Elle subit une double mastectomie et une chimiothérapie alors qu’elle n’a pas le cancer

Publié le 20 novembre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Si la médecine est souvent le seul repère auquel nous pouvions confier le bien qui nous est le plus cher, cette discipline n’est pas dénuée d’une marge d’erreur. Quelquefois, les experts de la santé se fourvoient et cela peut avoir des conséquences désastreuses. Cela a été le cas pour cette femme qui a du malheureusement subir une double mastectomie et une chimiothérapie alors qu’elle n’avait pas le cancer. Elle a souffert des effets indésirables de ce traitement lourd et invasif qui laisse des séquelles physiques et mentales difficiles à surmonter. Ce témoignage troublant nous est relayé par nos confrères du site britannique The Sun.

Si cette femme avait l’ombre d’un doute que les médecins pouvaient se tromper sur sa condition, elle n’aurait certainement pas accepté de subir le traitement lourd que représente la chimiothérapie. Celle-ci a également dû se faire retirer les seins car son diagnostic était sans appel : elle avait un cancer du sein. Cette erreur des médecins a laissé des stigmates psychologiques irréversibles pour cette mère de deux enfants en bas âge.

Cancer du sein

Cette mère de deux enfants a été dévastée à l’annonce du diagnostic des médecins : elle avait un cancer du sein. La femme de 28 ans a donc dû subir des séances douloureuses de chimiothérapie et allait être opérée pour une double mastectomie. Ces procédures ont été déployées pour empêcher que les métastases ne se propagent dans le reste du corps.

Erreur de diagnostic

Seulement, Sarah Boyle n’allait pas être au bout de ses peines. Elle a été sidérée de savoir quelques mois plus tard que son cancer n’était qu’une erreur de diagnostic des médecins. Coup de grâce : les médecins lui ont expliqué qu’une chirurgie reconstructive n’était pas envisageable car cette dernière pourrait être à l’origine d’un risque de cancer. Suite à cette panoplie de traitements invasifs, la femme a été traumatisée et continue à subir les lourds effets de la chimiothérapie.

sarah boyle

Un traumatisme intense

Sarah Boyle n’allait pas être seulement affectée par ce diagnostic fatal. Autre mauvaise nouvelle : les médecins lui ont signifié que son « cancer » allait être à l’origine de sérieuses complications liées à la conception. Heureusement, la jeune femme allait tomber enceinte malgré ce diagnostic erroné. Elle n’a pas pu allaiter son enfant en raison de son traitement contre le cancer. De son hospitalisation, Sarah a gardé des séquelles psychologiques définitives. « S’entendre dire qu’on a le cancer est terrible mais le pire c’est de subir un tel traitement sans en avoir besoin » s’émeut la mère de 2 enfants. Puis d’ajouter : « Alors que rien ne peut changer le traumatisme que j’ai eu, j’ai besoin de réponses quant au protocole médical pour que personne ne puisse souffrir comme j’ai souffert. »

Une erreur de diagnostic

Sarah avait seulement 25 ans quand elle a été brisée par ce faux diagnostic. Les médecins lui ont appris cette terrible nouvelle alors qu’elle était la jeune mère d’un enfant. Quelques mois plus tard, son médecin traitant lui a annoncé que la biopsie avait été mal interprétée et qu’elle n’avait pas de cancer. Suite à cette erreur, Sarah Boyle a alors fait appel aux services d’un avocat spécialisé dans les affaires d’erreurs médicales. « C’est une affaire vraiment choquante dans laquelle une jeune mère a été confrontée à des nouvelles déchirantes et à un traitement exténuant qui n’était pas nécessaire » a déclaré le spécialiste de la question. Avant d’ajouter : « Nous nous réjouissons que le médecin ait reconnu les défaillances du diagnostic mais nous ne savons toujours pas si des améliorations ont été mises en place. »

Risque d’erreurs médicales : des précautions à prendre

Dans le cas de maladies chroniques ou d’affections qui nécessitent une opération lourde, il est important de ne pas prendre le diagnostic du médecin traitant pour argent comptant. Une batterie d’examens sera préconisée et il sera toujours bon de demander l’avis d’un second spécialiste. Il est important de nourrir une relation de confiance avec son médecin. Seulement, il est utile d’avoir une panoplie d’alternatives à des traitements lourds qui pourraient compromettre la santé à long terme. Contacter un spécialiste réputé fait partie des initiatives salutaires pour connaitre toutes les solutions médicales qui s’offrent à nous.