Le décès d’une adolescente conduit sa mère à découvrir des messages recouvrant son cercueil

Publié le 27 mars 2025

À 13 ans, alors que beaucoup découvrent à peine les joies de l’adolescence, Laura Hillier a reçu une nouvelle qui allait bouleverser son existence. Une maladie silencieuse, invisible à l’œil nu mais dévastatrice, s’était installée : la leucémie. Ce mot, si brutal, allait devenir le centre de son quotidien pendant des années. Mais l’histoire de Laura, ce n’est pas seulement celle d’une maladie. C’est surtout celle d’un esprit lumineux qui a su trouver de la lumière même dans les moments les plus sombres.

Quand l’annonce d’une maladie bouleverse toute une vie

Imaginez un instant : un matin ordinaire, et soudain, tout bascule. Pour Laura, c’est ce qui s’est produit à l’âge de treize ans. Elle apprend qu’elle souffre d’une leucémie myéloïde aiguë, une forme de cancer particulièrement agressive. Commence alors un combat intense, ponctué de traitements lourds, d’hospitalisations, d’espoirs et de rechutes.

Mais Laura n’était pas une simple patiente. Elle était déterminée. Pendant quatre longues années, elle a affronté la maladie avec un courage qui forçait le respect, savourant une rémission bienvenue avant une rechute brutale en mai 2015. Malgré tout, elle gardait le sourire, la passion pour le théâtre et la musique, et cette énergie qui la rendait inoubliable pour ceux qui l’entouraient.

Une attente insupportable : l’espoir d’une greffe

Alors que l’unique solution pour vaincre la maladie était une greffe, Laura s’est retrouvée sur liste d’attente. Une attente éprouvante. Et comme un écho cruel à une injustice criante, elle est décédée avant que cette greffe salvatrice ne soit réalisée. Le 20 janvier 2016, le lycée Nelson, en Ontario, où elle était scolarisée, a été plongé dans une grande tristesse.

Un adieu transformé en hommage vibrant

Mais même dans la mort, Laura a continué d’inspirer. Ses proches ont refusé que ses funérailles soient un simple moment de deuil. Ils ont fait de son cercueil un livre d’or, une œuvre collective de souvenirs et d’amour. À l’image des cahiers de fin d’année que les élèves signent, chacun a laissé un mot, une pensée, un souvenir.

Imaginez un cercueil blanc, recouvert de messages écrits au feutre pailleté, comme une toile émotive pleine de couleurs et d’émotions. Des mots simples, mais puissants : « Tu avais une voix musicale », « Tu étais mon meilleur ami », « Tu resteras un héros ». Et partout, du violet – sa couleur préférée – dans les fleurs, les cravates, les foulards. Un hommage coloré pour une vie trop courte, mais profondément marquante.

Une histoire qui traverse les frontières

Les photos de cet hommage ont circulé dans le monde entier. En quelques jours, l’histoire de Laura est devenue virale. Ce qui aurait pu rester une tragédie locale est devenu un témoignage d’humanité universel. Son courage, sa joie de vivre, son authenticité ont résonné bien au-delà de sa ville, touchant des inconnus aux quatre coins du monde.

Laura, symbole de résilience et d’espoir

L’histoire de Laura Hillier n’est pas seulement celle d’une lutte contre le cancer. C’est une leçon de vie. Elle nous rappelle qu’il faut savourer chaque instant, dire aux gens qu’on les aime, et ne jamais sous-estimer la force de l’espoir. Elle nous enseigne aussi à transformer la douleur en beauté, comme ce cercueil devenu œuvre d’art, rempli de messages d’amour et de lumière.

Un héritage pour les générations futures

Aujourd’hui encore, Laura continue d’inspirer. Son histoire pousse à agir : à soutenir la recherche, à militer pour un accès plus rapide aux greffes, à redonner de la voix à ceux que la maladie isole. Son combat est devenu celui de milliers d’autres.

Alors, que vous connaissiez Laura ou non, son message vous concerne. Il vous touche. Car dans chaque mot écrit sur son cercueil, dans chaque note de musique qu’elle aimait tant, vit encore l’écho d’une vie pleine de lumière. Une vie qui nous rappelle que le véritable courage, c’est d’aimer, malgré tout.