« Je veux mourir » Le message bouleversant d’un petit garçon victime de harcèlement

Publié le 21 février 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Quand des parents prennent connaissance que la chair de leur chair est en proie au harcèlement moral quotidien, il s’agit d’une souffrance dévastatrice. Cela a été le cas pour cette mère australienne qui a subi les multiples séquelles psychologiques de son fils atteint de nanisme. Ce dernier n’aura pas survécu à la cruauté car il a voulu mettre fin à ses jours. Pour faire prendre conscience des conséquences de ce fléau qui règne dans les écoles, cette femme envoie un message bouleversant aux harceleurs de l’enfant. Ce témoignage affligeant nous est relayé par nos confrères du site britannique Daily Mail.

Plus que jamais, le harcèlement moral est devenu un réel fléau pratiqué par les élèves qui ignorent l’impact que cela peut avoir sur la victime. Parfois, ces insultes constantes peuvent avoir raison d’une personne vulnérabilisée par la maltraitance quotidienne. Cela a été le cas pour ce petit garçon qui a souhaité mettre fin à ses jours pour cesser de souffrir. Aujourd’hui, la mère brisée adresse un message bouleversant à ceux qui ont failli causer sa mort soudaine.

Une vidéo déchirante

Une mère brisée a partagé une vidéo bouleversante de son fils de neuf ans suppliant de lui donner une corde pour se pendre. La raison ? Le petit garçon était harcelé tous les jours en raison de son handicap : le nanisme. Yarraka Bayles, la mère en proie à la souffrance a diffusé les images de son fils en train de pleurer à chaudes larmes dans la voiture sur Facebook. « Donne-moi une corde maman, j’ai envie de me tuer » pouvait-on entendre sur un de ces extraits. Il a également ajouté qu’il voulait se poignarder le cœur ou qu’il désirait que quelqu’un puisse le tuer. Des mots déchirants émanant de la bouche d’un garçon dans la fleur de l’enfance.

Une solidarité virtuelle

Depuis la diffusion de cette vidéo, la mère a été inondée de messages plein de compassion à l’égard de son jeune fils. Une équipe sportive locale a également contacté la mère afin que son enfant puisse assister à un des matchs.

victime de harcèlement

Sur la vidéo nous pouvions voir le petit dire : « Je veux mourir ». La mère a partagé cette vidéo afin d’éveiller les consciences quant aux conséquences du harcèlement moral. «  Nous avons besoin d’être forts et aussi positifs que possible quant à ce phénomène. Voici comment cela affecte un enfant de neuf ans » a-t-elle expliqué. Des recommandations salutaires pour lever le voile face à ce fléau qui règne parfois en maître dans les écoles.

victime de harcèlement

Lever le voile

Pour éveiller les consciences face à ce fléau, la mère ne mâche pas ses mots. « S’il vous plaît, éduquez vos enfants, vos familles, vos amis puisqu’il suffit d’un autre cas pour que tout déborde… Et l’on se demande après pourquoi les enfants mettent fin à leurs jours » fulmine la femme. Puis d’ajouter : « Un autre épisode après le harcèlement, d’autres insultes, d’autres humiliations que subit mon fils » Des paroles adressées au public pour en appeler à la compassion sur le sort quotidien de son fils Quaden.

Des tentatives de suicide

Si l’état du petit Quaden est inquiétant, c’est parce qu’il a initialement déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et pour cause, à seulement six ans, l’enfant avait déjà réalisé une tentative de suicide. « J’étais choquée. Je ne pensais pas qu’il pouvait le faire il y a trois ans » sanglote la mère. Avant d’ajouter : « Je lui ai expliqué qu’une fois que l’on s’en va, il n’y a pas de retour possible car on est parti pour toujours. Malgré tout, Quaden a continué d’essayer. »

Le harcèlement moral : des conséquences fatales

Si le harcèlement en milieu scolaire est un phénomène à ne jamais négliger, c’est parce qu’il peut être à l’origine de conséquences fatales. Parmi elles : la dépression, la phobie scolaire et sociale ou encore les tentatives de suicide. C’est pour ces raisons qu’il est d’autant plus important en tant que parents de prendre ces signes avant-coureurs à cœur. Cauchemars, crises de panique et repli sur soi sont autant d’éléments à ne pas occulter pour pouvoir réagir face à ce fléau qui peut détruire la vie d’un enfant.