La gérante d’une maison close révèle le jour le plus fréquenté de l’année

Publié le 21 février 2025
La gérante d'une maison close révèle le jour le plus fréquenté de l’année

Une maison close légale en Europe connaît, ce jour-là, une affluence record. Pourquoi ? Qui sont ces clients qui préfèrent une visite à un établissement de plaisir et quelle est le plus grand jour d’affluence dans l'année ? La réponse est bien plus complexe qu’il n’y paraît…

Un pic d’affluence inattendu

On pourrait croire que la Saint-Valentin est synonyme de romance et de déclarations enflammées. Pourtant, pour certains, cette journée met en lumière un manque, une solitude ou encore une envie d’exploration qu’ils choisissent de combler autrement. Catherine De Noire, directrice d’une des plus grandes maisons closes légales d’Europe, révèle que le 14 février figure parmi les journées les plus chargées de l’année pour son établissement.

Chaque jour, entre 500 et 1 000 clients franchissent les portes de la maison close, mais à la Saint-Valentin, cette fréquentation grimpe en flèche. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas uniquement d’hommes en manque d’affection. La clientèle est bien plus variée et les motivations, parfois inattendues.

Une clientèle éclectique aux motivations diverses

Les jeunes en quête d’une première expérience

 

Certains jeunes hommes, angoissés à l’idée de perdre leur virginité, choisissent cette journée symbolique pour franchir le cap avec une professionnelle, sans pression ni jugement.

Les groupes festifs et les touristes curieux

Les groupes d’amis, notamment britanniques, viennent souvent en quête d’une expérience hors du commun, dans une ambiance détendue et encadrée.

Les femmes aussi sont au rendez-vous

Contrairement aux clichés, les femmes ne sont pas en reste. Qu’il s’agisse d’une envie de découverte ou d’une curiosité à explorer de nouvelles expériences, elles sont nombreuses à franchir le pas. Certaines viennent même expérimenter des relations entre femmes, dans un cadre où elles se sentent en sécurité.

Les personnes en quête d’intimité sans engagement

Certains clients, très occupés par leur carrière, préfèrent payer une professionnelle plutôt que de consacrer du temps à la séduction et à la vie de couple. Pour eux, l’aspect pratique et discret l’emporte sur l’investissement émotionnel.

Les mariés en quête d’un équilibre

Un autre profil récurrent est celui d’hommes mariés dont la vie intime est au point mort. Ne souhaitant pas tromper leur épouse avec une maîtresse par crainte de briser leur mariage, ils voient ces visites comme un compromis entre fidélité émotionnelle et satisfaction physique.

Un lieu d’inclusivité et d’exploration

Contrairement aux préjugés, ces établissements ne s’adressent pas uniquement aux hommes en mal d’amour. Ils accueillent aussi des personnes en situation de handicap, qui peuvent y trouver des professionnelles formées pour leur offrir une expérience adaptée et respectueuse.

Les personnes LGBTQ+ y voient parfois un moyen d’explorer leur sexualité sans pression sociale ni peur du rejet. Les adeptes du BDSM, eux, apprécient la possibilité d’explorer leurs désirs avec des professionnelles, sans craindre un jugement qui pourrait mettre en péril leur relation de couple.

Une alternative aux attentes traditionnelles ?

Si la Saint-Valentin reste une célébration de l’amour, elle est aussi une journée qui met en lumière les attentes et les frustrations de notre société en matière de relations et d’intimité. Pour certains, cette fête accentue un sentiment de solitude ou met en évidence des désirs inassouvis. Dans ce contexte, les maisons closes deviennent un exutoire, un espace où chacun peut, à sa manière, réinventer cette journée selon ses propres besoins. Alors, la Saint-Valentin est-elle vraiment la fête de l’amour ou celle des réalités cachées du désir humain ? Une question qui mérite réflexion…