Durant une relation sexuelle, son petit ami a senti quelque chose bouger en elle, les médecins ont ensuite découvert une tumeur

Publié le 26 janvier 2018
MAJ le 26 novembre 2024

Connaitre son corps et savoir comment il réagit à son environnement est une étape de l’apprentissage que tout être humain devrait maîtriser. Le sexe est l’un des moyens qui permettent à l’humain de se découvrir, comme c’était le cas pour cette jeune femme, qui pendant qu’elle faisait l’amour avec son chéri, a découvert quelque chose bouger à l’intérieur d’elle.

Le corps nous envoie souvent des signes pour nous informer sur notre état de santé. Sensation de bien-être ou de gêne, rien ne doit être négligé ! Bien connaitre son corps permet de détecter facilement toute anomalie persistante qui peut parfois être la conséquence d’un problème de santé sous-jacent.

L’histoire d’Ellie et de son échographie qui a révélé la réalité…

Ellie Taylor-Davis, âgée de 28 ans, originaire d’Islington, en Angleterre, affirme que durant un rapport sexuel, son petit ami a littéralement senti quelque chose bouger en elle. La jeune femme n’a pas prêté une grande attention à ce qui s’est passé car elle a pensé que la gêne était tout simplement due à une indigestion.

Image :

Mais la jeune femme avait complétement tort ! Environ un mois après l’incident, Ellie s’est rendue chez son médecin pour un ajustement de son stérilet. Celui-ci a rapidement remarqué la présence d’un corps étranger dans son utérus, il lui a donc recommandé de faire un test de grossesse. Un résultat positif expliquerait clairement la nature de cette petite chose qui bougeait à l’intérieur d’elle.

Après avoir effectué le test de grossesse, le résultat s’est avéré négatif ! Il ne s’agit pas donc d’un fœtus, les médecins ont donc insisté sur une échographie en urgence pour examiner la jeune femme et trouver des explications.  Ellie était inquiète, elle avait plein de questions pour lesquelles elle ne trouvait pas de réponses auprès de son médecin. Son cerveau n’arrêtait pas de penser à toutes les éventuelles possibilités !

Image :

Ellie avait raison de s’inquiéter car son échographie a révélé la présence d’une tumeur carcinoïde de 16 centimètres. Une masse à croissance lente du système neuroendocrinien. La tumeur se trouvait dans ses ovaires et son abdomen et affectait également ses organes internes.

Image :

Heureusement pour Ellie, la masse anormale a été enlevée par des chirurgiens sans même avoir recours à une radiothérapie.
La jeune femme a été soulagée après l’intervention chirurgicale, car elle pouvait enfin vivre sans ce corps étranger qui la gênait continuellement. Tandis qu’elle était en période de convalescence, la jeune femme a voulu raconter son histoire afin de sensibiliser les femmes sur l’importance de connaitre son corps et de ne négliger aucun nouveau symptôme.

Image :

Ellie a déclaré dans une interview qu’elle avait beaucoup de chance que son cancer ait été diagnostiqué tôt et que son cauchemar se soit terminé rapidement sans avoir à endurer une chimiothérapie. Elle invite toutes les femmes à être vigilante avec leur corps et à apprendre à le connaitre, elle sait parfaitement que cela peut être une question de vie ou de mort.

Petit zoom sur le cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est le plus grave de tous les cancers gynécologiques, il se développe à partir des cellules qui composent les ovaires. Chaque cancer est unique en fonction des cellules impliquées, de son stade et son degré d’agressivité. Le traitement principal du cancer de l’ovaire est l’extraction de la tumeur ainsi que ses extensions en dehors des ovaires. Il est souvent recommandé de retirer complétement les deux ovaires, les deux trompes de Fallope et l’utérus.

Dans des cas plus rares, une chirurgie conservatrice peut être envisagée afin de rendre possible une grossesse ultérieure, en laissant en place un ovaire, une trompe de Fallope et l’utérus.

Une chimiothérapie n’est pas systématique, elle peut être nécessaire avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, ou après la chirurgie, pour limiter les risques de récidive.