Il pose avec sa femme enceinte avant de la pousser du haut d’une falaise
Lorsque l’on voit cette photo, il est difficile d’imaginer qu’elle précède un crime. Pourtant, ce mari souriant jettera sa femme d’une falaise quelques instants après. Découvrez l’histoire de ce criminel qui a prémédité le meurtre de son épouse enceinte.
Relayé par nos confrères du Daily Mail, ce meurtre avait un motif précis. Cet homme a tué son épouse pour un mobile qui est commun à de nombreux assassinats.
Le mari a poussé sa femme enceinte de sept mois
Après avoir pris une photo romantique en vacances avec sa femme, cet homme la jette d’une falaise. Son objectif ? Recevoir l’argent de l’assurance-vie à laquelle le couple avait souscrit. Cet homme de 40 ans a finalement été arrêté pour avoir tué Semra Aysal, son épouse de 32 ans ainsi que le bébé qui était dans son ventre. A l’instar de Semra, cette femme enceinte a aussi été tuée. Elle a été éventrée par son « amie ».
L’assurance avait été souscrite peu de temps avant le crime
Alors que le crime avait été prémédité avec pour but de récolter de l’argent, les procureurs ont mené une enquête. Conclusion : il s’agissait bien d’un meurtre. Sur le rapport d’accusation, le mari est accusé de « meurtre délibéré ». Nous pouvons y lire que l’homme a planifié de tuer sa femme en souscrivant à une assurance accident personnel en son nom avec une garantie de 400 000 livres turques (47 271, 81 euros) ». Le seul bénéficiaire de ce contrat était l’époux.
L’homme a réclamé le paiement peu de temps après le meurtre
Pour les procureurs, l’homme est resté avec sa femme près de cette falaise afin de s’assurer qu’il n’y avait aucun témoin. Le couple y serait resté près de trois heures. Toujours selon le rapport d’accusation, l’homme a réclamé l’argent de l’assurance peu de temps après le décès de son épouse enceinte. Le remboursement a été refusé après les conclusions de l’enquête. La Haute Cour pénale de Fethiye l’a condamné pour meurtre avec préméditation. Le frère de l’épouse tuée ne revenait pas de ce qu’a fait son beau-frère. Comme Semra, cette femme a été victime de son mari. Elle réussira à se venger et à rester en vie.
« Nous avons appris qu’elle avait trois prêts »
Filmé par des journalistes, le frère de la victime s’est confié sur cette épreuve douloureuse. Il raconte le moment où il s’est rendu à la morgue avec son beau-frère. « Lorsque nous sommes allés à l’Institut de médecine légale pour récupérer le corps, Hakan était assis dans la voiture. Ma famille et moi avons été détruits, mais lui ne semblait pas triste » raconte-t-il. Il ajoute qu’il savait que sa défunte sœur a toujours été contre les emprunts mais après sa mort il a découvert qu’elle avait « enfreint sa volonté ». « Nous avons appris qu’elle avait trois prêts contractés par mon beau-frère au nom de ma sœur » révèle-t-il.
« Je ne savais pas qu’il y’avait un tel article »
Le mari a prétexté qu’il s’intéressait au sports extrêmes avant son mariage. « C’est pourquoi j’avais une assurance-vie avant de me marier » a-t-il indiqué. Seulement, il y’avait une clause dans ce contrat qu’il n’explique pas, en cas d’accident de sa femme, ce serait lui l’héritier. Il se défend en déclarant qu’il n’a pas beaucoup examiné le document. « Le banquier a arrangé la paperasse […] Je ne savais pas qu’il y’avait un tel article » se défend-t-il.
« J’ai entendu ma femme crier derrière moi »
Malgré les résultats de l’enquête, le mari de Semra continue de nier l’avoir tué. Il raconte qu’après avoir pris une photo, elle a mis le téléphone dans son sac. Selon lui, elle lui aurait demandé de lui rendre le téléphone. Il raconte : « Je me suis levé et j’ai entendu ma femme crier derrière moi quand je me suis éloigné de quelques pas pour sortir le téléphone de son sac ». Il ajoute que quand il s’est retourné, sa femme avait disparu. Le mari continue à marteler qu’il ne l’a pas poussée. Ce retraité a commis le même crime pendant le confinement.
Qu’est-ce qui favorise un comportement criminel ?
Si cette question fait encore l’objet d’études et de recherches, quelques pistes existent pour éclairer ce qui peut enclencher des passages à l’acte. Parmi elles, des facteurs biologiques qui sont issus de la neurobiologie et du fonctionnement endocrinien. Bien que ces derniers ne soient pas clairement établis, des expériences défavorables pendant l’enfance peuvent être un marqueur de comportement criminels et ce, de façon plus révélatrice. Selon les recherches, les criminels condamnés sont susceptibles d’avoir vécu quatre fois plus d’événements indésirables que les autres. L’abus de substances et la pauvreté peuvent également être des catalyseurs du comportement délinquant ou du crime.