« Il faudrait au moins 6 mois de confinement total » d’après des experts britanniques

Publié le 25 mars 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Face à la rapide progression du coronavirus en Europe, plusieurs gouvernements du vieux continent ont décidé d’instaurer des mesures afin de ralentir l’avancée de la pandémie. En l’absence de vaccin et de traitement, le confinement est l’un des meilleurs moyens de ralentir la propagation du Covid-19. Il revient donc aux scientifiques de décider quand ces mesures ne seront plus nécessaires. En Grande Bretagne, le journal The Independant rapporte qu’un consensus scientifique affirme qu’il faudrait que le confinement dure jusqu’à 12 mois en Angleterre. 

Alors que la plupart des pays européens sont en phase de confinement, un panel d’experts britanniques se serait réuni pour discuter de la durée de cette restriction en Angleterre. Selon leurs déclarations, il faudrait jusqu’à 12 mois de quarantaine pour que le système hospitalier en Outre-Manche ne soit pas surchargé et dépassé.

Jusqu’à 1 an de confinement

La plupart des pays impactés par le coronavirus ont décidé de mettre en quarantaine leur population afin de ralentir la progression du covid-19. Les scientifiques à travers le monde étudient la situation afin de conseiller les gouvernements. En Angleterre, c’est un panel d’experts britanniques qui, dans une déclaration jointe, affirme qu’un confinement de 12 mois serait nécessaire pour que le nombre d’infectés reste sous contrôle sans que le système sanitaire britannique soit débordé.

Plus spécifiquement, les scientifiques précisent que sur les 12 mois conseillés, il faudrait au moins 6 mois de confinement total. Selon l’évolution de la situation, les restrictions pourraient être revues.

Les mesures britanniques face au covid-19

12 semaines pour « inverser le cours de la maladie », voilà la durée annoncée par le premier ministre britannique, peut-on lire sur The Guardian. La stratégie Outre-Manche se veut réservée. Boris Johnson met en avant des tests, qui seraient selon lui « aussi simple qu’un test de grossesse » et qui pourraient déceler une personne infectée par le coronavirus.

C’est en tout cas selon le premier ministre un atout qui pourrait être très utile dans la guerre contre la pandémie : « Savoir où est le virus fera une grande différence quant à notre gestion de la maladie et notre capacité à réduire la perturbation et les difficultés économiques ». Toujours selon Boris Johnson qui a été cité par The Guardian, une centaine de milliers de tests pourrait être achetés afin de pouvoir dépister en masse les personnes infectées en Angleterre. Le premier ministre anglais a néanmoins tenu à préciser qu’il n’y a aujourd’hui encore aucun test dont l’efficacité a été prouvé.

Cela étant dit, Boris Johnson reste toujours ouvert à d’autres possibilités. Lorsque la question de mesures plus strictes lui a été posé, le premier ministre répond que « rien n’est exclu » et que cela dépendra de l’évolution de la situation dans les prochaines semaines.

Quelles mesures de confinement en France

Selon Franceinfo, c’est le dimanche 22 mars que deux syndicats de médecins ont étayé devant le conseil d’État la nécessité de mesures de confinement plus strictes. Avant qu’une quelconque décision soit prise, le président de la République française attend l’avis du conseil scientifique qui se prononcera le Mardi 24 Mars selon Le Monde. Celui-ci précisera la durée conseillée de confinement ainsi que qu’un potentiel durcissement des mesures de quarantaine. De même, le premier ministre Edouard Philippe prononcera un discours le lundi 23 mars à 20 heures afin de s’exprimer sur les interrogations du conseil d’État concernant ces mesures. A savoir : les ouvertures des marchés, les conditions de sortie pour faire du sport ainsi que l’utilisation de la chloroquine comme remède potentiel au virus.