Déclaré mort, un bébé revient à la vie pendant l’enterrement

Publié le 30 décembre 2019
MAJ le 26 novembre 2024

Constater un décès par erreur est un fait rarissime mais qui s’est déjà produit auparavant, à travers divers témoignages. A titre d’exemple, une histoire relayée par Mirror : une maman raconte ce qu’elle a vécu avec son bébé de 7 mois.

L’hôpital où le bébé a été admis l’avait déclaré mort. Mais c’est à l’église, juste avant son enterrement que sa mère s’est rendue compte qu’il respirait toujours. En effet, Ivis Montoya, une mère vivant à San Pedro Sula, au Honduras, a découvert que sa fille était toujours en vie.

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Les faits

La petite Keilin Johanna Ortiz Montoya avait  eu à 7 mois de vie seulement, des convulsions, une diarrhée, une déshydratation et une affection de la peau,  suite à une infection bactérienne.

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Trois jours après son hospitalisation dans un hôpital de Villanueva, les médecins l’ont déclarée morte. De ce fait, sa mère a récupéré le certificat de décès et l’emmena à la maison pour faire ses adieux et une veillée aux chandelles, avant de réaliser aux funérailles de l’église qu’elle respirait encore.

La maman du nourrisson a révélé que le corps de sa fille avait été placé sur une chaise dans l’église par manque de moyens car elle n’avait pas de cercueil. Ce qu’elle croyait être une “lacune” à déplorer, était finalement une chance car c’est à ce moment-là qu’elle se rendit compte que sa fille était encore en vie.

La mère l’emmena aussitôt à la clinique, qui l’a admise en soins intensifs, selon le DailyMail.

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Par ailleurs, le chef de service de la pédiatrie de l’hôpital, Elba Campos, a déclaré qu’une enquête a déjà été ouverte au sujet de la constatation de sa mort.

Des cas similaires déjà déclarés

Le dénouement heureux de cette histoire rappelle celui d’une nonagénaire déclarée morte en France.

En effet, cette dame, récupérée inerte et froide, s’est réveillée à son logement de Portet, près de Toulouse (Haute-Garonne). Averti que la nonagénaire a été récupérée inerte, un médecin généraliste l’a auscultée et a délivré un certificat de décès.

D’après le directeur du Samu, la nonagénaire aurait pu être victime de bradycardie : dans ces cas-là, le rythme cardiaque se ralentit et la température du corps baisse (la nonagénaire). Le souffle peut également être imperceptible.

Les circonstances qui peuvent fausser une déclaration de décès

Selon le Docteur Gérald Kierzek, urgentiste, le constat du décès établi par un médecin se fait sur la base de critères cliniques qui sont l’absence de respiration et de battements du cœur, le refroidissement du corps ainsi que sa rigidité…le constat peut aussi s’appuyer sur un examen par électrocardiogramme. Et selon ce docteur, il n’y a pas une durée minimale pour constater le décès, mais il existe des circonstances comme le cas de l’hypothermie et le suicide par la prise de médicaments dont il faudrait se méfier.