Après qu’il ait été déclaré mort, la maman d’un bébé réalise qu’il respire encore pendant ses funérailles
Keilin Johanna Ortiz Montoy a atterri à l’hôpital de Villanueva, au Honduras, le 6 août, alors qu’elle souffrait de convulsions, de diarrhée et de déshydratation. Les médecins ont diagnostiqué une infection bactérienne grave, c’est ainsi qu’ils ont décidé de la placer dans une unité de soins intensifs. Mais malheureusement, le bébé est déclaré mort trois jours plus tard. Le jour des funérailles, un miracle est arrivé. Cette histoire nous est relayée par l'Express.
Un miracle ou une faute médicale ? Quelque soit la cause, cette histoire est bien la preuve que la vie ne tient qu’à un fil. La mère de la petite Keilin a vécu l’impensable, car après que l’hôpital ait déclaré la mort de son bébé et ait même délivré un certificat de décès, le bébé de sept mois a recommencé à respirer le jour même durant le service funèbre. Le chef du département de pédiatrie de l’hôpital, a déclaré qu’une enquête était en cours sur cet incident.
Un bébé qui décide d’écrire l’histoire de sa vie !
Ils ont peut être décidé qu’elle soit morte mais Keilin n’en avait pas l’intention ! Après que l’hôpital lui ait remis le bébé mort, la maman a emmené le corps dans une église à proximité, pour les funérailles. C’est exactement à ce moment là, que la maman se rend compte que son enfant a recommencé à respirer ! Elle décide ainsi de se rendre dans une clinique locale pour soigner son bébé.
L’infection bactérienne chez les nourrissons ?
Lorsque les bactéries infectent une personne, elles amènent le système immunitaire à activer certains gènes, créant ainsi une bio-signature distincte. Chez les adultes et les enfants plus âgés, les tests de diagnostic permettent de distinguer les infections bactériennes des infections virales en analysant la réponse du système immunitaire. Mais on ne sait pas si cette approche pourrait également fonctionner chez les nourrissons, car leur système immunitaire immature pourrait ne pas générer de réponse mesurable.
Dans la majorité des cas, la fièvre est la première réaction que le corps d’un nourrisson peut avoir suite à une infection. Il est donc important de ne jamais la négliger !
En effet, déterminer si un nourrisson a une infection bactérienne nécessite une intervention invasive afin d’obtenir des échantillons de sang, d’urine ou de liquide céphalo-rachidien. Ces échantillons sont ensuite cultivés pour se développer et identifier les bactéries.
Les antibiotiques sont les médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes. Cependant, lorsqu’une infection a créé un grand amas de pus, les médecins ont parfois besoin d’une intervention chirurgicale pour drainer celui-ci. Les médecins peuvent également traiter certaines infections infantiles avec des antibiotiques avant qu’ils n’aient les résultats de la culture. Lorsque les résultats sont obtenus, les antibiotiques sont poursuivis ou modifiés au besoin. Si aucune bactérie n’est détectée, les antibiotiques peuvent être arrêtés.
Comment prévenir une infection bactérienne ?
De nombreuses infections bactériennes chez les enfants peuvent être évitées en suivant le calendrier de vaccination recommandé. Néanmoins, il existe des gestes simples et efficaces à adopter quand on est en contact avec les nourrissons afin de prévenir les infections bactériennes :
- Bien se laver les mains avant et après les repas et au moment du change,
- Se protéger la bouche et le nez lorsque vous éternuez ou toussez,
- Lui donner un bain quotidien afin d’éliminer les impuretés de la journée,
- Nettoyer, désinfecter les biberons, plats et jouets de bébé.
- Assurer une bonne hygiène autour des animaux de compagnie.
Mais attention à l’excès d’hygiène car cela peut empêcher le corps de fabriquer des défenses immunitaires. Place à l’équilibre !