Des policiers tuent des chiens en pleine rue pour les empêcher de « propager » le coronavirus
L’épidémie au coronavirus a fait l’objet d’une véritable psychose à l’échelle mondiale. Le nouveau coronavirus est au cœur de l’actualité depuis plus de deux mois et a incité divers pays à mettre en place des mesures de prévention contre la contamination des habitants. Dernièrement, le bilan s’élève à 1770 morts en Chine. Selon un témoignage relayé par le Daily Mail, des officiers chinois ont abattu à mort des chiens pour selon eux, limiter la propagation du virus.
Alors que la pneumonie vitale causée par le coronavirus 2019-nCov gagne du terrain, de nombreuses personnes considèrent que les animaux seraient à l’origine de cette épidémie. Cette inquiétude généralisée a poussé des officiers de la communauté chinoise à ôter la vie à des chiens.
Des chiens abattus à mort par des officiers
Dans un complexe résidentiel à Nanchong, dans la province de Sichuan, un officier de police aurait été filmé en train d’abattre un chien errant avec un bâton en bois.
Selon le Daily Mail, deux autres chiens auraient succombé à la violence des autorités. Leurs cadavres auraient été transportés suite à ces atrocités. « Tant que nous verrons un chien dans le complexe, qu’il soit en laisse ou pas, nous le battrons à mort », auraient affirmé les policiers.
Les responsables de la Nanchong Stray Animal Rescue, une association de protection des animaux, auraient été outrés de constater une telle haine envers ces chiens sans défense.
« Au moment crucial de la lutte contre l’épidémie, le bureau de gestion et les agents de la communauté auraient dû désinfecter le quartier, enregistrer les informations des visiteurs, superviser les patients suspects en quarantaine, ou prendre soin du stress psychologique et des traumatismes causés par l’épidémie », auraient déclaré les responsables de l’association.
« Mais au lieu de cela, ils ont ignoré l’amour et l’appel des citoyens pour les animaux et ont arraché volontairement des vies sans préavis ni autorisation », ont-ils ajouté.
L’association aurait exprimé la nécessité de mettre fin à ces atrocités dans une publication sur Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine.
En outre, les responsables ont confié que les chiens tués étaient en bonne santé et qu’ils avaient été nourris pas des personnes généreuses une heure avant l’incident.
La vidéo qui montrait l’acte cruel des officiers a été partagée en ligne. Mais les mis en cause auraient démenti les faits en faisant croire que ces chiens avaient mordu des résidants.
Selon le Daily Mail, cet incident se serait produit après que des dirigeants aient conseillé aux gens de se débarrasser des animaux de compagnie pour réduire le risque de souffrir de la pneumonie au coronavirus.
Wendy Higgins, porte-parole de Human Society International, aurait condamné le crime perpétré par ces officiers.
« Le fait que des animaux soient abattus à mort dans la rue est extrêmement pénible, quelles que soient les circonstances », a affirmé l’expert.
Par ailleurs, le Daily Mail a souligné l’annonce du ministère chinois de L’Agriculture et des Affaires rurales.
Selon le média, 1840 oiseaux domestiques auraient été tués dans un élevage à Nanchong, par la souche H5N6, relative à la grippe aviaire. En sus, les autorités locales auraient décidé d’abattre 2261 oiseaux pour garantir la sécurité des habitants.
Comment se transmet le coronavirus ?
Alors que le Covid-19 est apparue il y’a plus de deux mois dans un marché à Wuhan, les spécialistes continuent d’explorer de nouvelles pistes pour en savoir davantage sur ce virus. En sachant que de nombreuses personnes atteintes de ce virus s’étaient rendues sur le marché de Wuhan, la transmission de la maladie par les animaux est une piste privilégiée. En sus, chez les humains, on considère que le nouveau coronavirus se transmet surtout par voie respiratoire et par contact physique. Ainsi, si un patient atteint du virus tousse ou éternue, il peut laisser échapper des gouttelettes de salive et contaminer d’autres personnes. De ce fait, le port d’un masque est recommandé pour les malades. En outre, certains chercheurs évoquent une possibilité de transmission par voie fécale. Mais Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur, considère ce mode de transmission comme incertain. « Avec le Sras, on retrouvait aussi du virus dans les selles, mais on n’a pas constaté de transmission via les selles », a révélé l’expert. En attendant d’avoir plus de réponses au sujet du coronavirus COVID-19, des mesures barrières ont été recommandées par le site du gouvernement français :
– Tousser dans son coupe
– Se laver les mains régulièrement
– Utiliser des mouchoirs à usage unique
En cas de suspicion de la maladie, n’hésitez pas à contacter le numéro 15 pour faire part de vos symptômes.