Covid-19 : Voici un symptôme peu connu qu’il faudrait surveiller

Publié le 1 mai 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Connu depuis à peine le mois de décembre 2019, le nouveau coronavirus oblige la population mondiale à rester confinée. Avec 2 982 688 cas confirmés dans le monde et 126 835 en France, le Covid-19 sème l’inquiétude et l’angoisse. D’autant plus que les scientifiques découvrent de nouveaux symptômes au fur et à mesure de sa propagation. Bien que les symptômes connus du coronavirus englobent une toux sèche et une forte fièvre, un nouveau signe devrait également alerter comme le souligne Express.co.uk.

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Il est important de connaître tous les signes démontrant l’apparition de la maladie du nouveau coronavirus. Alors que le NHS indique qu’une toux sèche et une fièvre sont les deux principaux signes précurseurs de Covid-19, d’autres symptômes viennent s’ajouter à la liste, désignant des maux de tête ou encore la perte du goût et de l’odorat. Toutefois, un autre signe est à prendre en considération et concerne cette fois-ci la couleur des lèvres.

Les lèvres bleues, signe d’une complication de la maladie

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La pneumonie étant une complication du coronavirus, elle peut engendrer une coloration des lèvres virant vers le bleu. Comme l’explique le professeur Stéphane Gayet pour Medisite, la cyanose se manifeste par une coloration bleutée de la peau et des muqueuses et il s’agit «d’un signe à surveiller en priorité ». Il signifie que le sang contient une très faible quantité d’hémoglobine liée à l’oxygène. De ce fait, le sang prend une couleur sombre et dès lors que l’ensemble des vaisseaux transporte du sang peu oxygéné, il engendre une coloration bleutée à la peau, significative de la cyanose.

Durant la crise sanitaire du coronavirus, certains patients infectés pourront développer une pneumonie provoquant un gonflement des tissus pulmonaires. Il s’en suivra ainsi une toux et une difficulté à respirer ainsi que l’apparition d’une coloration bleutée des lèvres due à un manque d’oxygène dans le sang. Ce signe démontre ainsi qu’il y a une probabilité de complication de la maladie qui nécessitera d’appeler les urgences pour être pris en charge.

Comment évolue la maladie selon l’Institut pasteur ?

Selon l’Institut Pasteur, la durée de l’incubation est en moyenne de 5 jours ; les symptômes pouvant apparaître également à partir 2ème jusqu’au 14ème jour. En général, les premiers symptômes se résument à des maux de tête, douleurs musculaires ou fatigue. La fièvre et les complications respiratoires apparaissent dans la plupart des cas, durant les deux ou trois jours après les premiers symptômes. A partir de là, on constate de la fièvre, la toux, les douleurs thoraciques avec une gêne respiratoire. Et la réalisation d’un scanner montre souvent une pneumonie qui affecte les deux poumons.

Le maintien à l’hôpital devient donc nécessaire pour environ 20% des patients et 5% auront besoin de soins en réanimation. Les complications les plus graves ont été cependant observées chez les personnes âgées de plus de 70 ans et celles souffrant de maladies chroniques.

Une plus grande prudence est de mise

Au vu de la gravité de cette maladie, il devient nécessaire de faire preuve d’une plus grande prudence et de respecter les mesures et consignes de sécurité, notamment les gestes barrières pour se protéger et protéger autrui. Ils englobent entre autres :

–   Le nettoyage régulier des mains à l’eau et au savon et à défaut au gel hydroalcoolique
–   La distanciation sociale
–   Eternuer ou tousser dans le pli du coude
–   Porter un masque lors des sorties

En France, la période du déconfinement sera très sensible et devra être gérée adéquatement afin de ne pas sombrer dans une seconde vague de l’épidémie.

Comment la France gérera-t-elle le déconfinement de l’après 11 mai en France ?

Le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté un plan détaillé du déconfinement, le mardi 28 avril à l’Assemblée nationale. Sa stratégie ayant été approuvée par la majorité des députés, elle concerne une première phase de déconfinement par département, suivie d’une deuxième étape à compter du 2 juin, comprenant des décisions relatives aux vacances d’été et la réouverture des cafés et restaurants.