Hilary Duff a bu son placenta dans un jus après la naissance de sa fille
Consommer son placenta après la naissance est une pratique de plus en plus en vogue dans le monde entier. Hilary Duff fait partie de ces célébrités qui ont choisi de vivre cette expérience. Après la naissance de sa fille fin octobre, la jeune actrice a décidé d'essayer quelque chose de nouveau. Lors d'une apparition sur le podcast Informed Pregnancy du Dr Elliot Berlin, la jeune maman de deux enfants a révélé qu'elle avait bu son placenta dans un smoothie après la naissance de sa fille.
Le 30 octobre 2018, Hilary Duff a annoncé la naissance de son deuxième enfant, une petite fille qu’elle a appelé Banks Violet, fruit de son amour avec le chanteur américain Matthew Koma. La jeune actrice a laissé libre cours à son imagination culinaire et a mélangé une partie de son placenta avec des baies, un smoothie qu’elle a décrit comme délicieux ! Elle affirme même ne pas avoir bu d’aussi bon depuis l’âge de 10 ans.
Un smoothie spécial pour célébrer un événement spécial !
L’actrice de 31 ans n’a pas toujours été fan de cette tendance croissante. Elle se souvient d’avoir été choquée la première fois qu’elle a entendu parler de la consommation du placenta par les mamans. Mais elle a vite été tentée par cette expérience surtout après avoir accouché naturellement à la maison. Hilary est convaincue que son placenta ne peut qu’être bénéfique pour elle et son bébé. Afin de pouvoir profiter davantage de son placenta, Hilary a même congelé une partie sous forme de glaçons qu’elle désire inclure à ses futurs smoothies.
La placentophagie fait débat !
Certaines personnes prétendent que la placentophagie aide d’une manière ou d’une autre à augmenter la lactation de la maman et améliorer son humeur, allant même jusqu’à dire qu’elle évite la dépression post-partum. Qu’en pense alors la science ?
Les humains ne sont pas la seule espèce à manger leur placenta, en fait, presque tous les mammifères le font. Chez les rats, la placentophagie incite les mères à commencer à prendre soin de leurs petits et à soulager la douleur à la naissance. Le liquide amniotique et le placenta contiennent un facteur qui agit comme un analgésique lié à la morphine.
Avant les années 1970, le placenta était parfois utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter de nombreuses affections chez les hommes et les femmes. Il existe maintenant des livres de recettes contenant des directives pour la conservation et la préparation de smoothies et de repas à base de placenta. La plupart des consommateurs contemporains commencent par déshydrater le placenta avant de le pulvériser et de le transformer en une pilule.
Certes, il existe des arguments selon lesquels le placenta contient des nutriments et des hormones et est naturel et biologique, mais le problème est qu’il n’a ya pas de preuves scientifiques concrètes à l’appui de ces affirmations.
De plus, manger le placenta n’est pas dépourvu de risque. Un rapport de cas publié dans le rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité (MMWR) de Centers for Disease Control indique que la consommation de placenta est liée à une bactérie Streptococcus agalactiae (GBS) du groupe B, qui a ensuite provoqué une infection chez le bébé.
Une autre étude publiée dans la revue Women and Birth n’a révélé aucune différence significative d’humeur, d’attachement ni de fatigue entre 12 femmes ayant consommé leur placenta transformé et 15 femmes ayant consommé un placebo après l’accouchement. En d’autres termes, le placenta n’a pas fait beaucoup mieux que le placebo. Cette découverte peut être particulièrement importante pour les femmes qui considèrent la placentophagie maternelle comme un moyen non pharmacologique de prévenir ou de traiter le blues / la dépression.
En vue du débat qui règne sur ce sujet, plusieurs recherches sont poursuivies pour apporter le maximum d’informations concernant l’impact de la consommation du placenta chez les humains.