Covid-19 : Des médecins laissent mourir un homme handicapé en prétextant qu’il « n’avait aucune qualité de vie »

Publié le 30 juin 2020
MAJ le 26 novembre 2024

Des médecins ont laissé mourir un homme atteint de handicap. Leur prétexte ? Il n’a « aucune qualité de vie ». Ce jugement lui a valu de ne pas être soigné alors qu’il avait le coronavirus. Une association pro-vie s’est indignée de cette indifférence médicale et demande aujourd’hui de lui rendre justice. Ce témoignage affligeant nous est relayé par nos confrères du site britannique The Sun.

« Il n’a aucune qualité de vie » C’est le prétexte invoqué par des médecins qui ont refusé de soigner un homme handicapé contaminé par le Covid-19. Aujourd’hui sa femme Mélissa veut venger cet homme laissé à l’agonie par ceux qui étaient censés le guérir.

L’homme a été mis sous tutelle d’une association qui a cautionné la décision médicale de le laisser mourir en raison de sa condition. Pour prouver qu’il s’agit d’un mensonge, son épouse publie une vidéo de lui en train de rire avec sa famille. Tragiquement, cela n’aura pas suffi pour sauver l’homme de la maladie la plus mortelle de notre temps.

Micheal Hickson

Une agonie de six jours

Après avoir été contaminé par le Covid-19, Michael Hickson, un homme handicapé a contracté une pneumonie. Seulement, à son hospitalisation les médecins auraient refusé de le soigner parce qu’il n’avait aucune qualité de vie. Selon l’association pro-vie, il aurait été affamé pendant six jours avant de mourir.

Et c’est une navrante conversation qui prouve cet abandon médical puisqu’il y’aurait une conversation téléphonique qui appuie cette accusation. Il s’agit de propos échangés entre le médecin et la femme de Michael.

Le professionnel de santé a expliqué à son épouse qu’il était inutile de le traiter en raison de son handicap. Une décision qui poussera son épouse à témoigner pour montrer qu’il s’agit d’une véritable injustice cautionnée par les médecins.

Michael Hickson1

Le combat de Mélissa

Hopital St Davids

Après la mort de son époux, Mélissa a décidé de révéler cette histoire au monde entier.

Michael Hickson2

La veuve et maman de cinq enfants a relaté les propos de ce médecin qui a pris la décision d’arrêter de soigner son mari. »Je ne pense pas qu’il serait humain d’intuber cet homme. Je ne pense pas que cela lui sera bénéfique » lui aurait-il expliqué. Mélissa était d’accord avec lui sur ce point mais pour elle, il était possible de sauver son mari. C’est ce qui lui a valu de poursuivre l’état en justice.

Michael Hickson3

La décision d’un tuteur

Cet événement tragique a poussé la femme à poursuivre les médecins mais également Family Eldercare, la personne morale au statut de tuteur sur Michael qui aurait autorisé cette décision. C’est donc une véritable bataille judiciaire entre l’épouse et ce dernier. «La perte de vies est tragique en toutes circonstances.

Dans la situation de M. Hickson, son tuteur nommé par le tribunal a pris la décision, en collaboration avec l’équipe médicale, d’interrompre les soins invasifs  » a déclaré le porte-parole de cette association.

Le représentant de cet organisme a également expliqué qu’il s’agissait d’une décision difficile et a présenté ses condoléances à la famille de Michael.

Une lésion cérébrale anoxique

La vie de Michael Hickson a basculé après un arrêt cardiaque soudain qui est survenu lorsqu’il voulait conduire sa femme au travail en mai 2017. Il a subi une lésion cérébrale anoxique en raison de la perte d’oxygène dans son cerveau. Seulement, l’homme était toujours conscient et alerte malgré ce drame.

Pour le prouver, son épouse a publié une vidéo de lui en train de plaisanter avec ses proches et semblait tout à fait vif et heureux. Il était même en train de chanter après que Mélissa lui ait demandé de lui faire un baiser en visioconférence.

Cet appel a eu lieu à l’hôpital alors même que les médecins refusaient de le soigner en raison de sa future « qualité de vie ». Une vidéo probante qui fait état d’argument pour attester de la lucidité du père de cinq enfants. Malheureusement, sa condition n’aura pas suffi à convaincre les médecins de le garder en vie.