multitude de problèmes de santé et à une baisse évidente de la longévité comme il a failli être le cas pour ce jeune médecin.
L’obésité, un réel fléau de l’ère moderne
L’obésité n’est pas uniquement problématique d’un point de vue esthétique puisqu’elle représente une réelle menace pour la santé car elle augmente sensiblement la mortalité de l’individu. Elle n’est donc pas à prendre à la légère mais plutôt à suivre de très près.
Cet excès de poids se caractérise par le fait qu’il rend le corps vulnérable à tout un tas de maladies et de complications comme le diabète non-insulino dépendant, les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, les problèmes liés au métabolisme, ceux liés aux voies respiratoires, les maladies de nature rhumatologique, les anomalies d’ordre hormonal ainsi que les calculs de la vésicule biliaire. Mais la liste ne s’arrête pas là car l’obésité accroît de manière évidente les risques d’atteinte par certains cancers comme celui de la prostate chez les hommes ou celui de l’utérus, des ovaires et du sein chez les femmes. Sans oublier le fait que les cancers du côlon et de la vésicule biliaire sont plus probables chez les personnes obèses des deux sexes.
Un homme qui courait droit vers le danger
Kévin Gendreau est un jeune médecin de 30 ans, originaire de Fairhaven dans le Massachussetts. Il avait dans un premier temps pris environ 23 Kg lorsqu’il était encore étudiant à l’université et se réfugiait dans la nourriture pour lutter contre le stress. Mais les choses ne se sont pas non plus arrangées après la mort de son père d’une forme assez rare de mélanome, car Kévin s’est davantage tourné vers la nourriture pour se réconforter et oublier sa douleur. Et pendant le reste de ses études en médecine, son poids n’a pas arrêté d’augmenter.
Alors qu’il voyait sa sœur de 32 ans lutter contre une forme particulièrement agressive du cancer de l’ovaire, Gendreau a fini par réaliser que sa très mauvaise hygiène de vie ne lui avait jusque-là amené que des problèmes de santé dont l’hypertension artérielle, le diabète, le cholestérol et l’apnée du sommeil.
Il dit en parlant de son expérience : « Le début était assez lent en réalité… Je suis parti en école de médecine sans jamais penser à résoudre mes problèmes de dépression et de mauvaises habitudes alimentaires liées au décès de mon père. »
Dès qu’il a réalisé que l’embonpoint était en fait un choix, le jeune médecin a eu un déclic et a décidé de se fixer l’objectif de perdre du poids alors qu’il a toujours eu du mal à y penser. Quand il a commencé en août 2016, il a dû retirer tous les glucides transformés de son alimentation et au lieu de cela, il ne devait avoir qu’un apport calorique quotidien de 1700 calories. Une progression qu’il a suivie de près grâce à une application spécialement faite pour la perte de poids.
« Lorsque vous avez des antécédents de consommation alimentaire excessive pour des raisons d’ordre émotionnel, vous perdez confiance en votre capacité à maîtriser vos émotions et votre faim. », a-t-il déclaré.
Un cap de franchi en direction de la guérison
Une fois qu’il a atteint un certain palier, il a modifié son régime alimentaire pour se concentrer sur la consommation de poulet, de dinde, de légumineuses, de légumes, de café noir, de fruits, de thé et de noix. Cela lui a permis de perdre davantage de poids jusqu’à ce qu’il stagne à 102 Kg.
A la mort de sa sœur en Juin 2017, Kévin a repris son combat avec le jeûne intermittent : de midi à 20 heures, il consomme autant de calories que son corps exige. Un tel procédé lui a permis de perdre les derniers kilos pour un total de 57 Kg qu’il aura mis 18 mois à perdre.
Il dit être vraiment surpris de voir à quel point cela fonctionnait et à quel point il s’agit d’une méthode médicale très saine et efficace. Il a d’ailleurs commencé à s’entraîner afin d’éliminer l’excès de peau qu’il a. Depuis février 2018, Kévin a un indice de masse corporelle sain et n’a plus besoin de médicaments car il a réussi à inverser tous les problèmes de santé qu’il avait.
L’histoire ce jeune médecin devrait nous servir de rappel concernant la force de la volonté parce qu’il a non seulement réussi à vaincre ses propres peurs, mais il a aussi été capable de sauver sa propre vie tout en se sentant mieux dans sa peau.