Covid-19 : Augmentation en flèche des contaminations en Allemagne alors qu’elle vient tout juste de débuter le déconfinement

Publié le 1 mai 2020
MAJ le 26 novembre 2024

A l’heure où certains pays européens envisagent le déconfinement, l’Allemagne s’est inscrite en pionnière dans cette démarche sonnant le glas de la pandémie au coronavirus. Seulement, cette puissance assiste désormais aux premiers signes de l’épidémie tout juste après avoir pris cette décision pour reprendre l’activité économique et sociale. Angela Merkel s’inquiète alors d’un retour trop rapide à la normale. Cette actualité nous est relayée par nos confrères du site du Le Parisien.

Tandis que les Allemands se réjouissaient de la fin du confinement lié au COVID 19, ces derniers doivent désormais se raviser. Et pour cause, le pays subit une deuxième aube de cette maladie silencieuse et interpelle le gouvernement. La menace de propagation reste significative et en appelle à la prudence car le taux d’infection atteint le seuil de 1, un résultat dangereux pour la population du pays européen.

Aggravation de l’épidémie en Allemagne

Suite à une accalmie de la propagation du coronavirus chinois, l’Allemagne connait tristement une aggravation du nombre de cas de contamination au COVID 19. Supervisé par les autorités, le taux d’infection est désormais de 1 et cela traduit que chaque personne atteinte du coronavirus peut contaminer une autre personne. Les virologues allemands et les membres du gouvernement attestent la nécessité d’avoir un taux inférieur. Un chiffre qui remet en cause la pertinence du déconfinement tout nouvellement adopté par l’exemplaire pays européen.

Un déconfinement établi

Si le taux d’infection est désormais de 1 dans le pays dirigé par Angela Merkel, il était descendu à 0,7 auparavant avant qu’il ne croisse pour remettre en question le déconfinement nouveau. Ce dernier a été imposé avec l’obligation du port de masques dans les commerces. Les 15 autres états régionaux ont adopté une décision similaire et Berlin a voté le caractère obligatoire de la protection du nez et de la bouche. Malgré cette prudence, le taux de mortalité de cette maladie pandémie continue à croître jour après jour. Selon les derniers chiffres de l’Institut, il s’établit au pourcentage de 3,8. Un chiffre inquiétant donc, mais qui reste encore inférieur à ceux des pays d’alentour. Bilan actuel : 156 337 cas et 5913 morts. Ce dernier remet alors en cause un retour à la vie normale et ce, en dépit des efforts des autorités pour laisser le droit à la population de sortir.

« Ce serait triste à en pleurer »

L’Allemagne s’inscrit en pionnière en matière de deconfinement car le gouvernement fédéral et les régions ont l’autorité de décider en ce qui concerne la santé. A ce titre, ces derniers devront délibérer des prochaines étapes pour un retour progressif à la normale avant « des décisions attendues le 6 mai ». La chancelière Angela Merkel avait quant à elle des craintes par rapport à ce déconfinement car elle était partisane d’une ligne « plus ferme ». Une prudence confirmée par l’aggravation du cas allemand en ce qui concerne les infections au COVID 19. « Ce serait triste à en pleurer que les succès acquis soient réduits à néant dans quinze jours en voulant aller trop vite » a conclu la femme d’Etat à l’adresse des manifestants qui plaidaient pour le déconfinement la semaine dernière.

Une pénurie en lits de réanimation

La dirigeante Angela Merkel est formelle, le déconfinement est délicat. Elle prédit que même avec un taux de contamination à 1,1, l’Allemagne pourrait « atteindre les limites de son système de santé en terme de lits de réanimation d’ici octobre ». Une mise en garde nécessaire pour expliquer la réticence de la chef d’Etat. Elle ajoute ensuite qu’avec un taux à 1,2, le pays atteindra les limites de son système de santé en juillet. Avec un taux à 1,3 il y arrivera déjà en juin » Et cette recommandation s’inscrit dans le contexte où la puissance a commencé il y’a un mois déjà à alléger ses interdictions avec par exemple la réouverture de certains magasins, collèges et lycées. Des mesures qui font craindre à la femme politique un retour de l’épidémie en flèche.

Quels sont les symptômes du coronavirus ?

Pour lutter contre cette pandémie qui touche plus de 25 pays, il est indispensable d’en connaitre les symptômes. Parmi eux : le nez qui coule, la toux sèche, une fatigue extrême et une fièvre. Ces signes annonciateurs du coronavirus peuvent également s’accompagner d’une détresse dans les cas les plus graves. Dans ce cas, contactez immédiatement le SAMU qui agira en conséquence. Il est absolument capital d’être réactif pour pouvoir endiguer cette maladie qui fait encore aujourd’hui de nombreuses victimes.