Des parents sans coeur assassinent leur garçon de 8 ans

Publié le 2 décembre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

La violence infantile est un fléau que subit plusieurs enfants au sein de leur propre foyer. Humiliés, torturés, battus, ignorés, délaissés, mal aimés, ces enfants souffrent sous les coups d’un parent violent, devant l’indifférence de l’autre. Cette histoire est celle d’un petit garçon qui aimait ses parents mais qui ne comprenait pas pourquoi ils le maltraitaient. À sa mort, un médecin trouve, dans sa main, une lettre émouvante qui lui brisa le cœur.

Ivan a rendu l’âme suite aux violents affligées par ses propres parents. Cet ange innocent a quitté ce monde en laissant une lettre que son médecin découvrit à son chevet. C’est avec beaucoup d’émotions que le petit garçon a écrit cette lettre, expliquant tout son amour envers ses parents malgré l’environnement brutal dans lequel il vivait.

Cette histoire, bien que fictive, devrait être lue par tous les parents. Le message poignant derrière, démontre à quel point des enfants innocents souffrent et subissent des violences verbales et physiques de la part de leurs parents et leur entourage, qui les détruisent à petit feu.

Le quotidien difficile du petit Ivan 

Il s’appelait Ivan et avait 8 ans. Il aimait sa mère et son père, mais avait très peur d’eux. Ils le frappaient souvent sans qu’il ne comprenne pourquoi. Pourtant, il était bon élève et son professeur l’aimait bien. Il appréciait ses camarades mais n’avait pas d’amis, c’était pour cela que pendant les pauses, il restait seul à l’intérieur.

Un jour, en rentrant à la maison, il frissonnait de froid, quand soudain, quelqu’un l’a poussé. Il est tombé dans la neige, le visage au sol, et entendit : « Personne ne t’aime. Idiot ! » Ils lui ont donné des coups de pied dans le doset dans le ventre, puis ils se sont enfuis et l’ont laissé dans la neige. Il a pleuré, non pas parce qu’il avait froid ou qu’il était blessé, mais parce qu’il n’avait pas un seul ami, même s’il aimait tout le monde.

Dès qu’il est rentré à la maison, sa maman, le tirant par les cheveux, l’a sermonné et l’a puni en le privant de dîner. Affamé et gelé, il est monté dans sa chambre.

Ses notes ont baissé et chaque fois que son papa a été informé, il le battait. Une fois, il l’a frappé tellement fort qu’il ne pouvait plus bouger son index. Les jours passaient et il ressentait des douleurs dans sa poitrine, mais ses parents s’en fichaient.

Un jour, il a eu une mauvaise note, il avait peur de rentrer chez lui. Quand sa maman a vu sa note, elle l’a frappé 2 fois à la tête en le laissant par terre, alors que son papa l’a violemment frappé au visage.

Puis, il s’est retrouvé à l’hôpital, il ne pouvait plus bouger ses 5 doigts. En regardant par la fenêtre, il a pleuré en voyant des parents qui jouaient avec leurs enfants et leur faisaient des câlins. De retour à la maison, ses parents l’ont encore frappé car il a renversé du thé par accident, il avait de plus en plus mal à la poitrine. Il est reparti à l’hôpital, il attendait que ses parents viennent le chercher mais ils ne sont pas venus malgré l’effort du médecin pour le réconforter.

2 jours après, Ivan a rendu l’âme suite à ses blessures. Et, le médecin a trouvé la lettre qui lui brisa le cœur.

La lettre émouvante du petit Ivan 

« Chère maman, cher papa,

J’ai peur parce que je suis laid, dégoûtant et stupide. Je suis désolé parce que vous ne pouvez pas m’aimer. Je n’ai jamais voulu vous embêter. Tout ce que je voulais, c’était avoir un câlin de toi maman et d’entendre ton « Je t’aime ». Papa, je voulais seulement que tu joues avec moi, marches avec moi en me prenant la main, ou que tu chantes pour moi. Je sais que je suis une honte pour vous. Je ne serai jamais ce que vous voulez. »

La maltraitance infantile :

En France, 1 enfant meurt tous les 5 jours, tué par un membre de sa famille. Soit 72 enfants morts chaque année de violences parentales. Ce constat a été établi par l’Inspection générale interministérielle du secteur social, qui a récolté des données sur les morts violentes d’enfants de 2012 à 2016.

Sur les 363 cas recensés, plus de la moitié des victimes avaient moins d’1 an et un tiers était des enfants en âge d’être scolarisés. Ces meurtres sont survenus dans le milieu familial, le rapport stipule que dans la grande majorité des cas, ce sont les parents biologiques qui sont le plus impliqués.

Il est donc important de mobiliser la société dans son ensemble, les familles et les professionnels pour mieux lutter contre les violences faites aux enfants, en menant des actions pour sensibiliser, responsabiliser et mobiliser chaque citoyen en matière de prévention des violences.

Enfin, chaque enfant a droit à avoir un foyer aimant, des parents qui prennent soin de lui, qui lui accordent leur attention et lui montrent à quel point ils l’aiment.